En 1975 l’inde a procédé à l’émission d’une série da 04 vignettes de valeur faciale 25 – 50 -100 et 200 Roupies ayant pour thème des oiseaux endémiques de ce pays.
Il s’agit du : Indian Pitta (Pitta brachyura) ou Bréve du Bengale ,Black-headed Oriole (Oriolus larvatus) ou le Loriot masqué,Western Tragopan or Western Horned Tragopan (Tragopan melanocephalus), et du Monal Pheasant
Catalogue Michel # 625/28
Brève du Bengale
Pitta brachyura – Indian Pitta
Identification :
Les sexes sont identiques, toutefois les mâles ont en moyenne des ailes légèrement plus grandes que les femelles. Les adultes se distinguent principalement grâce aux étonnants motifs qui ornent la tête : bande noire sur les côtés de la face couvrant les lores, les joues et les couvertures auriculaires, capuchon noir s’élargissant en direction de la nuque, large sourcil chamois virant au blanc et pointant vers le bas du cou. Les parties supérieures (dos, manteau et une grande partie des couvertures alaires) sont vert foncé. Le croupion et la courbe de l’aile affichent une belle couleur bleu azur irisé. La queue est noire avec une large bande terminale bleu foncé. Le dessous est entièrement chamois-cannelle, à l’exception du menton et de la gorge qui sont blanchâtres ainsi que des couverturessous-caudales qui sont écarlates. En vol, la tache circulaire blanche située en plein milieu de l’aileest parfaitement visible. Le bec est brun foncé ou noirâtre, souvent avec du brun rougeâtre sur le culmen. Les pattes et les pieds varient du rose au pourpre-chair.
Les immatures présentent un capuchon légèrement plus sombre, avec des liserés noirs sur les plumes. Les parties supérieures sont brun foncé, contrastant avec le brun plus clair du dessous. Le ventre et les couvertures sous-caudales sont roses. Les jeunes qui viennent de s’envoler ont un sourcil bien visible mais faiblement coloré. La tache écarlate sur le bas du ventre est à peine perceptible. La mandibule inférieure et la pointe du bec sont orange ou rouge éclatant.
Chant :
Le cri est un double sifflement clair ‘ouiit-tiou’ ou ‘ouiit-pyou’. Occasionnellement, il se transforme en une triple-note ‘hh-ouit-ouiyou’. Il est émis principalement à l’aube ou au crépuscule à partir d’un petit arbre ou d’un buisson. Il est parfois produit à partir du sol et répété à 3 ou 4 reprises avant que l’oiseau ne se déplace et trouve un autre perchoir bien exposé. Ce cri est souvent accompagné de notes disyllabiques, rauques et bouillonnantes. Pendant la période de reproduction, l’activité vocale est particulièrement importante pour ce qui concerne une brève. Les cris sont répétés 3 ou 4 fois toutes les 10 secondes et peuvent durer 5 minutes sans discontinuer. Dans les territoires hivernaux, les brèves du Bengale continuent à appeler le matin et à la tombée de la nuit. Les brèves des territoires voisins répondent à leurs cris. Au Sri Lanka, ces cris sont imités par les drongos du genredicrourus et par les verdins à front d’or (Chloropsis aurifrons).
Habitat : Dans leur aire de nidification, les brèves du Bengale fréquentent les forêts d’arbres à feuilles persistantes ou caduques, avec un sous-bois dense, généralement dans des régions de plaines et de collines. On les trouve localement jusqu’à 1200 m, mais elles peuvent grimper occasionnellement jusqu’à 1700 m quand elles hivernent au sud de l’Inde. Dans le nord du Pakistan, les brèves du Bengale ont la réputation de nicher pendant la mousson dans des ravins humides, exclusivement dans des zones de buissons épais entre 450 et 780 mètres. Dans d’autres régions, elles accordent leur préférence aux zones dominées par les buissons épineux du genre carissa, aux jungles de bambous ou aux forêts composées de sals et de chênes. Pendant les averses de pluie, les brèves du Bengale peuvent séjourner à n’importe quel endroit de leur aire de nidification. Lorsqu’elles sont de passage, elles peuvent fréquenter une grande variété d’habitats, surtout si la migration a été interrompue pour cause de brume ou de brouillard. Au Sri Lanka, certains oiseaux ont été aperçus au-delà de 1800 mètres, bien qu’ils passent généralement l’hiver à des altitudes bien plus modestes. Dans leuraire d’hivernage, les brèves du Bengale fréquentent les zones forestières, les petites parcelles boisées et les taillis. Occasionnellement, elles s’installent dans des jardins bien pourvus d’arbres.
Les brèves du Bengale vivent exclusivement sur le subcontinent indien où elles sont assez largement répandues. Elles possèdent deux aires bien distinctes : pendant la période de nidification (mai à août), elles séjournent dans le nord de l’Inde, de l’Himachal Pradesh, du sud du Népal, du Sikkim Méridional et des collines de la région d’Islamabad jusqu’aux plaines centrales bien plus au sud que Delhi. Le reste de l’année et pendant la saison hivernale, elles migrent au Sri Lanka et dans le sud du continent, au-dessous du parallèle marquant le 16ème degré de latitude nord
Comportements : Les brèves du Bengale recherchent leur nourriture à la façon de grives, farfouillant dans la litière de feuilles et creusant dans le sol humide pour déloger des insectes et des vers de terre avec leur bec. Dès qu’elles sont effarouchées, elles prennent leur envol et rejoignent un perchoir dans les arbres où elles attentent immobiles que le danger soit passé avant de regagner le sol. Elles agitent régulièrement la queue dans un mouvement lent de haut en bas quand elles se restaurent, se perchent dans les branches basses des arbres ou émettent des cris. Au Sri Lanka, les brèves du Bengale ont pris l’habitude de déployer momentanément leur queue et leurs ailes pour dévoiler la tache blanche de leurs primaires qui ne sont habituellement visibles qu’en vol. Cette attitude a été observée particulièrement lorsqu’un rival pénètre sur son territoire ou lorsque son attention est alertée par un danger. Les brèves du Bengale secouent leur tête en avant et en arrière lorsqu’elles émettent les premières notes de leur chant.
Elles défendent vigoureusement leur territoire, même pendant la période hivernale. Au Sri Lanka, les mâles sont très agressifs et poursuivent avec acharnement leurs congénères. Au mois de mai, dès que les oiseaux sont de retour sur leurs lieux de nidification, les brèves du Bengale commencent à émettre leurs cris territoriaux. Peu de temps après la nidification, les adultes effectuent un mue totale de leur plumage, généralement en août et en septembre. Les brèves du Bengale subissent la prédation desrapaces locaux (éperviers shikras, milans noirs) pendant qu’ils sont dans leurs quartiers d’hiver, dans le sud du continent indien. Selon certains observateurs (Daniels), cette prédation n’affecte pas tous les individus mais uniquement ceux qui sont malades ou de faible constitution. Les corbeaux du genre corvus poursuivent également en vol et tuent les brèves du Bengale. La encore, ce n’est pas une pratique courante et les corbeaux s’en prennent surtout aux brèves qui ont trouvé refuge dans les habitations ou se sont aventurées en dehors du couvert.
Nidification : La saison de nidification se déroule principalement de mai à juillet, bien qu’on ait trouvé des oeufs aussi précocement que le 27 Avril. La période de reproduction, déjà assez longue, peut se prolonger en août et en septembre. Au Gujarat, la période d’activité la plus intense a lieu de juin à août. Les brèves du Bengale nichent parfois à terre, à l’abri d’un buisson épais, mais la plupart du temps, le nid est situé dans un petit arbre du genre sal (shorea robusta) ou dans un buisson épineux du genre carissa. Il est placé habituellement à la fourche d’une branche, entre 3 et 9 mètres au-dessus du sol, souvent bien en évidence. Le nid est une large structure en forme de globe dont le socle massif est composé de bâtons de bois. L’entrée est située à une extrémité. Les nids placés dans les arbres ont une fondation robuste alors que ceux qui sont installés à terre reposent sur une plate-forme plus modeste. Le nid en lui-même mesure 20 cm de long, 15 cm de Large, et 15 cm de hauteur. Le trou d’entrée est plutôt large et mesure 10 cm de diamètre. Les matériaux utilisés sont très variables : feuilles, bandelettes d’herbes, mousses et brindilles. La garniture intérieure est composée d’herbes, de feuilles de bambous et, dans certaines régions du centre de l’Inde, de feuilles de tamaris et de racines.
La ponte comprend généralement 4 ou 5 oeufs, éventuellement 6, que les deux parents couvent à tour de rôle. Les oeufs sont larges et de forme ovale. ils sont excessivement brillants, de couleur blanche avec parfois une légère teinte rosâtre ; lacoquille est recouverte de petites taches éparses violet terne ou violet-brun presque noir. Sur la plupart des oeufs, les taches sont concentrées sur la partie la plus large et elles sont plus clairsemées ailleurs. Les lignes entortillées si caractéristiques des oeufs de la majorité des autres espèces de brèves sont ici souvent absentes.
Régime : Les brèves du Bengale consomment une grande variété d’insectes, en particulier les fourmis et les larves. Elles ingurgitent également des petits escargots, des vers de terre et des mille-pattes. Elles sont particulièrement friandes de termites. Dans la proximité des villages, elles extraient des larves de diptères des excréments humains. Elles mangent des larves de coléoptères qu’elles trouvent dans le fumier. Pendant leur séjour au nid, les oisillons reçoivent un grand nombre d’orthoptères, notamment des criquets de la famille des gryllotalpidés.
Distribution :
Synonymes : pita devítibarvá (cs), Indisk Pitta (da), Neunfarbenpitta (de), Indian Pitta (en), Pita India(es), bengalinpitta (fi), Pitta indiana (it), インドヤイロチョウ (ja), Indiapitta (nb), Negenkleurige Pitta(nl), kurtaczek bengalski (pl), Синекрылая питта(ru), pita pestrá (sk), Indisk pitta (sv), 蓝翅八色鸫 (zh)
Sources :
Autres liens :
D’après Buffon : Les Breves
Iucn
Birdlife
Black-headed Oriole
Oriolus larvatus – Loriot masqué
Black-headed oriole
Oriolu s larvatus
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Photo de Gerda van Schalkwyk ( Flickr ) |
Nom commun:
black-headed oriole (fr) ; papa-Figos-de-cabeça-preta (pt); loriot masqué (fr) ;Oropéndola e nmascarada (s); m askenpirol (de)
Taxonomie:
Ordre Passeriformes
Famille Oriolidés
Plage:
Cette espèce se trouve en Afrique sub-saharienne, spéci allié en Afrique orientale, de l’Ethiopie jusqu’à l’Afrique du Sud, mais aussi en Angola et au nord de la Namibie en Afrique de l’Ouest.
Taille:
Ces oiseaux sont de 23 à 27 cm de long et pèsent 60-70 g .
Habitat:
Cette espèce est présente dans la plupart des bois et forêts habi tats au sein de sa gamme, en particulier dr y forêt et les savanes s. Ils se trouvent également dans les mangroves, les garrigues, le long des rivières et des ruisseaux, des pâturages, des plantations, des terres arables et aussi dans les zones urbaines.
Régime alimentaire:
Les alimentations à tête noire oriole d’insectes, de fruits ., baies, graines et de nectarT hey sont connus pour prendre les abeilles, les chenilles, les libellules, les demoiselleset les termites ailés, les figues, les olives, les os des pommes, des graines deBrachychiton et le nectar d’ aloès , Greyvillea et Erythrina latissima . Elevage: . Ces oiseaux se reproduisent en Septembre-Février Le nid est une profonde coupe faite de lichen, mousse, vrilles et herbe tissés ensemble , placé entre les tiges d’une fourche dans une branche horizontale d’un arbre, 6-9 m au-dessus du sol. La femelle pond 2-3 œufs roses avec des taches brunes et grises, qui sont incubés pendant 14-16 jours. Les poussins quittent le nid 14-18 jours après l’éclosion.
Conservation:Statut UICN – LC (Préoccupation mineure) Cet oriole à tête noire a une aire de reproduction très grande et est commun à relativement commun, mais rare dans le sud-est de l’Ethiopie. Cette population est soupçonnée d’être élargit sa gamme avec le développement urbain, car ils s’adaptent facilement aux environnements urbains.
Tragopan de l’Ouest(melanocephalus Tragopan)
Le plus sombre de tous les tragopans (4) , les mâles de cette espèce sont la plupart du temps de couleur gris-noir, richement tacheté de noir rondes, bordées de points blancs (5) , et possèdent un collier rouge bien visible, au haut de la poitrine, et la peau du visage (2) . Comme tragopans autres, les mâles disposent également d’un court de crête le long de leur sommet, deux couleurs vives cornes charnues qui deviennent érection pendant la parade nuptiale, et un dossard aux couleurs éclatantes, comme le pan qui pend de la gorge. Le bleu vif pan a violacés marquages en bas du centre et de couleur rose-rouge correctifs à la marge, avec des indentations bleu pâle, et est développé et exposé pendant la parade nuptiale. Les femelles sont gris brun plus foncé, à la fois au-dessus et au-dessous, et n’ont pas les ornements colorés du mâles (5) .
- Aussi connu sous le nom de tragopan à tête noire, dans l’ouest faisan cornu, Western tragopan cornes.
- Synonymes Melanocephalus Phasianus .
- Espagnol Tragopan de Cabeza Negra, Tragopan Dorsigrís, Tragopan Occidental.
- Taille
- Taille du mâle : 68-73 cm (2)
- La taille des femelles: 60 cm (2)
Espèces apparentées :
Biologie
Les vies occidentales Tragopan dans les fêtes de famille petits (6) , et l’on croit être principalement monogame (5). Couples commencent à se former au début du mois d’ Avril, lorsque les mâles établissent leur territoire ( territoriale ) appel perchoirs, à partir de laquelle ils appellent bruyamment toute la journée (5) , et l’accouplement se produit généralement entre Avril et Juin (7) . Un nid rudimentaire est établie soit sur le sol ou dans les arbres, en utilisant habituellement le nid abandonné d’une autre espèce (7) . Une Couvées de deux à six œufs (4) (7) sont incubés uniquement par la femelle, mais le mâle a tendance à aider les poussins une fois éclos (5) . Toute la famille reste ensemble durant l’automne et l’hiver (7) , et comme les autres tragopans , ils se dispersent à nouveau au printemps, lorsque les mâles délimitent leur territoires une fois de plus (5) .
Le régime alimentaire se compose principalement de feuilles d’arbres et d’arbustes, mais comprend aussi des racines, des fleurs, des glands, des graines, des baies, des larves et des insectes (7) . Tragopans sont des oiseaux timides et méfiants; rapide pour cacher parmi la végétation dense qu’ils habitent si elle est dérangée (6) .
Gamme
Endémique à l’Himalaya occidental du district de Kohistan, dans le nord du Pakistan, à l’est par le Cachemire dans l’Himachal Pradesh et Uttaranchal éventuellement, au nord-ouest de l’Inde (2) .
Habitat
Trouvé lors de la saison de reproduction (Avril à Juin) dans les régions tempérées peu perturbées, forêts de conifères et de feuillus, avec de lourdes de sous-bois, entre 2.400 et 3.600 mètres d’altitude (2) (4) . En hiver, les mouvements Tragopan de l’Ouest vers les ravins herbeux ou arbustive avec une couverture moins de neige, entre 1750 et 2500 mètres d’altitude (2) .
Statut
Classé comme Vulnérable (VU) sur la Liste rouge de l’UICN 2007 (1) et inscrite à l’Annexe I de la CITES (3) .
Menaces
La population qui reste de « l’Ouest tragopan » est en déclin et de plus en plus fragmentée face à la déforestation dans toute son aire de répartition restreinte et de la pression de chasse en cours (2) . La perte d’habitat et la dégradation posent les plus grandes menaces pour cet oiseau, à la suite de l’extraction commerciale du bois, l’abattage des arbres pour la conversion à l’agriculture, la navigation sur des arbustes de sous-bois par le bétail, arbres élagage pour l’alimentation animale et du bois de chauffage collection (2) ( 4) . En outre, la perturbation par les agriculteurs et leurs troupeaux de chèvres et par des humains collecte des champignons comestibles et des plantes médicinales, peuvent gravement nuire à la nidification de cette espèce timide pendant la saison de reproduction (2) (4) . Cet oiseau magnifique est également chassé pour sa viande et son plumage décoratif (2) .
Préservation
L’Ouest tragopan est protégée par la loi en Inde et au Pakistan, et se retrouve dans plusieurs aires protégées, y compris les trois parcs nationaux et dix réserves fauniques (2) (4) . La découverte assez récente d’une importante population à Palas Valley, Pakistan, invité une initiative de conservation majeur dans la région, le projet Jungle Himalaya, avec cet oiseau, avec comme espèce phare (2) (4) . Le projet, qui était une initiative de coopération impliquant BirdLife International / WWF / WPA et le Gouvernement du Pakistan, de promouvoir la participation locale à la conservation par le développement de l’utilisation durable de la forêt comme alternatives aux utilisations perturbatrices telles que l’exploitation forestière (4) . Ce faisan a également fait l’objet de plusieurs enquêtes depuis le début des années 1980 (4) , et fait actuellement l’objet d’un programme d’élevage de conservation à grande dans l’Himachal Pradesh, Inde (2) . Le Pakistan National Wildlife Conseil a également mis en place des installations pour élever les oisillons à partir d’oeufs prélevés dans la nature pour plus tard re-release (6) .
En savoir plus
Pour plus d’informations sur l’ouest tragopan voir:
Références
- Liste rouge de l’UICN (mai 2008) http://www.iucnredlist.org
- BirdLife International (Août, 2006) http://www.birdlife.org/datazone/species/index.html?action=SpcHTMDetails.asp&sid=237&m=0
- CITES (Juillet 2006) http://www.cites.org
- del Hoyo, J., Elliott, A. et Sargatal, J. (1994) Manuel des oiseaux du monde – Les vautours du Nouveau Monde à Pintade. Vol. 2 . Lynx Edicions, Barcelone.
- De la faune du Pakistan (Août, 2006)http://www.wildlifeofpakistan.com/Western_Horned_Tragopan.htm
- PNUE-WCMC (Août, 2006) http://www.unep-wcmc.org/species/data/species_sheets/westernt.htm
- BirdLife International. (2001) oiseaux menacés d’Asie: l’BirdLife International Red Data Book . BirdLife International, Cambridge, Royaume-Uni.
Lophophore resplendissant
Lophophorus impejanus – Himalayan Monal
Le Monal de l’Himalaya, Lophophorus impejanus également connu sous le nom de le Monal faisan ou Impeyan Impeyan ou Danphe, est un oiseau du genre Lophophorus de la famille des faisans, Phasianidae, dans Himalaya. Il est l’oiseau national du Népal, où il est connu sous le nom Danfe, et l’oiseau de l’état d’Uttarakhand, en Inde. Il est de plus très très rare ces jours.
Identification :
Chez le mâle nuptial, le plumage est orné de nombreux et magnifiques reflets métalliques verts, pourpres, rouges et bleus. La queue affiche une teinte cannelle, le croupion est blanchâtre, violet et vert. Le dos vert et violet prolongé par les ailes brun et violet tranche avec la poitrine et les parties inférieures noires La tête verte est surmontée par une huppe de dix plumes spatulées d’une longueur de 10 cm dressées sur le front. Le cou est pourpre, les patteséquipées d’éperon.
Les femelles, bien qu’affichant des couleurs plus ternes restent relativement attractives. Elles présentent un ensemble brun moucheté, avec des rayures noires, blanches et chamois. Leur gorge est blanche et leur huppe assez modeste et discrète. tout comme les mâles, elles possède une zone de peau nue bleue autour des yeux. Les immatures de première année ressemblent aux femelles, ils ont toutefois plus grands et affichent des plumes noires sur le cou et sur la poitrine.
Chant :
Le cri du mâle est un sifflement aigu et strident qui ressemble à celui du courlis. Il peut également être émis par la femelle et par les jeunes. Dans le cas où il est produit par les juvéniles, il est toutefois plus strident et plus aigu. Certains ornithologistes distinguent trois cris chez le lophophore resplendissant, chacun correspondant à une fonction bien déterminée : un cri d’alarme, un cri territorial et un cri d’anxiété émis par le mâle afin de solliciter ses congénères si une éventuelle situation de danger se présente.
Habitat : Au Pakistan, on trouve les lophophores resplendissants dans les régions montagneuses, à une altitude variant de 2400 à 3600 mètres. Ailleurs dans l’Himalaya, ils vivent sur les flancs escarpés proches de la limite des arbres, mais aussi dans de nombreuses vallées, y compris celles plantées de bouleaux. Fréquentant un habitat assez similaire mais moins spécifique que celui du tragopan de hastings, il entreprend tout comme lui, mais à un degré moindre, une migration annuelle vers les vallées de basse altitude. Les deux espèces occupent le même territoire forestier et peuvent être observées dans les mêmes zones tout au long de l’année. Il est cependant peu probable qu’une compétition implacable se soit mise en place pour la recherche de nourriture et comme les impératifs liés au choix du site nidificateur sont légèrement différents, on peut raisonnablement penser que toutes les conditions sont réunies pour une cohabitation pacifique.
Répartition : est de l’Afghanistan, nord-ouest du Pakistan, chaîne de l’Himalaya, Inde, dans le nord-est de l’Assam.
Comportements : Malgré les rigueurs du climat en montagne, le lophophore resplendissant est sédentaire. C’est un oiseau quelque peu grégaire, mais les liens au sein de la bande semblent être assez lâches et n’avoir de véritable consistance qu’en hiver lorsque les troupes évoluent sur un territoire restreint. En automne,les femelles errent seules sur les pentes escarpées en compagnie de leur poussins. En hiver, on assiste plutôt à des compagnies de 20 à 30 individus effectuant leur quête dans les forêts de chênes. Durant cette période un mâle peut faire association avec plusieurs femelles et leurs poussins. Toutefois, la plupart du temps, il fait équipe avec trois ou quatre mâles pendant la période de non-reproduction.
Nidification : En Inde, la saison de nidification dure de la fin avril à la fin du mois de juin. Au nord-est de l’Afghanistan et au Tibet, elle s’étale d’évidence d’avril à juillet, bien qu’on ne possède aucun rapport concret de nid dans cette région. Pendant la reproduction, l’éventail des altitudes occupées est assez large, de 2400 mètres en Inde, rarement au dessous de 2000, et jusqu’à 4500 mètres au cours de la même saison. Les nids sont placés invariablement en région boisée, dans des forêts pourvues de grands arbres mais avec des sous-bois clairsemés. Le nid est un simple grattage situé fréquemment sous un buisson, une roche ou dans la cavité d’un grand arbre. Il est souvent nu bien que les feuilles amoncelées dans la cavité puissent inintentionellement constituer une garniture.
Dans la nature, les pontes de quatre ou cinq oeufs constituent la norme, bien que les couvées de trois oeufs soient également courantes. Il n’y a pas de certitudes à ce sujet, mais il est probable que le mâle ne prenne aucune part à l’incubation des oeufs et à l’éducation des jeunes. L’incubation dure entre 26 et 29 jours, le plus généralement 28. On sait qu’en captivité les femelles entreprennent une ponte de remplacement en cas d’échec de la première couvée. On a peu de renseignements sur les premiers temps de la vie des poussins, on sait simplements qu’ils sont nourris principalement de petits invertébrés pendant les premières semaines et que leur croissance est assez rapide.
Régime : Les insectes terrestres et les tubercules constituent les éléments principaux de l’alimentation du lophophore resplendissant, cependant son régime spécifique peut varier considérablement en fonction des régions. Partout où la neige ne recouvre pas le sol, les oiseaux passent une grande partie de leur temps à creuser avec leurs becs, cherchant apparemment destubercules, des racines et des insectes souterrains. En automne, ils ingurgitent surtout des larvesd’insectes qu’ils délogent sous les feuilles pourrissantes et à d’autres moments de l’année, ils se repaissent de racines, de feuilles, de jeunes pousses d’arbustes et d’herbes, ainsi que de glands, de graines et de baies. Bien qu’en hiver, on l’aperçoive dans les champs de blé et d’orge, il préfère accorder sa préférence aux ravines et aux asticots plutôt qu’aux graines cultivées. Les champignons comestibles, les fraises sauvages, les raisins de corinthe et les pieds de fougères sont également cités comme ressources locales.
La manière de se nourrir du lophophore est très caractéristique : il creuse d’abord un petit trou avec ses pieds, continue à piocher la terre avec son bec en forme de pelle et poursuit son excavation en profondeur jusqu’à ce qu’il rencontre une touffe d’herbe ou de bambou. La dernière opération consiste à mettre à nu les racines. Les lophophores cherchent leur nourriture en petits groupes mais ne se disputent jamais pour consommer les ressources mises à jour de cette manière.
Sources :
Autres liens :
Iucn
Birdlife