CANADA ( 10/10/2018) Le Mouflon des montagnes Rocheuses

 

Cet animal imposant et majestueux orne fièrement notre nouveau timbre courant de valeur nominale élevée, au tarif de 4 $. Produite au moyen des procédés de lithographie et de taille-douce, cette vignette a été créée et gravée par le maître graveur de la Compagnie canadienne des billets de banque Jorge Peral, tandis que l’illustration est l’œuvre de son fils, Rodrigo. Peral père a collaboré à la création de plusieurs timbres courants de valeur élevée et d’autres timbres ainsi que de papiers-monnaies du Canada et d’autres pays.

Le mouflon des montagnes Rocheuses (Ovis canadensis canadensis) vit le long de cette chaîne de montagnes, de la Colombie-Britannique et l’Alberta au nord jusqu’au Colorado et au Nouveau-Mexique au sud. Ses sabots fendus, à la fois rigides et souples, favorisent son équilibre et lui procurent une adhérence naturelle, ce qui en fait un grimpeur remarquable sur les terrains rocailleux et inclinés. Le mâle, comme celui présenté sur le timbre, est doté de longues cornes spiralées, tandis que celles de la femelle sont plus courtes et simplement incurvées. Les mouflons se nourrissent d’herbe et de pousses basses typiques des escarpements, d’où ils peuvent apercevoir et fuir leurs prédateurs comme l’ours, le loup et le cougar.

La chasse excessive, la perte d’habitats et la transmission de maladies portées par le bétail ont fait chuter la population de mouflons des montagnes Rocheuses à la fin des années 1800 et au début des années 1900. Les mesures de conservation adoptées récemment ont mis fin à ce déclin pour certaines populations, qui se sont stabilisées. Le mouflon reste toutefois vulnérable aux maladies et à la perte d’habitats. Il a été désigné une espèce préoccupante en Colombie-Britannique.

L’un des plus gros défis lorsqu’on veut produire un timbre en taille-douce est de juger du degré de détail approprié. Selon Jorge Peral, il faut trouver le juste équilibre. S’il manque de détails, on ne sera pas en mesure de rendre la beauté du sujet, comme la texture molletonneuse du lainage ou encore le mouvement du vent dans les herbes. Inversement, un dessin trop minutieux ne pourra être apprécié que s’il est regardé à la loupe.

« Chaque artiste a ses propres objectifs, mentionne M. Peral. J’aime quand les gens peuvent examiner mes créations à l’œil nu. »

L’émission comprend un feuillet de quatre timbres gommés (bloc-feuillet) et un pli Premier Jour officiel orné d’un timbre seul conçus par David Craib de la maison Parable Communications, une planche non coupée composée de neuf feuillets de quatre timbres et portant la signature du maître graveur Jorge Peral, une lithographie avec le timbre encadrée, numérotée et signée par Rodrigo Peral, ainsi qu’un agrandissement encadré du dessin accompagné du timbre lui-même, comme l’étaient de précédents articles de collection de notre série de timbres gravés courants à valeur nominale élevée.

Données techniques

  • Présentation : Feuillet de 4 timbres (bloc-feuillet)
  • Prix : 16,00 $
  • Valeur : 4,00 $
  • Conception : Jorge Peral; David Craib | Parable Communications
  • Illustration : Rodrigo Peral
  • Format : 156 mm x 130 mm
  • Photos: Cole Craib
  • Impression : Compagnie canadienne des billets de banque
  • Procédé d’impression : Lithographie en 4 + 1 couleurs, héliogravure en 4 couleurs
  • Tirage : 80 000
  • Gomme : APV

 

NORVEGE ( 16.02.2018 ) : Série Faune maritime de l’ile de BOUVET

         

La faune de l’ile de BOUVET

La poste Norvégienne a procédé à l’émission d’une série de 02 timbres poste de valeur faciale 24KR et 38KR et ayant pour thème deux animaux vivant sur cette ile. Il s’agit  de l’Otarie à fourrure antarctique et du Manchot à jugulaire.

Catalogue Michel # 1962/63

Otarie à fourrure antarctique

Description

L’otarie à fourrure Antarctique est un mammifère marin de l’ordre des carnivores et de la famille des otariidés. Ces otaries se distinguent des phoques par la possession d’oreilles externes et de nageoires très développées leur permettant de se déplacer aisément sur la terre ferme. A la différence des lions de mer, les otaries à fourrures possèdent un pelage dense et épais, avec plus de 40 000 poils par cm2 , ce qui leur sert de protection contre le froid.

Ce pelage est de couleur brun chez les mâles et gris chez les femelles, généralement plus clair sur la face ventrale. Les jeunes naissent avec un pelage entièrement noir, puis mue progressivement au bout de 2 mois d’allaitement pour prendre leur couleur d’adulte. Un jeune sur 1000 nais cependant avec un pelage totalement blond.

Comme chez toutes les espèces d’otaries il existe un fort dimorphisme sexuel : Les mâles sont 3 à 4 fois plus lourds que les femelles. En effet, les mâles mesurent entre 1.6 et 2 mètres pour  90 à 210 kg alors que les femelles ne font qu’à 1.2 à 1.4 m pour 25-55 kg ! A la naissance les jeunes pèsent entre 4.5 et 6.5 kg et mesurent entre 60 et 73 cm. Malgré la carrure impressionnante des mâles adultes, ceux ci effectuent très souvent un cri aigu, apparenté a un « chouinement » et destiné à ressembler ses femelles, qui est loin d’égaler leur virilité physique…

Distribution

L’otarie antarctique se reproduit sur des îles situées au sud de la convergence Antarctique. Elle fut découverte pour la première fois sur l’archipel des Kerguelen par un navire allemand, SMS Gazelle. On la retrouve également sur les îles de Georgie du Sud, Macquarie, Heard, South Shetland, Shouth Orkney, South Sandwich, Prince Edward, Bouvetoya, Marion, Kerguelen et Crozet. La population mondiale est estimée à entre 2 et 4 millions d’individus dont 95% vivent dans les îles de la Georgie du Sud.

Biologie

L’otarie à fourrure antarctique a un système de reproduction polygyne, c’est à dire en harems, composé d’un mâle et de 4-5 femelles en moyenne. La saison de reproduction à lieu de décembre à mars. Les mâles arrivent sur l’île plus tôt que les femelles, fin novembre – début décembre pour défendre un territoire. La compétition est féroce et seuls les mâles les plus forts gagneront un peu de territoire, généralement un bout de plage. Les femelles arrivent un peu plus tard, et donne alors naissance à un unique petit. Environ 5 à 8 jours après avoir donné naissance, les femelles deviennent réceptives aux mâles et les accouplements ont lieu. Puis l’élevage du jeune va commencer et durera 4 mois. Pendant cette période la mère va alterner les séjours en mer pour s’alimenter et reconstituer ses réserves et les séjours à terre pour allaiter son petit.

Elles passent en moyenne successivement 7 jours en mer et 1-2 jours à terre. Le petit va donc subir des périodes de jeûnes, pendant lesquelles il se repose, joue avec ses congénères et va aussi progressivement développer ses aptitudes à la nage.

Le petit et la mère se reconnaissent à la voix et ceci dès les premiers jours après la naissance.

Une particularité du cycle sexuel des femelles otaries à fourrure se caractérise par l’existence d’un phénomène de « diapause ». En effet, suite à la fécondation, l’embryon obtenu reste libre dans la corne utérine et se stabilise au stade blastula (64 cellules) pendant environ 4 mois. Son implantation est ainsi différée jusqu’au mois d’avril, où reprend alors son développement. Ceci permet à l’otarie à fourrure antarctique de terminer l’élevage de son jeune avant de commencer la gestion du second.

La maturité sexuelle est acquise à l’age de 7 ans pour les mâles et 3-4 ans pour les femelles.

Les mâles peuvent vivre jusqu’à 15 ans et les femelles 25 ans. Leurs prédateurs sont le léopard de mer et l’orque.

Ecologie

L’alimentation des otaries à fourrure antarctiques est principalement composée de  krill pour les populations de Georgie du Sud et de petits poissons, les myctophidés, pour les populations des Iles Crozet, Kerguelen et Heard. Les mycthophidés sont de petits poissons lanternes bio-luminescents. Ils sont connus pour effectuer des migrations verticales journalières: c’est à dire qu’ils sont présents en grande profondeur la journée (en dessous de 500 mètres) et remontent à la surface la nuit (entre 0-300 mètres) pour s’alimenter de zooplancton, où ils sont alors accessibles aux otaries.

Les femelles s’alimentent ainsi quasiment exclusivement de nuit. Elles plongent à 40-50 mètres en moyenne mais peuvent atteindre des profondeurs supérieures à 200 mètres (240 m maximum).Elles restent environ 2 minutes sous l’eau mais peuvent prolonger leur apnée jusqu’à 5 minutes. Leur capacité à rester sous l’eau va conditionner le temps qui leur sera disponible pour s’alimenter.

Lors de leurs voyages en mer les femelles vont exploiter des sites de pêche situés à environ 250 km des cotes et parfois jusqu’à 500 km. En mer, elles passent 60% de leur temps à se déplacer, 35 % à plonger, donc à s’alimenter, et 5 % du temps à se reposer.  Certains mâles otaries se sont spécialisés dans la prédation de manchots, tel que les manchots royaux. Ce comportement, relativement rare s’observe surtout en Géorgie du Sud.

Vulnérabilité

Longtemps chassée pour sa fourrure, cette otarie a failli disparaître au XIXème siècle. En réalité des populations relictuelles ont persisté sur certaines îles comme Bird Island en Georgie du Sud. L’espèce s’est ensuite bien développée, elle a re-colonisé de nombreuses îles.  La population mondiale est maintenant estimée à  4 millions d’individus dont 95% vivent dans les îles de la Georgie du Sud.Elle a atteint une abondance qui n’a jamais été aussi importante depuis son apparition estimée à X millions d’années. Certains pensent que cette explosion démographique est en partie due à l’élimination des baleines lors de leur chasse intensive au 20ème siècle qui laissa un surplus important de krill.

L’espèce est désormais protégée par la « Convention for Conservation of Antarctic Seals (CCAS) » et le « traité international sur l’ Antarctique ».

Nos Etudes

Un travail de recherche est entrepris dans le cadre d’une thèse de doctorat sur l’analyse des stratégies de recherche alimentaire de l’otarie à fourrure AntarctiqueNous essayons de comprendre comment une femelle otarie allaitant, soumise à de fortes contraintes énergétiques et temporelles, est capable d’adapter son comportement de plongée et de déplacement en mer en fonction de son succès de pêche et des conditions océanographiques rencontrées. Le comportement de ce prédateur pourra finalement être utilisé comme un bio indicateur de la distribution de la ressource, les myctophidés, jusqu’ici peu connue.

Doctorante : Morgane VIVIANT (CEBC-CNRS, Université Paris 6)

Directeur de thèse : Christophe GUINET (CEBC-CNRS)

Codirecteur : Pascal MONESTIEZ ( INRA d’Avignon)

Manchot à jugulaire
 Pygoscelis antarctica

Ordre des Sphénisciformes – Famille des Sphéniscidés 

QUELQUES  MESURES:
L : 68 à 77 cm ; Poids : 3,4 à 4,9 kg

LONGEVITE : 20 ans

DESCRIPTION  DE  L’OISEAU:

Le manchot à jugulaire doit son nom à la ligne noire étroite qui traverse son menton blanc, comme la jugulaire d’un casque.
L’adulte a les parties supérieures et la queue noires. Les nageoires sont noires avec un bord de fuite blanc.
Les parties inférieures sont blanches, avec les axillaires noires. Le dessous des nageoires est blanchâtre avec l’extrémité noire.
Sur la tête, la calotte et la nuque sont noires. La face est blanche jusqu’en arrière des yeux. Le menton et la gorge sont blancs. Le menton est traversé par une ligne noire fine qui rejoint les couvertures auriculaires de chaque côté.

HABITAT:
Le manchot à jugulaire vit près de la mer, sur les rives rocheuses, et il se reproduit sur les pentes abruptes dépourvues de neige et de glace.

DISTRIBUTION  GEOGRAPHIQUE:
Le manchot à jugulaire a une distribution circumpolaire. On le trouve dans les régions antarctiques et subantarctiques. Les populations sont plus abondantes dans l’Atlantique Sud, le long des côtes des South Orkneys, South Shetlands et South Sandwich Islands. De petites colonies de reproduction se trouvent sur les Balleny Islands, au sud de la Nouvelle-Zélande.

COMPORTEMENTS  DANS  LA  VIE  SAUVAGE:
Le manchot à jugulaire se nourrit principalement de krill, de petits poissons et de crustacés. Il cherche sa nourriture près de la rive, et capture ses proies après un plongeon et une poursuite sous l’eau. Il peut plonger à 70 mètres de profondeur, mais habituellement, il descend à environ 45 mètres, et le plus souvent tout juste à 10 mètres. La plongée dure généralement moins d’une minute. Le manchot à jugulaire est capable de nager à 30 km à l’heure grâce à ses nageoires.

Le manchot à jugulaire est partiellement résident dans son habitat, effectuant des dispersions. Il abandonne la colonie et se déplace vers le nord sur la banquise d’avril-mai à octobre-novembre.
Le manchot à jugulaire utilise quelques comportements rituels pour communiquer. Il bouge sa tête et ses nageoires en faisant des vagues, il fait des courbettes et gesticule, crie et se lisse les plumes. Des disputes territoriales peuvent se produire car il est très agressif. Les rivaux se regardent fixement l’un l’autre, en pointant le bec vers le ciel et chargent parfois.
Pendant les parades nuptiales, le mâle gonfle la poitrine et tend la tête vers le haut, tout en émettant des cris aigus. Souvent, les autres membres de la colonie se joignent à lui et ils font alors des vocalises tous ensemble. Habituellement, le mâle arrive à la colonie longtemps avant la femelle. Quand elle apparaît, le couple se reforme très vite et les accouplements commencent deux semaines avant la ponte.

DEPLACEMENTS:
Le manchot à jugulaire ne vole pas. Il nage très bien et peut atteindre des vitesses de 30 km à l’heure. Il se propulse grâce à ses doigts palmés et à ses nageoires.

REPRODUCTION DE  L’ESPECE:
Le manchot à jugulaire arrive à la colonie en octobre-novembre. Il nidifie en colonies énormes de milliers d’oiseaux, et souvent avec d’autres espèces de pingouins. Il se reproduit principalement sur les zones dépourvues de glace afin d’avoir assez de temps pour élever ses jeunes.
Les liens du couple sont solides. Ils retournent année après année au même endroit pour nidifier. Le nid est sur le sol. C’est une pile circulaire faite de pierres, mais très modeste, avec juste une bordure faite d’une dizaine de pierres.

PROTECTION / MENACES / STATUTS:
Les populations de manchots à jugulaire ne sont pas menacées actuellement. Les nombres semblent même avoir augmenté grâce à l’expansion de l’habitat, et aussi avec l’augmentation des populations de krill devenues disponibles avec le déclin des cétacés.
Le manchot à jugulaire a des prédateurs. Les adultes sont attaqués et tués par les léopards de mer, et les œufs et les poussins sont la proie des chionis blancs et des labbes.

Ang : Chinstrap Penguin
All : Kehlstreifpinguin
Esp : Pingüino Barbijo
Ital :  Pigoscelide dell’Antartide
Nd :  Keelband- Of Stormbandpinguïn
Russe : антарктический пингвин

Photos de Tom Merigan
Son site: Tom Merigan’s Photo Galleries

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD vol 1 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal – Lynx Edicions – ISBN: 8487334105

Avibase

Wikipedia (Wikipedia, The Free Encyclopedia)

Welcome to the wonderful world of penguins (Dr. Lloyd Davis)

Les Manchots (François Durand)

Antarctic Connection (Thomas Hutchings – Gloria Hutchings)

Longevity records

New Zealand birds and birding (Narena Olliver)

BERMUDES ( 20/12/2018 ) : 100e anniversaire de la Royal Air Force

      

Emission de timbres du 100e anniversaire de la Royal Air Force

L’émission de timbres du 100e anniversaire de la Royal Airforce, issue le 20 décembre 2018, commémore la plus ancienne force aérienne indépendante du monde. Le Royal Flying Corps était le bras aérien de l’armée britannique formé en 1912 jusqu’à sa fusion avec le Royal Naval Air Service en 1918 pour former la Royal Air Force.

Environ 20 Bermudiens ont rejoint les services de l’aviation militaire au cours de la Première Guerre mondiale. Parmi eux figuraient Ewart Cudmore Brown, Lennock de Graaf Godet, Cyril Nelmes, Rowe Spurling, Stanley Stone, Henry Watlington et CH Young. Peu de temps après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, un groupe d’hommes d’affaires locaux et de citoyens américains vivant aux Bermudes fonda l’école de pilotage des Bermudes et acheta deux hydravions Luscombe 8A-2.

En novembre 1940, seize des pilotes entraînés sur ces petits hydravions furent acceptés pour servir dans la Royal Air Force. Ils incluaient John Brewer, Bobby Burnard, Royston Dodwell, Jim Land, Geoffrey Osborn, Teddy Nicholl, Ronald Stemp, Francis Stephens, Kenneth Trimingham, Alan ‘Smokey’ Wingood et Jimmy Whitecross. Alors que certains Bermudiens se rendaient au Royaume-Uni sur les vols de livraison de Catalina en tant que «Flight Engineers», ils comprenaient Francis Bridges, le RD Outerbridge, Jack Pitt, Henry Vesey et Hubert et John Watlington. Hartley Watlington et Jack Sharpe se sont joints à l’Aviation royale canadienne.

Après avoir envoyé 80 pilotes formés aux Bermudes au ministère de l’Air, principalement aux commandements d’avions de chasse et de bombardiers de la Royal Air Force, l’École de pilotage des Bermudes fut fermée au milieu de 1942. À ce moment-là, les États-Unis étaient entrés en guerre et le nombre de pilotes qualifiés pourrait permettre de maintenir les services au complet.

Pendant la Première Guerre mondiale, Rowe Spurling était membre du Bermuda Volunteer Rifle Corps, puis de pilote de la Royal Air Force crédité de six victoires aériennes. Membre du premier contingent des Bermudes aux combats en France, le carabinier Spurling a été blessé à deux reprises. En juillet 1917, il devint l’un des seize bermudiens enrôlés pour devenir officiers. Non obligé de retourner dans leurs unités d’origine, Rowe Spurling a choisi de rejoindre le Royal Flying Corps.

Alors qu’il pilotait un bombardier léger DeHavilland DH9 le 23 août 1918, il a été séparé de sa formation et a presque atterri sur un aérodrome allemand. Largement dépassé en nombre par 30 chasseurs allemands, il lance une attaque en solitaire et parvient à abattre trois des avions allemands, tandis que son observateur en abat deux autres. Cela fit du lieutenant Spurling un as et il reçut la Croix du vol distingué. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Rowe Spurling est revenu à la RAF, servant dans le Commandement des transports, et a atteint le rang de chef d’escadron.

Geoffrey Osborn est arrivé aux Bermudes à l’âge de sept ans, a fait ses études à la Warwick Academy et, en 1938, a rejoint le Bermuda Volunteer Rifle Corps. En 1940, il apprend à piloter à la Bermuda Flying School de Darrell’s Island, où il obtient la licence de pilote n ° 4.Après avoir rejoint le 161e Escadron de Special Duties, Geoff a effectué des sorties à longue distance pour larguer des vivres et des agents à la Résistance en France, en Belgique et en Tchécoslovaquie à l’appui d’opérations spéciales.
Opérations exécutives. En mars 1943, son bombardier à Halifax s’écrase peu après le décollage, tuant deux membres de l’équipage et en piégeant quatre autres. Ignorant l’explosion de munitions, Geoff réussit à les tirer vers le haut, le brûlant gravement aux bras et au visage.Pour ces actes de galanterie, il reçut la médaille George du roi George VI.

Plusieurs années après la guerre, lors d’une réunion à son aérodrome, Geoff et son répartiteur de guerre comparaient
leurs vieux journaux de bord (les pilotes n’avaient jamais reçu de détails opérationnels à l’époque en cas de capture), Geoff découvrit lorsqu’un certain nombre de parachutistes tchèques largués près de Prague en décembre 1941, deux d’entre eux faisaient partie de « Operation Anthropoid », nom de code pour l’assassinat de SS-Obergruppenführer Reinhard Heydrich. Après
travaillant comme contrôleur aérien en Rhodésie du Nord, en Allemagne et en Angleterre après la guerre, Geoff Osborn est revenu aux Bermudes en 1966 pour rejoindre le Département de l’aviation civile, devenant par la suite Secrétaire permanent aux Transport.

Hugh Watlington se joint aux Bermudes Volunteer Engineers au début de la Seconde Guerre mondiale et, en 1940, à l’Aviation royale canadienne en tant que pilote de l’Atlantic Ferry. Il a ensuite été transféré au 217e Escadron de la Royal Air Force, où son premier poste en service actif consistait à attaquer des convois allemands le long des côtes néerlandaises, danoises et norvégiennes pilotant des bombardiers torpilleurs Bristol Beaufort. Au cours de sa deuxième affectation, Hugh Watlington a reçu la Médaille de l’aviation distinguée à la suite d’une mission sur Malte. Son bombardier avait été assommé par un flak alors que son groupe attaquait des citernes de carburant allemandes fournissant l’Afrika Korps de Rommel. Il a plus tard confié à un journal: «Nous étions littéralement criblés de balles. Nous avons même eu des impacts de balle dans les pales de l’hélice. C’était comme voler dans une passoire déchiquetée ». Il était l’un des trois pour cent seulement des pilotes à avoir survécu à deux tours de service actifs.

Après son retour aux Bermudes, Hugh Watlington a créé la Bermuda Air Tours Ltd. en 1949, effectuant des vols à destination de Luscombe et Les hydravions Aeronca, proposant des visites guidées à 6 $ par personne. En 1952, il ajouta quatre autres Luscombes et Cessna et, en 1954, ajouta deux Tiger Moth à sa flotte, avant de fermer l’entreprise. De 1956 à 1985, il
Watlington Waterworks, où il est considéré comme l’un des leaders les plus dynamiques de la société, augmentant
la production d’eau à environ 400 000 gallons par jour. En 1981, Hugh Watlington a co-piloté l’un des derniers concours mondiaux. Bateaux volants de la seconde guerre mondiale, des Bermudes à l’Angleterre. Il a considéré l’expérience comme l’un des moments forts de sa vie.

Né aux Bermudes et éduqué à la Saltus Grammar School, ‘Smokey’ Wingood s’intéressa très tôt au vol et, à 21 ans, rejoignit l’école de pilotage des Bermudes à Darrell’s Island à la fin de 1939. Un an plus tard, il partit en Angleterre pour rejoindre le Royal Air. Obliger. Après 15 mois d’entraînement en vol, l’officier / cadet Wingood a reçu ses ailes et a été nommé officier pilote, pilotant des bombardiers Vickers Wellington. Attaché au 142e Escadron et marié depuis dix jours à peine, il entame une tournée de trente missions en Europe occupée. Au cours de l’un des raids visant à bombarder Hambourg, la radio du bombardier échoua et, ne sachant pas si la mission se poursuivait, Smokey continua malgré tout. Cette action lui valut la Croix du service distingué, qu’il reçut du roi George VI en 1944.

Après une affectation en Libye, où il a exploité un poste de transit assurant la liaison entre des appareils situés entre l’Extrême-Orient et le Royaume-Uni, «Smokey» Wingood est finalement rentré aux Bermudes en mai 1946 après 5 ans et demi passés au Royal Aviation. Ayant travaillé pour Pan Am Airways pendant 13 ans, il a complètement changé en se lançant dans
la sous-traitance maritime, assurant la maintenance des équipements sous-marins de la marine américaine. En 1978 ‘Smokey’ Wingood obtient un permis pour enquêter sur l’épave d’Edmund Downing découverte en 1958 et supposée être le Sea Venture qui a conduit à la colonisation des Bermudes en 1609. Après que ‘Smokey’ ait découvert de nombreux artefacts rares provenant du site, Les experts en archéologie ont conclu «au-delà de tout doute raisonnable» que l’épave était celle du Sea Venture.

 

URUGUAY ( 06.10.1993 ) Série UPAEP : Animaux en voie de disparition

Animaux en voie de disparition:

Dans la série UPAEP  l’Uruguay a procédé le 06 Octobre 1993 à l’émission de 02 timbres de 1.30$ et 3.50$ ayant pour thème deux espèces animales en voie de disparition.Il s’agit du  caïman à museau large (Caiman latirostris) et de la Chevêche des terriers (Athene cunicularia ).

Catalogue Michel # 1998/99

Caïman à museau large (Caiman latirostris)

Le caïman à museau large (Caiman latirostris) est une espèce de caïman appartenant à l’ordre des crocodiliens (Crocodilia) dans la famille des Alligatoridae. Ce reptile est également connu sous d’autres noms tels que Yacaré overo ou caïman du Brésil. Le caïman à museau large est moins représenté que son proche parent le jacara avec lequel il partage son habitat.

DESCRIPTION

Le caïman à museau large est un crocodilien de taille moyenne mesurant au maximum 3 m de long avec un poids maximal de 90 kg. La plupart des individus de sexe mâle ne dépassent généralement pas les 2 m et les femelles sont plus petites que les mâles.

La couleur du corps du caïman à museau large est variable, combinant le vert avec des tons plus grisâtres. La face ventrale va du jaune au gris pouvant parfois aller jusqu’au blanc. Les jeunes ont des rayures noires qui s’estompent avec l’âge. Les tâches présentes sur les mâchoires ne sont pas toujours visibles. Les colorations ont d’excellentes propriétés mimétiques, leur permettant de se camoufler dans les zones denses en végétation où il habite.

Comme son nom l’indique, le caïman à museau large est doté d’un museau exceptionnellement large robuste et court. Le dos présente des écailles de grande taille qui protègent le cou de l’animal.

HABITAT

Le caïman à museau large se rencontre au nord de l’Argentine, en Bolivie, au sud-est du Brésil, au Paraguay et en Uruguay.

Ce caïman est une espèce très aquatique que l’on trouve principalement dans les mangroves, les marais et les marécages d’eau douce et saumâtre. Il fréquente également les mangroves qui entourent les petites îles côtières du sud-est du Brésil. Son aire de répartition chevauche celle du jacara bien que les préférences en habitats des deux espèces diffèrent. Il préfère les zones de végétation intense et de climat tropical, qui favorise sa chasse et sa reproduction, bien qu’il puisse survivre dans des climats plus tempérés et secs que d’autres espèces.

 

Caiman latirostris 01
                       Répartition actuelle du caïman à museau large

ALIMENTATION                                                                                                                   Le caïman à museau large est exclusivement carnivore. Il se nourrit principalement d’organismes aquatiques vertébrés et invertébrés. Son régime alimentaire principal se compose essentiellement d’escargots, de mollusques, de crustacés, de reptiles, d’oiseaux et de petits mammifères. Ses fortes mâchoires lui permettent de chasser les tortues dont il casse facilement la carapace. La chasse aux oiseaux et aux mammifères est assez rare car elle implique une forte dépense en énergie et une digestion lente.

REPRODUCTION
Les habitudes reproductives du caïman à museau large ressemblent à celles du jacara. La période de reproduction se situe au début de l’été. Après l’accouplement, la femelle construit un nid sur un monticule fait de boue et de végétaux où elle déposera entre 20 et 60 œufs. Elle restera auprès du nid durant les 70 jours d’incubation, à l’exception des zones où la chasse au caïman sévit où la mère peut abandonner le nid pour s’enfuir. La chaleur nécessaire à l’incubation provient du sol et de la décomposition des matières organiques formant le nid.Lorsque les petits sont prêt d’éclore, les parents dégagent les végétaux qui recouvrent les œufs et aident les aident à sortir de leur coquille. Ensuite, la femelle les emmène dans sa gueule pour les mettre à l’eau. Les juvéniles vivront dans de petits ruisseaux formés par les pluies jusqu’à ce que leur carapace se fortifie. Ils resteront sous l’œil vigilant de leur mère pendant plusieurs mois.

STATUT DE L’ESPÈCE                                                                                                        La population sauvage de caïman à museau large est estimée entre 250 000 et 500 000 individus. L’espèce est inscrite en Annexe I de la CITES sauf en Argentine où elle est en Annexe II. L’IUCN répertorie le caïman à museau large dans sa Liste rouge des espèces menacée dans la catégorie préoccupation mineure (LC).

MENACES                                                                                                                    Lorsqu’ils sont petits, les caïmans à museau large ont un taux élevé de mortalité. Les prédateurs naturels tels que les rapaces font de véritables hécatombes. Néanmoins, le plus grand prédateur de ce caïman est l’homme qui le chasse pour sa peau, plus délicate et moins résistante que celle des autres espèces. Il est également chassé pour sa viande et pour ses œufs.

Bien que la protection de l’espèce ait augmenté, le caïman à museau large doit également faire face à la destruction progressive de son habitat. La déforestationet l’assèchement de vastes zones pour l’agriculture causent beaucoup de dégâts au Brésil et en Uruguay. La pollution des voies navigables dans les villes en développement contribue aussi à la dégradation de l’habitat.

CONSERVATION

Il existe différents projets d’élevage en ferme de caïman à museau large, tant au Brésil qu’en Argentine. Une partie de la production sert à repeupler le milieu ambiant, et le reste en vue d’une exploitation commerciale. Actuellement, la protection juridique de l’espèce est en vigueur, mais il est souvent difficile à la mettre en œuvre. Quelques études sur le terrain ont été menées sur cette espèce, et les données d’enquête ainsi que des études sur l’écologie des populations sont nécessaires dans les domaines de développement des programmes de rendement durable afin que la gestion de la conservation puisse être efficace.

CLASSIFICATION

Fiche d’identité
Nom commun Caïman à museau large
Autre nom Caïman du Brésil
English name Broad-snouted caiman
Español nombre Yacaré overo
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embranchement Vertebrata
Classe Reptilia
Sous-classe Archosauromorpha
Ordre Crocodilia
Famille Alligatoridae
Genre Caiman
Nom binominal Caiman latirostris
Décrit par François Marie Daudin
Date 1802
Satut IUCN
Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

Chevêche des terriers

Athene cunicularia – Burrowing Owl

Chevêche des terriers

Description identification

La Chevêche des terriers a tout pour nous attirer. Ses cousines européennes et indiennes ont juste des noms plus poétiques : Chevêche d’Athéna et Chevêche brame (du Dieu indien Brahma). Notre chouette mesure de 20 à 25 cm, a une tête toute ronde où deux disques faciaux blancs entourent deux très grands yeux noirs cerclés de jaune. Le bec est gris clair, parfois légèrement jaunâtre, la cire étant grise. Sous les disques faciaux, un collier noir sépare la gorge de la poitrine pour remonter jusqu’à hauteur des yeux. Les sourcils sont blancs et très marqués, le front brun est strié de points et traits blancs. La couleur principale de ce strigidé est un brun-gris variable, largement tacheté de blanc, suivant les individus et les sous-espèces (19 !). Toutes les couvertures alaires, les rémiges, vont donc présenter un mouchetage blanc ainsi que le dos et le manteau. Les courtes rectrices brunes sont rayées horizontalement, l’oiseau montrant peu sa queue. La gorge est blanche, tandis que la poitrine est gris-brun, avec toujours la présence de taches blanches caractéristiques, le ventre est également blanc rayé de marques brunes horizontales. Les pattes sont longues, la Chevêche des terriers fait « haut sur pattes« , les tarsessont légèrement couverts de plumes.
La femelle est un peu plus grosse et plus striée sur le ventre que le mâle qui a une coloration brune plus claire, difficile à distinguer de sa partenaire. Les jeunes sont moins marqués et tachetés de blanc sur le dos, le ventre est blanchâtre et ne présente pas les rayures brunes horizontales.
La Chevêche des terriers a un territoire tellement vaste qu’il peut y avoir des différences de taille et de coloration suivant les sous-espèces ; les individus nord-américains sont en général plus gros que leurs cousins subtropicaux.

Indications subspécifiques 18 sous-espèces

Noms étrangers

Voix chant et cris

Un « chee » ou « whee » long suivi de petits cris et gloussements. Le mâle émet un « huuh-huuh » avec un premier cri long suivi de grincements brefs, il lance également un « coo-coooo » répété qu’il est seul à faire. Lorsqu’il y a danger, plusieurs petits cris « chiii » répétés 5 à 10 fois.

Habitat

Elle préfère les habitats ouverts, les savanes. On la trouve dans des zones désertiques, près des pâturages, des jardins, très proche des habitations et de diverses installations humaines, aéroports, golfs. On peut la trouver du niveau de la mer jusqu’à 4 500 m d’altitude.

Comportement traits de caractère

Alimentationmode et régime

Son aire de distribution étant immense, sa nourriture est très variée : les arthropodes en général, insectes, araignées, scorpions, tous les petits mammifères, amphibiens, les petits reptiles comme les lézards. Chasse également d’autres oiseaux, notamment différentes variétés de colombidés. Bien qu’étant classée dans les rapaces nocturnes, la Chevêche des terriers peut chasser toute la journée, même si elle préfère le crépuscule pour trouver ses proies.

Reproduction nidification

La Chevêche des terriers est monogame, mais peut devenir polygame. Le couple niche dans des terriers qu’il peut creuser ou utiliser des terriers d’autres animaux : chiens de prairie, marmottes, rats, tatous.

La période de reproduction va de mars à août. Le mâle fera la cour à la femelle avec des frottements de la tête dans un rituel d’imprégnation ainsi qu’une parade nuptiale en vol, il lui apportera également des proies. Six à douze œufs vont être couvés par la femelle pendant une trentaine de jours, le mâle chassera pour elle pendant toute la couvaison. Les jeunes quittent le terrier au bout de 15 jours, et commencent à voler au bout de 44 jours, le couple nourrira les petits qui restent à proximité du terrier. Les parents positionnent des excréments, très souvent pris autour de troupeaux de bovins, à l’entrée du terrier, pour attirer des insectes et ainsi nourrir leurs rejetons.

Distribution

Distribution

Tout le continent américain du Canada jusqu’en Patagonie à l’extrémité du continent sud-américain, également aux Caraïbes et à Cuba.

Menaces – protection

LC.CITES II. Sa situation est assez paradoxale, elle semble en extension en Amérique du Sud et Centrale, où son régime tout terrain permet son extension. A l’opposé, elle est passée en statut EN en Iowa et au Minnesota, et plusieurs autres états américains comme l’Oregon, la Californie ont désigné la Chevêche des terriers comme espèce avec « attention spéciale », au Canada, en Colombie Britannique et Alberta, elle a été classée en statut EN. Les raisons sont en grande partie l’agriculture extensive qui détruit les terriers, les pesticides et l’expansion démographique humaine. Notre petite chouette est donc victime de nombreux accidents de voiture, de la chasse, du braconnage, de l’ingestion de proies contaminées par les pesticides, sa façon de nidifier en fait une proie pour les chiens, les chats sans compter ses ennemis naturels comme les autres rapaces, ou les serpents qui attaquent ses terriers. Des décisions comme l’interdiction des pesticides dans un périmètre de 250 m autour des nids de Chevêche des terriers viennent d’être prises au Canada. En Floride, des programmes d’éducation ont été lancés : sera-ce suffisant pour préserver le rapace que nous aimons tous voir ?

Iconographie

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Chevêche des terriersFiche créée le 28/04/2013 par Anne et Gabriel Leboff
publiée le 2013-04-28 21:05:46 – modifiée le 2016-12-28 16:25:21 © 1996-2019 Oiseaux.net

ÉTATS UNIS ( 30/05/1997) Exposition philatélique du PACIFIC ’97

Dans le cadre de l’Exposition Philatélique PACIFIC ’97    l’US POSTE a émis 02 timbres de valeur faciale 50c & 60c  sous forme de bloc feuillet de 12 timbre chacun ou sont représentés les 02 plus célèbres figures de la nation américaine : Benjamin FRANKLIN  et George WASHINGTON

U.S. #3139
1997 50¢ Ben Franklin
PACIFIC ’97 Pane of 12

Description

États-Unis # 3139
1997 50 ¢ Ben Franklin
PACIFIC ’97 Feuillet de 12Date d’émission: le 29 mai 1997
Ville: San Francisco, CA
Quantité: 593.775
Imprimé par: Bureau de gravure et d’impression
Méthode d’impression: Lithographiée et gravée
Perforations: 10,5 x 10,4
Couleur: multicolorePublié aux États-Unis dans le cadre de l’exposition philatélique du PACIFIC ’97, l’image du timbre   n ° 3139  qui représente  Benjamin Franklin est une reproduction du 1er timbre  américain . Les timbres n’ont été vendus que pendant les 11 jours de l’exposition – la période de vente la plus courte de l’histoire postale américaine!Benjamin Franklin était un homme remarquable. Ses nombreuses réalisations impressionnantes, ainsi que son succès en tant que premier ministre des Postes, ont valu à Franklin une place sur le premier timbre-poste américain en 1847. Depuis lors, il est apparu sur des dizaines de timbres américains.

Considéré par de nombreux historiens comme l’homme d’État le plus influent et le plus prospère que l’Amérique ait jamais connu, Franklin était à l’avant-garde de nos pères fondateurs. Il était le seul à signer les quatre documents clés de l’histoire américaine: la déclaration d’indépendance, le traité d’alliance avec la France, le traité de paix avec la Grande-Bretagne et la Constitution des États-Unis. Diplomate en France pendant la guerre d’indépendance, il a grandement contribué à la victoire de l’Amérique.

Soucieux du bonheur, du bien-être et de la dignité de l’humanité, Franklin cherchait sans cesse des moyens d’améliorer sa vie. Il a créé la première bibliothèque par abonnement, collecté des fonds pour la construction du premier hôpital de ville et fondé l’Université de Pennsylvanie. En tant que maître de poste, il a également introduit de nombreuses réformes nécessaires améliorant considérablement l’efficacité et la rapidité de la distribution du courrier colonial.

Célébrant 150 ans de timbres-poste américains, les premiers timbres américains ont été reproduits avec de nouvelles dénominations. Ce timbre de 50 ¢ couvre le tarif de la carte postale internationale.

Color: Multicolored

U.S. #3140
1997 60¢ George Washington
PACIFIC ’97 Pane of 12 

1997 60 ¢ George Washington
PACIFIC ’97 Feuillet de 12

Date d’émission: le 30 mai 1997
Ville: San Francisco, CA
Quantité: 592.849
Imprimé par: Bureau de gravure et d’impression
Méthode d’impression: Lithographiée et gravée
Perforations: 10,5 x 10,4
Couleur: multicolore

Émis en même temps que l’émission de timbres PACIFIC ’97, la vignette  n ° 3140 est  une reproduction du timbre  n ° 2 des USA . Le timbre de 1847 représente le président George Washington. Les timbres n’ont été vendus que pendant les 11 jours de l’exposition – la période de vente la plus courte de l’histoire postale américaine!

Le personnage de George Washington a été résumé avec éloquence par Thomas Jefferson, qui a un jour déclaré: «Il était en effet, dans tous les sens du terme, un sage, un bon et un grand homme… Dans l’ensemble, son personnage était dans sa masse parfaite… On peut vraiment dire que jamais la nature et la fortune ne se sont combinées plus parfaitement pour faire un grand homme … »

Planteur florissant et prospère de Virginie, George Washington a été élu délégué du premier Congrès continental en 1774. L’année suivante, il a été nommé à l’unanimité commandant en chef de l’armée continentale, poste qu’il a accepté à contrecoeur. Déterminé et résolu, Washington devint bientôt un symbole de l’indépendance. En dépit de nombreuses difficultés, il a sorti victorieusement l’Amérique du règne britannique en lui accordant la liberté dont nous jouissons encore aujourd’hui. En 1789, il est nommé premier président des États-Unis.

En tant que «père de notre pays», Washington a gagné une place durable dans l’histoire américaine. Au cours des 150 ans de service postal, il est apparu sur des dizaines de timbres-poste. On retrouve également son portrait familier sur le billet de un dollar et le trimestre. La capitale de notre pays porte son nom, ainsi que de nombreuses villes, villes, ponts, parcs et écoles. Et l’État de Washington est le seul État nommé à un président. Ce timbre de 50 ¢ représente le tarif des cartes postales internationales.

FRANCE (09/03/2019) Fête du Timbre 2019

 

     

Le timbre à date premier jour

 

 

Fête du Timbre 2019 
Citroen Traction cabriolet

Historique de la journée du timbre
C´est en 1935 que la FIP (Fédération Internationale de Philatélie) a proposé lors de son congrès à Bruxelles la création d´une journée du timbre dans chacun de ses pays membres, ce projet a été validé par le congrès de la FFAP à Paris en 1937. La première journée du timbre aura lieu en 1938, puis après les années 1940 et 1941 lors desquelles cette journée a été interrompue le premier timbre à date illustré parait en 1942 sur une carte de la FSPF (Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises) sur le thème « Restons groupés ».
En 1944 la Poste émet le premier timbre consacré à la journée du timbre, il représente le blason Renouard de Villayer créateur de la Petite Poste en 1653.
En 1993 il y aura sur le même thème deux timbres émis à l´occasion de cette journée.
A partir de 1999 elle prend pour thème des personnages de BD et en 2000 la journée du timbre devient la fête du timbre .
Les ventes de timbres de la fête du timbre servent à financer d´une part l’ADP (Association pour le Développement de la Philatélie), devenue ADPhile, qui subventionne la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques) et la CNEP (Chambre des Négociants et Experts en Philatélie) et d´autre part la Croix-Rouge Française.

Le mois de mars connaît une actualité philatélique particulièrement chargée.

Pour commencer, la traditionnelle et annuelle Fête du timbre, organisée par la Fédération française des associations philatéliques (FFAP), se déroulera les 9 et 10 mars à travers 87 villes de France (liste des villes organisatrices sur le site de la FFAP).

Chacune de ces villes proposera des animations destinées à présenter au grand public le loisir philatélique et accueillera un bureau de poste temporaire, avec cachet illustré, pour la vente en avant-première d’un timbre à 0,88 euro et d’un bloc-feuillet à 1,76 euro, consacrés à des Citroën de légende : la Citroën type A 10HP (1919-1921) et la Traction, produite entre 1934 et 1957.

Traction, dessiné par Serge Jamois et mis en page par Marion Favreau. Tirage : 500 000 exemplaires.Traction, dessiné par Serge Jamois et mis en page par Marion Favreau.
Tirage : 500 000 exemplaires. DR / LA POSTE

Gauthier Toulemonde, le rédacteur en chef de Timbres magazine, relève dans l’éditorial du numéro de mars les « initiatives originales » de certaines villes, qui ont mobilisé des clubs de voitures anciennes, comme Lisieux (Calvados), Reims (Marne), avec le salon Rétromobile, ou Masevaux et Offemont (Haut-Rhin et Territoire de Belfort). A Paris, une concession Citroën sera pour sa part mobilisée dans le XVe arrondissement.

Fête du Timbre 2019 
Citroën Type A 10 HP 1919-2019

Tous droits réservés
Création graphique de Serge Jamois
Mis en page par Marion Favreau
D´après une photo de François Renaud Le Blan
Fonds de dotation Peugeot pour la mémoire de l’histoire industrielle
Depuis 2018 la Fête du Timbre a pour thème «L’Automobile»
Après la compétition avec Renault en 2018, le sujet retenu pour 2019 est «Citroën et l’élégance»

➽ Voir la liste des villes où a lieu la fête du timbre de 2019

Premier jour le Samedi 9 mars 2019

Oblitération illustrée 1er jour dans 87 villes de France
Vente générale le Samedi 9 mars2019 Info

Valeur faciale : 0,88 € Voir les tarifs au 9 mars 2019

Affranchissement de la lettre verte jusqu’à 20g pour la France, Monaco, Andorre et secteurs postaux (armée)
Timbre horizontal Dimensions totales 40,85×30 mm   Dentelure 13
Imprimé en héliogravure
Emis à 900 000 exemplaires
Les chromes de la Traction et de la Type A 10 HP sont soulignés par une aspérité d’encre métallique apposée sur le bloc-feuillet et le timbre.
Le timbre à date premier jour
Zoom : Cliquez sur l’image

Citroen Traction cabriolet

Tous droits réservés
Création graphique de Serge Jamois
Mis en page par Marion Favreau
D´après une photo de François Renaud Le Blan
Fonds de dotation Peugeot pour la mémoire de l’histoire industrielle

Premier jour le Samedi 9 mars 2019

Oblitération illustrée 1er jour dans 87 villes de France
Vente générale le Samedi 9 mars 2019 Info

Valeur faciale : 1,76 €  – Voir les tarifs au 9 mars 2019

Affranchissement de la lettre verte de 100 à 250g pour la France, Monaco, Andorre et secteurs postaux (armée)
Timbre horizontal     Dentelure 13
Imprimé en héliogravure
Emis à 500 000 exemplaires

ALLEMAGNE (06.02.1973) Deutsche Bundespost Berlin : Série Protection de la jeunesse .

 

      

1973 Série Protection de la jeunesse : Les  Oiseaux de proie.

Dans le cadre des séries de la Protection de la Jeunesse , la Deutche Bundespost Berlin a émis le 06 / 02 / 1973 une série de 04 timbres avec surtaxe, ayant pour thème les oiseaux de proies. Les oiseaux concernés sont : (20 +10)  L’autour des palombes (Accipiter gentilis ) – (30+15) Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) – (40+20) L’épervier d’Europe (Accipiter nisus) – (70+35)  L’Aigle royal (Aquila chrysaetos).

Catalogue Michel # 442/45

Autour des palombes

Accipiter gentilis – Northern Goshawk

Autour des palombes.

Description identification

Redoutable chasseur d’oiseaux, l’autour des palombes est un rapace diurne des régions boisées. Plus grand que l’épervier d’Europe, longue queue assez large. Mâle : dessus gris, dessous gris pâle strié, sous-caudales blanches, parotiques et calotte noirâtres, sourcilblanc. Femelle : beaucoup plus grande que le mâle avec une fois et demi son poids. Même description en beaucoup plus terne. Dessus gris brun avec le dessous plus clair.
La sous-espèce arrigonii est un peu plus petite et d’une couleur plus foncée.

Indications subspécifiques 10 sous-espèces

  • Accipiter gentilis gentilis (c and n Europe)
  • Accipiter gentilis buteoides (n Eurasia)
  • Accipiter gentilis albidus (ne Siberia)
  • Accipiter gentilis schvedowi (ne Asia to c China)
  • Accipiter gentilis fujiyamae (Japan)
  • Accipiter gentilis marginatus (Italy and the Balkans to Caucasus and n Iran)
  • Accipiter gentilis arrigonii (Corsica, Sardinia)
  • Accipiter gentilis atricapillus (North America. except sw Canada, sw USA and nw Mexico.)
  • Accipiter gentilis laingi (islands of British Columbia. sw Canada.)
  • Accipiter gentilis apache (sw USA, nw Mexico)

Noms étrangers

Voix chant et cris

Habitat

L’autour des palombes habite des milieux variés, des plaines jusqu’aux régions montagneuses (il séjourne en altitude jusqu’à 1600 mètres).

En France, il était assez rare jusqu’en 1970, à présent il est plus commun et se rencontre dans les espaces boisés. Il est abondant dans les bois de feuillus de l’Est et du Centre, et dans toutes les forêts de montagne des Vosges aux Pyrénées. Les vastes forêts sont le domaine de l’autour. Si les proies sont abondantes, il habite aussi bien dans les massifs de conifères (épicéas, pins, mélèzes) que dans les boisements feuillus plus clairs tels que les chênaies et les hêtraies. On le trouve également dans les espaces cultivés et près des agglomérations et des habitats urbains
Répartition : Europe, Amérique du Nord, Maroc, Asie Mineure, Moyen-Orient, Sibérie, Japon

Comportement traits de caractère

Comme la plupart des rapaces, il est très discret en dehors de la période de reproduction. Le couple règne sans partage sur un vaste territoire de chasse pouvant couvrir de 2 000 à 5 000 hectares.

Hormis les oiseaux vivant le plus au nord, l’autour adopte un mode de vie sédentaire. C’est au début du printemps, époque de la parade nuptiale, que l’autour des palombes est le plus facilement observable. La femelle en prend l’initiative : elle s’élève en planant puis descend en piqué au-dessus de la forêt. Parfois mâle et femelle volent de concert au-dessus de leur territoire. Leur vol aux battements d’ailes amples et lents ressemble à une sorte de ballet aérien.

Vol

Battements rapides suivi d’une brève glissade. En vol à voile, ses ailes sont relevées et maintenues au dessus de l’horizontale.

Alimentationmode et régime

Ses proies de prédilection sont les oiseaux de toutes sortes y compris les rapaces de petite taille.

Les pigeons sauvages et domestiques, les tourterelles constituent un menu privilégié. Etourneaux, grives, merles noirs, corneilles, geais sont également des proies appréciées. Plus rarement il chasse des Perdrix grises mais il ne dédaigne pas non plus levrauts et lapins de garenne. Il est capable de chasser des proies de grande taille en raison de son impressionnante puissance, de sa rapidité et son agilité en vol. L’autour chasse à l’affût et capture ses proies par surprise plutôt que de les provoquer en combat ouvert. Il se perche dans l’ombre, prêt à s’élancer ou plane en silence au-dessus des arbres et plonge rapidement pour fondre sur sa proie. A l’aide de ses puissantes serres, l’autour saisit ses victimes et les tue. Il les consomme sur place ou les emporte sur une branche proche pour les plumer et les dépecer. Si la capture est constituée par un animal de forte taille comme un lapin de garenne adulte, il le transporte dans un endroit tranquille, le dévore partiellement et s’envole avec ce qui reste.

Reproduction nidification

Une fois le couple formé, le mâle amorce la construction du nid. Cependant, si un ancien nid se trouve à proximité, la femelle le remet en état et l’utilise.

Il est généralement placé dans un grand arbre, à une hauteur respectable, entre 10 et 30 mètres. Assez haut de rebord, il constitue une forme circulaire de branchages et de brindilles d’environ un mètre de diamètre. Il est garni d’aiguilles de conifères ou de feuilles selon le type de la forêt. C’est en avril-mai que se déroule la ponte de 3 à 4 oeufs couvés uniquement par la femelle pendant une période de 35 à 38 jours. Les jeunes prennent leur envol de 36 à 40 jours après l’éclosion. Ils sont aptes à chasser seuls environ un mois après leur envol.

Distribution

Distribution

Menaces – protection

Pour la sous-espèce endémique de Corse et de Sardaigne, la population totale peut se chiffrer à 100 couples environ. La population en Corse est dans un état préoccupant. Les principales causes de menace sont sa faible population, la disparition (déboisement) et la modification (incendies, pâturage abusif, exploitation forestière, etc) des habitats, la chasse illégale et les pesticides.

Références utilisées

Autres références utiles

Faucon pèlerin

Falco peregrinus – Peregrine Falcon

Faucon pèlerin

Description de la famille

Les Falconidés sont une famille de rapaces diurnes de taille petite à moyenne, comportant les caracaras et les faucons. Falco vient du latin « falx » qui désigne la faux. Il fait référence aux ailes falciformes des faucons, longues, étroites et pointues. Les Falconiformes ont été séparés sys… lire la suite

Description identification

Posé, le Faucon pèlerin paraît « compact », plus court et relativement plus large d’épaules que la Buse variable, il est aussi sensiblement moins volumineux. En fait la femelle a la corpulence d’un gros Pigeon ramier, alors que le mâle, 1/3 plus petit (d’où son nom de « tiercelet ») a celle d’un Pigeon domestique. Ce terme de « tiercelet » est emprunté à la fauconnerie, il désigne à l’origine le mâle du pèlerin, exclusivement, mais depuis plusieurs décennies il est généralisé au mâle de tous les rapaces.
La tête ronde, assez volumineuse par rapport au corps, paraît relativement plus petite chez la femelle que chez le mâle. Elle est noire chez l’adulte, brun plus ou moins sombre ou roussâtre chez les jeunes de moins de 1 an.
Les joues sont marquées d’une large tache noire en forme de « favoris » appelée moustache. Celle-ci – commune à toutes les variétés de faucons – est particulièrement large chez le pèlerin ; la tête noire et les larges moustachesdonnent l’impression que l’oiseau est casqué.
Le bec est courbe, court et pourvu d’une denticulation à la mandibulesupérieure qu’on observe chez tous les faucons. Cette sorte de « dent » permettrait aux faucons de tuer plus facilement leur proie en coupant les ligaments des cervicales et la moelle épinière, lorsqu’ils la mordent au niveau du cou après la capture.
Le plumage des deux sexes est sensiblement le même. Cependant, le mâle est souvent plus clair et bleuté que la femelle dont les couleurs tendent vers le gris-anthracite plus ou moins teinté de brun. Chez la femelle, le contraste clair à la base de la queue est moins marqué que chez le tiercelet. Les parties inférieures sont chamois, ponctuées de « larmes » marron chez les jeunes, blanc à blanc roussâtre et barrées transversalement de noir chez les adultes. Le mâle, plus souvent que la femelle, a la gorge blanche uniforme ou peu marquée, alors que celle de la femelle est généralement parsemée de grosses taches noires. À distance, le mâle paraît donc plus contrasté – blanc et gris – sur les parties inférieures, au contraire de la femelle qui paraît de teinte plus uniforme, claire ou roussâtre, mais fréquemment plus roussâtre que le mâle. Le dos est d’un brun plutôt uniforme chez les jeunes, gris chez les adultes. Le juvénile à l’envol a les tectricessupérieures ourlées de chamois.
La cire du bec, le tour de l’œil et les pattes sont jaune-maïs chez les adultes. Chez les jeunes, les deux premiers sont bleutés. Les pattes sont bleutées ou jaune verdâtre, passant au jaune terne au cours des mois qui suivent l’envol.

Indications subspécifiques 16 sous-espèces

Noms étrangers

Voix chant et cris

Hors période de nidification, le pèlerin est habituellement silencieux, en revanche de mi-février à fin-juin (période de reproduction), et plus particulièrement lors des pariades(février-mars), il est très démonstratif et bruyant. Perchés dans le site de reproduction, le mâle aussi bien que la femelle, émettent des cris longs et traînants qui pourraient constituer le « chant« . En vol ou posés sur l’aire ou ses abords, les faucons produisent de nombreuses émissions vocales brèves et « claquantes » (les fameux « Tsick ») qui indiquent un haut niveau d’excitation, en particulier à l’approche d’un congénère. S’il est dérangé ou se sent menacé durant la période de reproduction, le pèlerin « alarme » : son cri d’alarme est un cri puissant fait de la répétition de « kré, kré , kré… » éraillés.

Habitat

Le Faucon pèlerin est un oiseau rupestre. Il utilise les falaises aussi bien comme point d’observation élevé pour la chasse que pour nicher.

Ses plus fortes densités se trouvent donc dans les régions riches en proies potentielles et où les escarpements rocheux sont nombreux. En France, il est cantonné aux falaises côtières de la Manche, ou le long des fleuves de plaine (vallée de Seine par exemple) et jusque vers 2 000 m d’altitude dans les Alpes. Quand les populations rupestres sont à saturation, le pèlerin investit carrières et constructions humaines élevées, jusque dans les grandes agglomérations ou dans les arbres, pour se reproduire. Il niche même parfois au sol, en particulier dans la toundra arctique.

Comportement traits de caractère

Le Faucon pèlerin est remarquable par ses capacités de vol.
En période nuptiale, les deux partenaires se livrent à des jeux aériens : poursuites, piqués vertigineux, loopings, tout à fait spectaculaires. Lors de piqués verticaux depuis une très grande hauteur, sa vitesse peut dépasser 350 km/h. La femelle, plus lourde, atteint des vitesses encore plus élevées, bien que le tiercelet, du fait de sa petite taille, donne l’impression d’être plus rapide.
En chasse, à la suite d’un vol plané ou d’un vol battu « de placement », qui peut se poursuivre sur plusieurs kilomètres, le faucon referme ses ailes pour l’attaque finale. Ce piqué « ailes fermées » est le plus souvent réalisé selon des angles compris entre 30 et 40-50° sous l’horizontale. Lors de ces attaques, le temps de descente, ailesplus ou moins collées au corps, n’est pas suffisant pour que la vitesse puisse dépasser 150 à 250 km/h. Cependant, il arrive parfois, lors de piqués de chasse verticaux de plus de 1km – très rarement observés – que la vitesse puisse vraisemblablement dépasser les 350 km/h, comme le montrent des mesures faites en soufflerie (Tucker et Cade) ou sur des faucons lâchés depuis un avion (Ken Franklin).

En fin de piqué, la trajectoire est plus ou moins horizontale ou montante, de sorte que la proie est abordée par derrière dans l’angle mort de la queue.
Si la proie n’a pas repéré l’arrivée du faucon, elle est soit liée – c’est à dire prise directement dans les serres – soit buffetée – c’est à dire frappée au passage par les serres tendues en avant, et non pas avec le bréchet comme cela a pu être dit parfois. Dans ce cas le faucon, après une « ressource », pique de nouveau pour récupérer la proie en train de tomber. En tous cas dans les derniers mètres, le faucon se redresse presque perpendiculairement à la trajectoire, serres tendues en avant atteignant le niveau du bec (ce mouvement provoque un bruit de « souffle » très puissant et impressionnant). Si la proie est buffetée, elle est tuée voire disloquée par le choc. Si elle est liée, le contact reste assez violent pour que l’oiseau capturé soit tué ou étourdi sous le choc. Dans tous les cas, après la capture, la proie est mordue au cou pour être tuée. Quand elle est de petite taille, elle peut être plumée et mangée en vol, sinon le faucon la transporte jusqu’à la falaise pour ce faire. Quand le faucon est rassasié et que sa proie n’est pas totalement consommée, les restes sont cachés dans une anfractuosité ou derrière une touffe de végétation dans la falaise.
Le taux de réussite des attaques varie considérablement d’une région et d’une période de l’année à l’autre. Les plus forts taux – environ 1 prise pour 5 à 10 attaques – sont observés lors d’attaques au dessus de plans d’eau où les proies n’ont pas de refuge possible. mais généralement, le taux de capture est plus proche d’une prise pour 15 attaques, en moyenne.

Les couples sont très attachés à leur territoire, mais ce sont surtout les mâles – les tiercelets – qui sont les « propriétaires » du site et qui le défendent contre les intrus. Les femelles quant à elles sont moins attachées au site et peuvent selon les cas changer de site et de partenaire d’une année à l’autre. En revanche du fait de leur forte corpulence, se sont surtout elles qui défendent le site et la nichée contre les intrusions de prédateurs potentiels. Les attaques défensives sont généralement accompagnées de cris d’alarme, alors que les attaques territoriales vis à vis d’un autre pèlerin sont accompagnées de « tsick » sonores et répétés. Qu’elles soient territoriales ou défensives, quand les 2 partenaires sont présents dans le site, ils participent tous deux aux attaques, le tiercelet étant le plus agressif vis-à-vis d’un autre tiercelet et restant plus en retrait quand il s’agit d’une attaque défensive interspécifique.

Vol

En vol battu, les ailes coudées vers l’arrière (en forme de lame de faux) paraissent pointues. Les battements d’ailes sont rapides – 5 à 6 par seconde – et de faible amplitude quand il s’agit d’un vol de déplacement ordinaire.

Ce vol est entrecoupé de courts planés. Au contraire quand il s’agit d’un vol d’attaque, les battements, tout aussi véloces, sont de très grande amplitude et accélérés jusqu’au moment où le faucon replie les ailespour le piqué terminal.
En vol plané, si le vent est assez portant, les ailes sont coudées vers l’arrière, la queue pratiquement fermée ; l’oiseau présente alors l’allure d’une grande hirondelle, ou selon la comparaison de Paul Géroudet, la forme d’une ancre de marine. En revanche si le vent est moins portant, la queue est totalement déployée en éventail et les ailes pratiquement droites à l’horizontale du dos, l’oiseau a alors l’aspect d’une croix. Chez les femelles, plus lourdes et « denses », le bout de l’aile fait souvent un angle en pointant vers le haut à partir du poignet.

Alimentationmode et régime

Il n’est pas possible de donner un régime bien précis, celui-ci variant considérablement d’une région et d’une période de l’année à l’autre.

Ornithophage, le pèlerin ne chasse pratiquement que des oiseaux capturés en vol. Toutefois il lui arrive, comme beaucoup d’autres faucons, de capturer aussi de gros insectes en vol – hannetons par exemple – ou des chauves-souris et de façon anecdotique des rongeurs.
Le mâle, plus petit, se contente de proies dont la taille varie de celle de la mésange à celle du geai, voir du Pigeon colombin.
La femelle, plus corpulente, capture des proies dont la taille varie de celle du merle à celle du Pigeon ramier, rarement plus gros. La capture de canards, ou même d’oies et de hérons, a été mentionnée, mais ces captures sont tout à fait exceptionnelles et le fait d’oiseaux nordiques – plus corpulents – sur leur parcours migratoire, donc non « tenus » de ramener à la falaise la proie qui est mangée sur place. Ces proies exceptionnelles mises en avant ont souvent donné une fausse idée de la réalité du régime alimentaire du Faucon pèlerin en surestimant ses capacités de chasseur.

Reproduction nidification

En France, le cantonnement des couples débute avec les premiers beaux jours de février (quelquefois mi-janvier), et culmine début mars. Les accouplementscommencent environ 2 à 3 semaines avant la ponte. Comme les nocturnes, les faucons ne construisent pas de nid. Ils pondent à même le sol sur une vire, dans un trou, une niche, ou un ancien nid de grands corbeaux ou d’un autre rapace. Le substrat sableux ou terreux qui recouvre le sol est gratté par l’un ou l’autre des deux adultes. Dans une falaise, plusieurs « emplacements » sont grattés, aussi bien par le mâle que la femelle, mais c’est à la femelle que revient, en dernier recours, le choix de pondre dans l’une ou l’autre des « coupes de grattage » qui deviendra « l’aire« .

La ponte comporte 3 à 4 œufs, plus rarement 2 ou 5 (jusqu’à 6 exceptionnellement, seulement 2 cas connus). Les œufs, de couleur marron rougeâtre, sont pondus toutes les 48 à 72 heures. Si la ponte est détruite dans les premiers jours de l’incubation, une ponte de remplacement peut débuter 15 jours plus tard (capacité qui a été mise à profit lors du « projet pèlerin », initié en 1974 dans le Jura pour accroître la productivité naturelle de la population de faucons, décimée par la contamination par les organochlorés et les « désairages »).

Dans les quelques jours qui précèdent la ponte, le ventre de la femelle est gonflé et l’oiseau ne vole plus guère, elle est nourrie par le tiercelet.
L’incubation dure 30 jours, elle est assurée, grosso-modo, pour 2/3 du temps par la femelle et pour 1/3 par le mâle. Elle débute à la ponte de l’avant dernier œuf (en général le 3ème) de sorte que les poussins éclosent pratiquement tous le même jour à 24 heures près. À l’éclosion, les poussins sont recouverts d’un premier duvet blanc très fin, qui sera remplacé par le deuxième duvet, beaucoup plus dense et épais, à partir du 15ème jour. Au cours de leur première semaine, il n’y a pas de différence de taille entre mâles et femelles.
L’élevage :
Si les conditions météorologiques sont bonnes, la femelle ne quitte pas ses jeunes durant la première semaine. Elle reste sur eux pour les garder au chaud, plus ou moins allongée et de plus en plus redressée au fil des jours. Si tout se passe normalement, le mâle chasse et apporte les proies à l’aire. C’est la femelle qui dépèce et distribue la nourriture, mais le mâle est tout à fait capable d’assurer aussi cette tâche, quand la femelle le laisse faire.
Vers le 15ème jour, les jeunes se couvrent du 2ème duvet, dont ils sont entièrement recouvert le 20ème jour. Ce duvet très dense et épais, permet aux fauconneaux de résister par eux même aux faibles températures. La femelle les laisse alors de plus en plus souvent et longtemps seuls tout en restant à proximité pour les protéger le cas échéant, à la condition que le mâle s’acquitte correctement de sa tâche, l’apport de proies. Si pour une raison quelconque – tiercelet mauvais chasseur,  » paresseux « , conditions météorologiques défavorables – la femelle peut quitter le site et aller chasser par elle-même. La nichée laissée sans protection est alors à portée d’autres prédateurs, le Grand Corbeau, entre autres.
On a observé quelquefois qu’une deuxième femelle, généralement une immature, se fasse accepter par le couple nicheur et participe aussi bien à l’incubation qu’au nourrissage des jeunes.

Distribution

Distribution

Le Faucon pèlerin est cosmopolite. On le trouve dans toutes les parties du monde, exceptées les régions à très faible ou très forte hygrométrie (déserts secs et froids de l’arctique, secs et chauds du Sahara, Gobie et Australie centrale). Dans ces régions à faible hygrométrie, il est remplacé par les faucons « de désert », les hierofalcos (Faucons gerfaut, sacre, lanier, laggar, brun, de prairie). Dans les forêts tropicales humides et la Nouvelle-Zélande, sa niche écologique est occupée par des espèces voisines, mieux adaptées à ces conditions climatiques particulières (Faucon à poitrine orangée en Amazonie, Taita en Afrique Équatoriale ou Faucon de Nouvelle-Zélande).

Menaces – protection

Dans les années soixante, l’usage massif de pesticides organochlorés en agriculture – DDT, Heptachlore, Lindane, etc… – a entraîné un déclin spectaculaire de l’espèce dans la plupart des régions du globe. En France, le pèlerin ne subsistait plus que dans les régions montagneuses les moins touchées par la pollution chimique – Jura, Alpes, sud du Massif Central, Pyrénées, Corse.
De nos jours, le prélèvement des œufs et des jeunes pour leur utilisation et leur commerce a pratiquement disparu grâce au bannissement des pesticides organochlorés et à la reproduction des rapaces en captivité qui permet de satisfaire à la demande.

Aujourd’hui, la plus grande menace est l’envahissement des sites de nidification traditionnels par des activités touristiques à caractère sportif – escalade, vol libre, etc… Autrefois inaccessibles, les sites les plus remarquables, ceux qui précisément ont permis à l’espèce d’échapper à l’éradication, deviennent le terrain de jeu de citadins en mal de nature ou de sensations fortes.

De plus, l’expansion accélérée des populations de Grand-duc d’Europe constitue un facteur naturel aggravant. Les couples cantonnés, perturbés par la présence du grand nocturne, abandonnent la ponte et disparaissent du site, soit parce qu’ils tentent d’échapper à la prédation, soit parce qu’ils sont tombés sous ses serres.
Cette situation ne serait pas catastrophique – le grand-duc et le pèlerin se côtoient depuis des millénaires – si les pèlerins disposaient encore des sites « refuges » leur permettant d’échapper à la prédation. Malheureusement, ces « refuges historiques » sont aujourd’hui bien souvent « stérilisés » par les activités de plein air mal contrôlées.

Iconographie

Références utilisées

Autres références utiles

QRcode Faucon pèlerinFiche créée le 04/02/2012 par René-Jean Monneret
publiée le 2012-02-04 18:00:00 – modifiée le 2017-01-30 20:22:56 © 1996-2019 Oiseaux.net

Épervier d’Europe.

 

IRAN ( 27/09/2007 )Série WWF : La Grue de Sibérie

      

 

Série oiseaux :                                                                                                                        Le 27 Septembre 2007 la Poste de la République Islamique d’Iran a procédé , en collaboration avec le Fond Mondial de la Protection de la Nature « WWF » à l’émission d’une série de  04 timbres dont la valeur  faciale est de 650 R chacun et ou est représentée  une espèce  d’oiseau particulièrement menacée.Il s’agit de la Grue de Sibérie,une espèce de grands échassiers de la famille des Gruidae.

Michel catalogue # 3067-3070

Grue de Sibérie
Grus leucogeranus

Ordre des Gruiformes – Famille des Gruidés

INTRODUCTION :
La Grue de Sibérie est aujourd’hui la grue la plus rare de la famille des Gruidés. Cette grue toute blanche est menacée par la dégradation et la perte de son habitat. De plus, la migration est très longue et émaillé d’embuches comme la chasse dans certains pays traversés, et le passage de l’Himalaya.
Des mesures de conservation et de protection sont actives, mais le plus grand espoir réside dans la sécurisation du corridor de migration dans l’ouest de l’Asie, avec l’aide des pays concernés.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 140 cm
Envergure : 210-230 cm
Poids : 4900-8600 gr

La Grue de Sibérie a le plumage entièrement blanc, excepté les rémiges primaires qui sont noires et visibles uniquement en vol et au cours des parades.
Sur la tête, la peau nue du front, de la face et des côtés de la tête est rouge sombre, formant une sorte de masque depuis le bec jusqu’en arrière des yeux.
Le long bec est noirâtre et rouge foncé. Les yeux sont jaune pâle. Les pattes et les doigts sont rose rougeâtre.
Les deux sexes sont semblables, mais le mâle est légèrement plus grand, et la femelle a en général le bec plus court.
Le juvénile a la face emplumée, le plumage chamois ou cannelle et le bec plus clair. Il atteint sa maturité sexuelle à trois ans.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
La Grue de Sibérie est divisée en trois populations distinctes.
La population de l’Est se reproduit dans le nord-est de la Sibérie, et hiverne près du fleuve Yangtsé en Chine. C’est la plus grande population.
La population centrale se reproduit dans l’ouest de la Sibérie, et hiverne au Rajasthan en Inde, Keoladeo (Bharatpur), et dans d’autres zones humides en Inde.
La population de l’ouest (la plus petite avec dix grues) se reproduit dans le nord-ouest de la Russie, et hiverne le long de la côte sud de la Mer Caspienne en Iran.
Toutes ces grues migrent sur de longues distances, et parcourent entre 5000 et 6000 kilomètres au cours desquels elles doivent traverser l’Himalaya et subir la pression de la chasse dans certains pays.

HABITAT :
La Grue de Sibérie est plus aquatique que les autres grues. Cette espèce se reproduit, se nourrit et dort dans les zones humides comprenant les zones de marées, les marais, les dépressions humides largement découvertes dans les plaines de la toundra et la zone où toundra et taïga se rejoignent.
Pendant les migrations, les haltes migratoires se font dans des zones humides isolées.
Les aires d’hivernage  sont similaires et consistent en eaux peu profondes et vasières près des lacs saisonniers du Bassin du Yangtsé, alors qu’en Iran et en Inde, les grues fréquentent les retenues d’eau artificielles et les rizières inondées.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La Grue de Sibérie émet des sons plus musicaux que les autres grues, habituellement des cris flûtés.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Grue de Sibérie est omnivore, mais avec un régime plus varié pendant l’été avec des racines et des rhizomes, des graines, des pousses de laîches et autres matières végétales. Elle consomme aussi des insectes, du poisson, des rongeurs et divers petits animaux.
Pendant les migrations et en hiver, le régime est essentiellement végétarien, avec parfois quelques petits animaux aquatiques selon les ressources.
Elle se nourrit en pataugeant dans les eaux peu profondes, et en creusant avec son long bec dans les sols humides.

Pendant la saison de reproduction, la Grue de Sibérie effectue des parades nuptiales similaires à celles des autres Gruidés. Les couples crient à l’unisson, émettant des séries de sons coordonnés. Tout en criant, la grue se tient debout, la tête jetée en arrière sur le dos et le bec pointé vers le ciel. Le mâle relève ses ailes au-dessus de son dos pendant ces cris, alors que la femelle garde les ailes collées au corps.
Les parades sont initiées par le mâle. Les deux partenaires crient ensemble et commencent à danser, se faisant des courbettes, sautant, courant et battant des ailes, et se saisissant d’un bout de bois ou de n’importe quel morceau de végétation pour le lancer en l’air.
Comme chez les autres grues, ces comportements sont utilisés pour les parades nuptiales, mais aussi dans la vie courante pour renforcer les liens du couple et calmer les tensions.

La Grue de Sibérie vole très bien et parcourt des distances considérables avec un vol puissant, et en utilisant au maximum les courants thermiques pour planer sans efforts.
Le pigment noir des rémiges primaires renforce la structure des plumes, ce qui se révèle très efficace pendant les longues migrations.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La Grue de Sibérie se reproduit au printemps, mais la ponte dépend des conditions climatiques.
Cette grue nidifie dans différents types de zones humides. Le nid est un amas aplati fait de végétation, des laîches et des herbes. Cette structure est surélevée de 12 à 15 centimètres au-dessus du niveau de l’eau.

La femelle dépose deux œufs entre fin mai et mi-juin. Les deux adultes partagent l’incubation pendant environ 29-30 jours. Les poussins sont couverts de duvet jaunâtre ou cannelle. Ils sont capables de voler au bout de 70-75 jours après la naissance. Ils sont agressifs entre eux, ce qui entraine une mortalité postnatale très importante.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Grue de Sibérie est considérée comme étant en Danger Critique d’extinction. Trois populations vivent dans des distributions restreintes.
Cette grue est menacée par la dégradation et la perte de l’habitat sur les aires d’hivernage et de reproduction, ainsi que sur les lieux des haltes migratoires.
Le drainage des zones humides, l’expansion de l’agriculture, l’industrie pétrolière et les développements humains sont des menaces très importantes pour l’espèce.
La pression de la chasse au cours des migrations au Pakistan et en Afghanistan affecte aussi les migrateurs.
Les populations sont réellement petites et ont besoin de mesures de protection pour la conservation de l’habitat. La reproduction en captivité est active et a déjà permis de relâcher des oiseaux dans la nature. D’autres mesures sont en cours afin d’aider à la récupération des effectifs de cette belle grue.

Ang : Siberian Crane
All : Schneekranich
Esp : Grulla Siberiana
Ital : Gru siberiana
Nd: Siberische Witte Kraanvogel
Sd: Snötrana

Photographe:

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 3 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal – Lynx Edicions – ISBN : 8487334202

THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge – C.Helm – ISBN: 0713639601

Avibase (Lepage Denis)

BirdLife International (BirdLife International)

ARKive (Christopher Parsons)

International Crane Foundation

Wikipedia, the free encyclopaedia

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ALGERIE ( 02.01.2019 ) :« 2019, Année Internationale du Tableau Périodique des Eléments Chimiques ».

Tableau Périodique des Eléments Chimiques

L’Assemblée Générale des Nations Unies et lors de sa soixante-douzième session, a approuvé la proposition de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), se rapportant à la proclamation de l’année « 2019, Année Internationale du Tableau Périodique des Eléments Chimiques ».Dans sa résolution, l’Assemblée Générale de l’ONU asouligné l’importance de sensibiliser l’opinion mondiale sur l’apport de la chimie dans la promotion du développement durable et surles solutions que peut proposerencore la chimie aux défis mondiaux dans divers secteurs, à l’instar du secteur de l’énergie, de l’éducation, de l’agriculture et celui dela santé, tout en rappelant la contribution dans ce contexte, des principales réalisations achevées jusque-là grâce au calendrier périodique des éléments.Par ailleurs, et pour sensibiliser l’opinion mondiale sur l’importance des sciences fondamentales et afin d’ancrer davantage ces sciences et perfectionner leur maitrise, tout en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie dans les pays en développement et aussi, pour pouvoir progresser à l’avenir dans le domaine de la recherche-développement, l’Assemblée Générale de l’ONU a invité l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, agissant en collaboration avec d’autres organismes compétents et dans la limite des ressources disponibles, à jouer le rôle de chef de file lors de cette Année Internationale du Tableau Périodique des Eléments Chimiques.

Définition du tableau périodique des éléments chimiques :

« Le Tableau Périodique des Eléments », ou « Tableau de Mendeleïev », regroupe tous les éléments chimiques connus, classés en fonction de leur nombre de protons, ou numéro atomique. Les éléments figurants dans la même ligne ou la même colonne ont des propriétés chimiques semblables. Ce tableau est donc un outil particulièrement important dans la chimie et dans les sciences en général.

Le tableau périodique est utilisé dans les écoles et les universités, en sus des recherches scientifiques et ce, afin de déduire les caractéristiques des éléments chimiques et physiques. Il est facile pour les étudiants et chercheursd’inférer les résultats en évaluant l’état d’un élément. Les scientifiques explorent de nos jours, de nouveaux éléments afin de les rajouter aux éléments déjà existants.

Rôle du tableau périodique :

Le tableau périodique des éléments chimiques permet de définir la localisation de l’élément chimique dans parcours/ circuit ou groupe, de reconnaître la constitution électronique de l’atome, de définir le comportement de l’élément chimique et de prévoir les réactions chimiques où l’élément peut exister.

Dessin : Kamar Eddine Krim

Valeur faciale : 25 DA

Format : 43 x 29

Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie.

Procédé d’impression : offset

Document philatélique : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée

Vente 1er jour :  le Mercredi 02 et Jeudi 03 Janvier 2019 dans les 48 Recettes

Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya.

Vente générale : Samedi 05 Janvier 2019 dans tous les Bureaux de poste.

NAMIBIE ( 18.04.1991 ) Espèces menacées d’extinction – Le Zèbre de montagne.

      

Espéce menacées d’extinction

La Namibie à procédé le 18 Avril 1991 en collaboration avec le fond  Mondial WWF à l’émission d’une série de 04 timbres de valeurs faciales respectives  de 20c – 25c – 45c – 60c et concerne une espèce menacée  de disparition .Il s’agit du zèbre de Hartmann qui est une sous-espèce du zèbre de Montagne. Il vit en Namibie et en Afrique du Sud. Son nom lui vient du scientifique et explorateur allemand George Hartmann. Wikipédia

Nom scientifique : Equus zebra hartmannae
Rang : Sous-espèce

 

Zèbre de montagne de Hartmann

Equus zebra hartmannae

Description

Le zèbre de Hartmann est plus petit et plus trapu que le zèbre de Burchell avec qui il partage son aire de répartition dans le nord de la Namibie. Il est également plus densément zébré, surtout au niveau des membres. Son museau et la base de ses sabots sont nuancés de roussâtre. Sa crinière est plus hérissée et moins délimitée que celle du zèbre de Burchell. Les poulains pèsent en moyenne 25 kg à la naissance

 

Mensurations                                                                                                                                                    

Hauteur au garrot : 120 cm à 140 cm

Poids(étalon) : 276 kg – Les vieux étalons peuvent peser jusqu’à 343 kg.

Poids(jument) :240 kg – Les femelles âgées peuvent peser jusqu’à 298 kg maximum.

Comportement

Cette espèce est diurne et active très tôt dès le matin. En été les fortes températures obligent ces animaux à se reposer sous les arbres pour profiter de l’ombre. En hiver par contre ils se réchauffent sur les versants rocheux dès le lever du soleil pour compenser la froideur des nuits namibiennes. La présence d’eau est essentielle à leur survie, s’ils n’en trouvent pas à l’air libre ils sont capables de creuser jusqu’à un mètre de profondeur pour atteindre des sources souterraines. Les zèbres de Hartmann se roulent souvent dans la poussière.

Deux types de groupes sont retrouvés : les groupes composés d’un étalon dominant plusieurs juments, et les groupes de mâles célibataires. Ces derniers constituent en quelque sorte une « réserve » pour le remplacement des étalons. Les célibataires basent leur hiérarchie sur des critères physiques. De nombreux affrontements, généralement peu violents, ont lieu, ce qui permet d’affirmer leur rang. Quand deux troupeaux se rencontrent, les deux étalons peuvent se défier. Les poulains naissent toute l’année, mais généralement durant la saison des pluies (novembreavril), après une gestation de 12 mois. Les parents les protègent farouchement, tuant parfois les prédateurs (hyèneslionschacals…) qui les attaquent. Les petits sevrés sont chassés par les juments qui attendent un nouveau poulain. C’est alors que ces jeunes mâles rejoignent un groupe de célibataires.

Les étalons émettent un grognement ou un cri strident d’alarme. Les célibataires font entendre un cri perçant prolongé en signe de soumission.

Habitat et répartition

Cette espèce vit sur les escarpements accidentés et montagneux, en savanes semi-arides, avec une forte présence de graminées et de nombreux points d’eau. Cette espèce est quasiment endémique de la Namibie, elle n’est donc retrouvée que dans une zone très réduite au sudouestde l’Angola. Il en existe également un groupe dans le Parc transfrontalier du ǀAi-ǀAis/Richtersveld en Afrique du Sud. Il y a quatre populations : depuis la Province de Kunene vers le sud jusqu’au fleuve Ugab, vers l’est jusqu’au district d’Outjo, ainsi que dans le sud-est de Namibe (province) et l’est de Kunene en Angola ; les Montagnes Erongo ; l’escarpement depuis le fleuve Swakop jusqu’aux montagnes Naukluft au sud, et le long du Kuiseb et du Gaub vers l’est, jusqu’au Khomas Hochland ; le Fish River Canyon et les montagnes Huns près du fleuve Orange.

Répartition géographique

Description de l'image Equus zebra.png.

Statut et conservation

La population vivant dans la nature était estimée à 13 000 individus dans les années 1995. Depuis 1998 la population a augmenté pour atteindre 26 000 individus. Par ailleurs, 362 individus vivent dans 47 parcs zoologiques à travers le monde. Cette espèce est considérée comme en danger (« EN ») selon la liste rouge des espèces menacées UICN. Son aire de répartition a été particulièrement fragmentée à cause de l’agriculture et de l’élevage. Autrefois on le trouvait sans discontinuer depuis l’extrême sud-ouest de l’Angola jusqu’au sud du fleuve Orange en passant par tout l’ouest de la Namibie (à l’exception des dunes côtières). Les fortes périodes de sécheresse peuvent avoir un impact très grave sur les populations. La Guerre civile en Angola ayant complètement détruit les terres agricoles, les éleveurs se doivent de trouver de nouvelles terres et donc empiètent sur le territoire des zèbres.

Populations :

  • 1950 : entre 50 000 et 75 000
  • 1992 : approximativement 8 000
  • 1998 : approximativement 26 000
  • 2010 : approximativement 60 000

Photographie

 

Liens externes

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