TAIWAN (R.O.China) (2006)

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Oiseau en danger d’extinction: Brève migratrice (Pitta nympha).

La poste de la République de Chine a procédé à l’émission d’une série de 04 timbres et un bloc feuillet ou sont regroupés les 04  vignettes .Le théme  est un oiseau en danger d’extinction .Il s’agit de la Bréve migratrice (Pitta nympha).

Justification Cette belle pitta est considéré comme vulnérable parce que sa population est soupçonné d’être en déclin rapide en raison de la déforestation dans son aire de reproduction, principalement pour l’agriculture et le bois, localement aggravé par piégeage pour le commerce cagebird.

Source taxonomique (s) Sibley, CG, Monroe, BL 1990. Distribution et taxonomie des oiseaux du monde . Yale University Press, New Haven, Etats-Unis.

Identification de 16 à 19,5 cm. Petit, aux couleurs vives pitta. Couronne de châtaigniers et de front avec bande noire médiane. Sourcil pâle buffish s’étendant à travers la nuque. Large bande noire à partir lores à la nuque. Vert manteau, scapulaires et le dos et la croupe lumineux bleu et sus-couvertures-. Brun-noir avec img084tache blanche primaires de petite taille. Bleu foncé couvertures primaires, vert foncé couvertures supérieures et médianes et bleu vif couvertures inférieures. Menton blanchâtre, reste inférieures buffish avec évent rouge et une bande de bas-ventre. similaire spp. Blue-winged Pitta P. moluccensis est plus grand avec la couronne buff côtés / sourcil, brillant croupion bleu et sus-caudales-, inférieures chamois profondes et bleu sur toutes les couvertures dessus des ailes. En vol, montre plus tache blanche primaire. Voix Song est clair, siffla -il Kwah kwa-wu , plus long et plus lent que P. moluccensis .

Répartition de la population et Pitta nympha races dans le nord-est de l’Asie dans le Japon , la Corée du Sud , sur le continent chinois et Taiwan (Chine), et hiverne principalement sur ​​l’île de Bornéo, dans l’est de la Malaisie , Brunei et à Kalimantan, Indonésie (BirdLife International 2001). Il a été enregistré lors du passage dans le nord de Taiwan (W. Hsu in litt . 2003), la Corée du Nord , Vietnam , Hong Kong (Chine) et, plus récemment, la Thaïlande (BCST oiseaux enregistrement Comité 2009). Il semble être localisée dans son aire de reproduction, mais se produit à des densités relativement élevées dans certaines localités. Selon les estimations préliminaires basées sur des enquêtes de lecture par le Taiwan espèces endémiques Institut de recherche suggèrent que jusqu’à 2000 personnes peuvent se reproduire à Taïwan (Fang Woei-Horng in litt . 2007). Les relevés dans le Jiangxi (Kadoorie Farm and Botanic Garden 2003), Guangxi (Kadoorie Farm and Botanic Garden, 2002a, b) et Hainan (Kadoorie Farm and Botanic Garden 2001)Provinces, la Chine, a identifié un certain nombre de nouveaux emplacements. Dans l’ensemble, la population est peu probable d’être plus que quelques milliers d’individus et l’on pense être à la baisse, bien que le ministère japonais de l’Environnement, en 2004, le rapport montre qu’il a été enregistré dans un plus grand nombre de places de l’enquête durant la période 1997-2002 enquêtes répartition des animaux japonais par rapport à leurs chiffres 1974-1978 (Y. Kominami in litt . 2007). La population totale est susceptible de tomber entre 3.000 et 5.000 personnes (Wild at Heart Association de défense juridique non daté). Population justification BirdLife International (2001) a estimé la population totale soit pas plus de quelques milliers ou dizaines de milliers de personnes. Ceci est precautionarily placés dans les bandes 2,500-9,999 individus, ce img085qui équivaut à 1,667-6,666 individus matures, arrondis ici pour 1,500-7,000 individus matures. Estimations de la population nationale comprennent: c.100-10, 000 couples reproducteurs et c.50-1, 000 individus sur la migration en Chine, c.100-10, 000 couples reproducteurs et c.50-1, 000 individus sur la migration à Taiwan, c.100-10, 000 couples reproducteurs et c.50-1, 000 individus sur la migration en Corée et c.100-10, 000 couples reproducteurs et c.50-1, 000 individus sur la migration au Japon (Brésil 2009). justification Tendance Un certain nombre de pressions au sein de répartition de l’espèce sont de conduire la perte d’habitat et conversion, dont les effets sont aggravés par la pression de piégeage local. En conséquence, l’espèce est soupçonnée d’être en déclin rapide. Écologie Elle se reproduit dans les forêts subtropicales, où sa répartition localisée suggère qu’il a des exigences d’habitat spécialisés. Saison de reproduction pic à Taiwan en mai et Juin. Au Japon, il se reproduit principalement dans les forêts sempervirentes feuillues près de la côte (la plupart du temps en dessous de 500 m), même si la reproduction a été observée dans les plantations et l’espèce semble pouvoir être adapté aux habitats forestiers modifiés. En Corée du Sud, il se reproduit dans les forêts denses humides et des forêts de feuillus près de la côte, jusqu’à 1.200 m. Le nid est habituellement construit dans les crevasses ou de feuillages 1-5 m au-dessus du sol. Il se nourrit parmi les feuilles mortes pour les invertébrés, qui prennent aussi parfois des serpents, des lézards et de petits rongeurs (Wild at Heart Association de défense juridique non daté).

Menaces La principale menace est la déforestation extensive des plaines dans son aire de reproduction, en particulier pour le développement et l’extraction de gravier (Wild at Coeur Legal Defence Association non daté). Dans le sud-est de la Chine, la plupart des forêts a été effacée ou modifiée par la conversion des terres img087agricoles et l’exploitation forestière pour le bois. Les feux incontrôlés ont encore réduit la couverture forestière restante. La superficie des forêts au Japon augmente progressivement, mais forêt mature est rare et le plus, c’est la régénération des forêts secondaires et les plantations coupées sur un cycle de 15 à 30 ans. Il a été largement pris au piège pour le commerce des oiseaux dans le passé à Taiwan et la chasse est une menace en Chine. Les perturbations humaines est un problème de Taiwan, la Corée du Sud et en particulier sur ses lieux de reproduction au Japon, où l’espèce souffre de perturbations photographes (Yukihiro Kominami in litt . 2007)



. Huben-Hushan IBA dans Yunlin, Taïwan, prend en charge la plus grande population de reproduction connue de l’espèce, mais il est sérieusement menacé par le projet de barrage Hushan proposée, qui inonderait 422 ha d’habitat essentiel. Malgré l’opposition de groupes de conservation de ce projet n’a pas été arrêté et les perturbations sur le chantier a vu le nombre d’oiseaux nicheurs tomber à 18 en 2007, contre 32 l’année précédente (Fang Woei-Horng in litt . 2007). Mesures de conservation en cours CITES Annexe II. Elle est protégée en Chine continentale, Taiwan, le Japon, la Corée du Nord et Corée du Sud. Il se produit dans un img086certain nombre d’aires protégées à travers sa gamme, notamment Keoje île Monument Naturel, le site de reproduction principal en Corée du Sud. BirdLife International et le Wild Bird Fédération de Taiwan ont réussi à faire pression contre l’extraction de gravier à Huban-Hushan IBA dans le passé et sont actuellement une campagne contre le projet de barrage Hushan proposé sur le même site. Mesures de conservation proposées Enquête sur son aire de reproduction pour établir taille de sa population, répartition et la présence dans les zones protégées. La recherche de son écologie, y compris ses besoins en habitat, dans le but de développer des régimes appropriés de gestion forestière dans les espaces protégés où il est présent. Protéger les zones restantes de forêt où cela et d’autres espèces menacées se produisent et s’assurer qu’ils sont convenablement gérés. Assurer une protection adéquate des forêts dans les aires protégées existantes détenant cette espèce et d’empêcher la chasse et le piégeage en leur sein. Continuer de faire pression contre le projet de barrage Hushan proposé.

Références Fellowes, JR; Chan, BPL; Lau, MWN; Ng Sai-Chit; Hau, BCH 2001. Rapport d’évaluation rapide de la biodiversité dans la réserve naturelle de Jianfengling, sud-ouest de Hainan, 1998 et 2001 . Kadoorie Farm and Botanic Garden Corporation, à Hong Kong.

BirdLife International. 2001. Menacé oiseaux d’Asie: l’BirdLife International Red Data Book . BirdLife International, Cambridge, Royaume-Uni

Wild at Heart Association de défense juridique, Taïwan. non daté. La question du barrage Hushan .

Comité BCST enregistrement oiseaux. 2009. Fée Pitta: une surprise à Bangkok banlieue. Société de conservation des oiseaux de Thaïlande Bulletin 26 (2): 14.

Sources sur le web D’autres informations de comptes détaillés des espèces d’oiseaux menacées d’Asie: l’BirdLife International Red Data Book (BirdLife International 2001).

Entendre les bruits de cette espèce de xéno-canto, la base de données communautaire de l’oiseau partagé sons du monde entier.

Voir les photos et vidéos, et entendre les sons de cette espèce provenant de la collection d’oiseau d’Internet

Texte compte compilateurs Benstead, P., Bird, J. Crosby, M. Khwaja, N., Peet, N., Taylor, J.

Contributeurs Hsu, W., Kominami, Y., Woei-Horng, F.

Liste rouge de l’UICN des évaluateurs Butchart, S., Symes, A.

Citation recommandée BirdLife International (2013) Fiche d’information Espèce: Pitta nympha . Téléchargé à partir http://www.birdlife.org le 25/02/2013. Citation recommandée pour les fiches pour plus d’une espèce: BirdLife International (2013) UICN pour la Liste rouge des oiseaux. Téléchargé à partir http://www.birdlife.org le 25/02/2013.

Cette information est basée sur, et mises à jour, les informations publiées dans BirdLife International (2000) Menace des oiseaux du monde. Barcelone et Cambridge, Royaume-Uni: Lynx Edicions et BirdLife International, BirdLife International (2004) Menace des oiseaux du monde 2004 CD-ROM et BirdLife International (2008) Menace des oiseaux du monde 2008 CD-ROM. Ces sources fournissent des informations pour les comptes espèces pour les oiseaux sur la Liste rouge de l’UICN.

Pour fournir de nouvelles informations à mettre à jour cette fiche ou de corriger les erreurs, s’il vous plaît email BirdLife

Pour participer aux discussions sur l’évaluation de l’état Liste rouge UICN des espèces d’oiseaux endémiques, s’il vous plaît visitez BirdLife Forums d’oiseaux menacées .

Ressources supplémentaires pour cette espèce

UKRAINE (20.09.2007) Série oiseau.

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Pélican blanc

– En collaboration avec le WWF (Fond Mondial pour la Nature la Poste d’Ukraine a procédé  à l’émission d’un bloc de 04 Timbres de valeur ( 70K- 150K – 250K et 350K) et ayant pour théme le Pélican blanc  un oiseau en danger d’extinction.

Catalogue Michel #Mi 897C/900C Zf

Pélican blanc

Pelecanus onocrotalus – Great White Pelican

Identification :
Pélican blancCe très gros oiseau ressemble beaucoup à son cousin, le pélican frisé(Pelecanus crispus). Le pélican blanc en diffère cependant par son plumage qui est entièrement blanc, excepté les grandes plumes noires des ailes, visibles par dessous en vol. Mais sa caractéristique la plus remarquable demeure la poche de peau jaunâtre sous le bec, d’une capacité de treize litres où il peut stocker jusqu’à 4 kg de poisson. Il possède par ailleurs une paire de pattes rosées à rougeâtres dont les quatre doigts sont réunis par la même palmure. Le mâle est pourvu d’une huppe derrière la tête.

Chant :

Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Généralement silencieux. Dans lescolonies, ils se manifestent cependant par une sorte de grondement.

Habitat : Il fréquente les lacs bordés d’une épaisse végétation palustre en particulier les roselières, les estuaires (un des sites les plus important est celui du Danube), les lacs de steppe en Asie, les lagunes côtières et les marécages.

Répartition : sud-est de l’Europe, Proche-Orient, Asie Centrale, nord-ouest de L’Inde, Afrique Tropicale et Méridionale. Localisé, il est devenu rare en Europe.

Comportements : Le pélican fait preuve de très grandes qualités en vol : c’est notamment un excellentplaneur et il est très gracieux à voir. Sa technique de pêche est très originale : il est en effet adepte de la pêche collective : de nombreux pélicans nagent côte à côte et se rapprochent de la rive, en refoulant les poissons qu’ils capturent avec la poche de leur bec. Contrairement à sa réputation, il ne plonge guère. Les jeunes trouvent leur nourriture dans la poche et dans la gorge de la femelle. Chaque petit peut ainsi consommer jusqu’à 70 kilogrammes de nourriture régurgitée pendant sa période d’apprentissage et avant de prendre son envol.
Outre sa capacité à stocker de la nourriture, le sac gulaire du pélican blanc sert de soufflet pour abaisser la températurede son corps.

Vol : Comme les hérons, il replie le cou en vol. Ce sont des planeurs admirables. Les pélicans sont les seuls oiseaux à voler de front. Leurs battements d’ailes sont synchronisés, de même, quand le ‘chef’ entame un vol plané, les autres suivent.

Nidification : Le nid est placé sur un amas de roseaux, sur un banc de sable ou sur un rocher. Le pélican blanc niche en colonie. En Europe, la période de nidification intervient entre avril et juin. La femelle pond deux oeufs dont l’incubation n’excède pas les 35 jours. Les jeunes sont nidicoles et ne prennent pas leur envol avant 65-70 jours.

Régime : Il se nourrit exclusivement de poissons. Il fait preuve d’un appétit vorace et sa consommation quotidienne varie entre 1 kg et 1,5 kg.

Protection / Menaces : La population grècque qui ne dépasse pas une cinquantaine des couples, a montré, ces dernières années, une légère diminution. Les causes en sont principalement la disparition des habitats de nidification et d’alimentation (assèchement des zones humides pour la mise en culture des terres, extraction d’eau, etc), les dérangements fréquents des colonies par les pêcheurs, la chasse et la collision contre les lignes électriques.

Sources :

Autres liens :
D’après Buffon : LE PéLICAN. 
Iucn
Birdlife

ALLEMAGNE (RDA) (09/01/1979) Série Oiseaux.

dd2388gp     Les oiseaux chanteurs:

Le 09 Janvier 1979 la Poste de la RDA a procédé à l’émission d’une série de 06 timbres de valeur faciale 5-10-20-25-35 & 50P et ayant pour théme des oiseaux chanteurs et qui concerne:

Le pinson des arbres ( fringilla coeleb) – de la Sittelle torchepot – du rougegorge familier – du roselin cramoisi – de  la mésange bleue de la linotte mélodieuse .

Catalogue Michel #2388/2393

Pinson des arbres

Fringilla coelebs – Common Chaffinch

Identification :
Pinson des arbresLe pinson des arbres mâle adulte a les parties inférieures rosâtres avec le bas-ventre blanchâtre. Les parties supérieures comprennent le manteau brun-noisette, et le croupion verdâtre. Deux barres alaires blanches sont visibles sur les couvertures alaires. La queue est gris ardoisé sur les plumescentrales, les autres sont noires avec des liserés blancs.
Il a la calotte et la nuque bleu-gris, lesjoues rosâtres et le front noir.
Le bec est gris-bleu en été et brun clair en hiver. Les yeux sont foncés. Les pattes et les doigts sont brun clair. En plumage d’hiver, le mâle garde les mêmes couleurs, mais plus ternes.
La femelle a les parties inférieures gris-brun, devenant blanchâtres sur le bas-ventre. Elle a le dos brun-vert-olive, et le croupion verdâtre. Elle a les mêmes dessins sur l’aile que le mâle, mais moins étendus. La calotteest brun-vert-olive, les joues sont gris-brun. Le becest brun.

Chant :

Son enregistré par Didier CollinLe cri habituel du pinson des arbres est un net « pink-pink ». Le cri d’alarme est un son ténu. Sonchant est une série courte et puissante de notes descendantes, finissant en fioritures avec beaucoup de variations.

Habitat : Le pinson des arbres se reproduit dans les forêts defeuillus et de conifères, dans les parcs, les grands jardins, les vergers et les haies. Il est souvent vu dans les cultures ouvertes en dehors de la période de reproduction.

Comportements : Le pinson des arbres sautille sur le sol, récupérant les graines (tombées du plateau de la mangeoire en hiver). Il marche à pas rapides et courts.
Il est plutôt sédentaire. Les populations du nord de l’habitat ont tendance à migrer vers le sud en hiver, cherchant des ressources alimentaires. Ces oiseaux sont souvent en grands groupes dans les zones cultivées ouvertes. Les résidents restent dans les zones boisées et les haies. Les femelles partent en hiver.dd2388gp
Le pinson des arbres est très territorial pendant la saison de reproduction. Le mâle est agressif et défend son territoire, mettant en fuite les intrus et les voisins. Les parades nuptiales finissent par tourner en disputes entre les deux partenaires, mais ils se nourrissent quand même côte à côte sur le sol.
Le mâle chante souvent depuis un perchoir élevé, mais aussi sur une branche basse, au sommet d’un arbuste ou même sur le sol.

Vol : Le pinson des arbres a un vol ondulant. Quand ils migrent, ils volent sur de très longues distances.

Nidification : Au mois de mars, la femelle construit le nid situé dans une enfourchure. Il est fait de mousse, de brindilles, de fils d’araignée soigneusement assemblés, et souvent camouflé avec l’écorce de l’arbre même dans lequel il est bâti. Le pinson des arbres niche une première fois en avril-mai, une seconde fois en juin-juillet. La femelle pond ordinairement cinq oeufs (20 x 14 mm) qu’elle couve seule de 12 à 14 jours. Les parents s’occupent ensemble de l’élevage des jeunes et les nourrissent surtout d’insectes et d’araignées, d’abord pendant les deux semaines que les petits passent au nid, puis quelque temps encore après.

Régime : Le pinson des arbres se nourrit de graines, d’invertébrés tels que les araignées, les chenilles et les insectes. Il consomme aussi de petits fruits.

Protection / Menaces : Les populations de pinsons des arbres ont été menacées vers les années 1950, par l’usage des pesticides et des herbicides. Ils sont à présent largement répandus et communs.

Sources :

Autres liens :
Fiche du pinson des arbres du site Pouyo et les oiseaux
D’après Buffon : Les Pinsons. 
Iucn
Birdlife

Sittelle torchepot

Sitta europaea – Eurasian Nuthatch

Identification :
Sittelle torchepotLa sittelle torchepot est un oiseau trapu. Elle a les parties supérieures bleu-gris, et une queue courte. Les parties inférieures, menton et cou, sont blanches, devenant orangées sur le haut de la poitrine, les flancs, l’abdomen et les sous-caudales. Lesailes sont courtes et arrondies, et lesrémiges sont plus foncées que le dos.
La tête bleu-gris est assez grosse, avec une ligne noire traversant l’œil et finissant vers les scapulaires. Lesjoues sont blanches, ainsi que le menton et le devant du cou.Le bec bleu-gris est long et pointu. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts aux longues griffes noires sont brun orangé clair.
Les deux sexes sont semblables, avec le mâle légèrement plus grand.

Chant :

Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.La sittelle torchepot a pour cri le plus commun un court « chwet » émis quand elle est excitée, et répété plusieurs fois. Elle lance un cri haut perché, ou plus court en guise de cri de contact.
Son chant est une lente série de sifflements perçants, parfois remplacée par un son répété rapide et excité.

Habitat : La sittelle torchepot affectionne les bois de haute futaie,feuillus, mixtes et résineux. Mais on la rencontre aussi en abondance dans les parcs et les grands jardins.

Comportements : La sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d’arbres et les branches dans un sens ou dans l’autre, même avec la tête en bas. Elle bouge obliquement, se suspendant grâce à lapatte supérieure, et se propulsant avec l’autre. Elle n’utilise pas la queue comme les pics, mais ses longues griffes.
Pour se nourrir d’un gland ou d’une noisette, elle l’emporte sur une branche où elle la cale dans une crevasse de l’écorce, et elle la taillade pour l’ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de bec. Elle fréquente aussi les mangeoires où elle se montre très agressive, chassant les autres oiseaux. Elle est très active et agile. Elle sautille rapidement sur le sol.
Elle est souvent vue en couples ou seule. Elle dort dans un trou d’arbre ou de rocher.
La parade nuptiale démarre début mars.

Vol : La sittelle torchepot effectue des vols courts d’un arbre à l’autre.

Nidification : La sittelle torchepot niche dans des trous ou des crevasses, mais ne creuse pas elle-même. C’est souvent une ancienne loge de pic. Elle réduit l’entrée en construisant un dur mur de boue séchée autour du trou jusqu’à ce qu’il ait la bonne taille. Elle utilise aussi de la résine en tant que répulsif pour les prédateurs. L’intérieur du trou est tapissé de morceaux de copeaux d’écorce, d’herbes, de poils et de plumes.
La femelle dépose 6 à 8 oeufs blancs, tachetés de brun. L’incubation dure environ 13 à 18 jours. Ils sont nourris par les deux parents, principalement avec des insectes. Ils quittent le nid au bout de 23 à 26 jours après la naissance.

Régime : La sittelle torchepot se nourrit d’insectes et d’araignées qu’elle trouve dans l’écorce des arbres. En hiver, elle se nourrit aussi de graines. Pour se nourrir, elle se rapproche souvent des habitations. Ses préférences vont surtout aux graines de tournesol : elle les prend une à une dans son bec, s’envole sur une branche, cale la graine sur un tronc, la décortique et avale le noyau, puis s’en va en chercher une autre.

Protection / Menaces : La sittelle torchepot est commune et largement répandue dans son habitat.

Sources :

Autres liens :
Fiche de la sittelle torchepot du site Pouyo et les oiseaux
D’après Buffon : Oiseaux étrangers qui ont rapport à la Sittelle. 
Iucn
Birdlife

Rougegorge familier

Erithacus rubecula – European Robin

dentification :
Rougegorge familierLe rougegorge familier est aisément reconnaissable avec sa poitrine et la face rouge orangé, contrastant avec les parties inférieures blanchâtres. Les parties supérieures son brun-vert-olive, ainsi que les ailes et la queue.
Le bec conique est brun foncé avec la base claire. Les yeux sont noirs. Les pattes fines et les doigtssont brun clair.
Le juvénile a les parties inférieures densément tachetées de brun. Jusqu’à sa première mue, il lui manquera la tache rouge de l’adulte.

Chant :

Son enregistré par Didier CollinSon chant est une série de gazouillis ténus, doux et clairs, et de courts trilles, avec des arrêts brusques. Pendant l’automne, sonchant est plus doux.

Habitat : Le rougegorge fréquente les terrains boisés, le bocage, les taillis, les forêts, les parcs et les jardins aussi bien dans les régions les plus isolées que dans les villes.La femelle bouge sur de courtes distances après la saison de reproduction, jusqu’à un territoire hivernal proche où elle pourra se nourrir. Le mâle garde le même territoire toute l’année.

Comportements : Quand il est sur le sol, il prend une posture dressée. Il agite ses ailes et sa queue en permanence. Il vole d’un perchoir bas à un autre en voletant. Quand il est en alerte, il agite et dresse sa queue.On le voit souvent près des habitations. Il entre parfois dans les maisons.Ce sont des oiseaux agressifs, et ils se dd2388gp cbattent entre mâles d’une façon haineuse, et ces combats peuvent voir la mort de l’un des deux adversaires. Ils sont hautement territoriaux, exposant leur poitrine orange vers tout intrus.Les combats débutent par des coups à l’intrus, donnés avec les patteset les ailes, ou en délogeant l’oiseau de son perchoir. Ensuite, les deux opposants commencent à rouler sur le sol, et à voltiger l’un face à l’autre en donnant des coups de griffes. Chaque oiseau essaie de clouer son rival au sol. Les combats peuvent durer une minute, une heure ou bien plus.

Vol : Le rougegorge vole bas et voltige sous le couvert végétal.

Nidification : La femelle construit le nid, en le cachant dans la végétation dense. C’est une structure en forme de dôme, faite avec des feuilles, de la mousse et des plumes, et tapissée de radicelles et de poils.
Le nid peut être situé dans n’importe quel endroit où il peut s’installer.
La femelle dépose 5 à 7 oeufs blancs avec des taches rouges. L’incubation dure de 11 à 14 jours, assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles, nourris et protégés par les parents. Ils quittent le nid au bout de 12 à 15 jours après la naissance, et deviennent indépendants à l’âge de trois semaines.Cette espèce produit deux à trois couvées par an.

Régime : Le rougegorge familier se nourrit essentiellement d’insectes et de petits invertébrés, mais aussi de petites graines, de fruits et de baies. Il peut fréquenter les mangeoires en hiver.

Protection / Menaces : Le rougegorge familier est largement répandu dans la majeure partie de l’Europe.

Sources :

Autres liens :
Fiche du rougegorge familier du site Pouyo et les oiseaux
Iucn
Birdlife

Roselin cramoisi

Carpodacus erythrinus – Common Rosefinch

Identification :
Roselin cramoisiLe roselin cramoisi a la taille d’un moineau. Sa silhouette est assez facilement reconnaissable car il est un peu lourd de l’avant (poitrine, tête et cou forts). Le mâle adulte en livrée nuptiale est assez caractéristique du fait de sa tête, poitrine et croupion rouge-carmin qui contrastent légèrement avec son ventre rosé. Après la mue d’automne, les tons rouges s’effacent de son plumage au point qu’il finit par ressembler à la femelle brun olivâtre, parsemée de taches plus foncées. Les femelles et les juvéniles sont plus anonymes et plus difficiles à déterminer. Vus fugitivement dans la nature, ils peuvent être confondus avec divers passereaux. Une observation attentive permet toutefois de dégager certaines caractéristiques. La femelle possède un bec de forme trapue, un plumage gris-brun, à faible contraste entre le dessus et le dessous, une tête gris-brun assez uniforme, des taches diffuses et foncées sur la calotte, le dos et la poitrine, deuxbarres alaires pâles, étroites et vagues, un bord pâle des tertiaires. Les juvéniles ressemblent aux femelles mais ils présentent un plumage plus frais avec du brun olivâtre un peu plus chaud et une plus forte tacheture foncée.

Chant :

Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Assez peu farouche, le mâle chante souvent à découvert. Lechant du roselin cramoisi est un sifflement mélodieux : hit-jit-iehitia. Par ailleurs, calme et discret, il passe assez facilement inaperçu.

Habitat : L’aire du roselin cramoisi forme une bande qui s’étend depuis l’Europe Orientale jusqu’en Sibérie Occidentale. L’espèce vit aussi dans les montagnes d’Asie Mineure. Actuellement, elle avance en Europe Méridionale et Occidentale. Oiseau migrateur, le roselin cramoisi passe l’hiver dans une zone allant de l’Asie dd2388gp dMineure jusqu’à l’Inde. Ils migrent fin août ou début septembre, réapparaissant sur les lieux de nidification en mai ou en juin. Il s’installe en général à proximité de l’eau, dans les vallées des rivières ou des ruisseaux à la végétation luxuriante, dans les prés humides agrémentés de quelques buissons et, en montagne, jusqu’à l’étage des arbres rabougris. Par endroits, on peut le rencontrer dans les jardins envahis par la végétation.

Comportements : Les roselins cramoisis vivent généralement en solitaire, en couples ou en petits groupes, occasionnellement en compagnie d’autres passereaux comme les moineaux ou les bruants, que ce soit à terre ou dans les buissons. Ils possèdent un vol onduleux caractéristique et ils sautillent quand ils sont sur le sol.

Nidification : La femelle bâtit seule son nid fragile dans les herbes denses ou sur les branches inférieures d’un buisson, utilisant comme matériaux de construction de grosses tiges et de fines branchettes. L’intérieur est garni d’herbes fines, de racines et de poils. En juin, elle pond de 4 à 5 oeufs bleu vif parsemés de quelques petites taches brun-noir qu’elle couve pendant 12 à 14 jours. Les jeunes roselins quittent le nid à l’âge de 11 à 13 jours, alors qu’ils ne savent pas encore très bien voler. Les deux parents nourrissent les petits de graines ramollies dans leur jabot et d’insectes.

Régime : Les adultes prennent surtout une alimentation végétale : graines d’herbes et d’arbres, bourgeons, feuilles, millet et avoine qu’ils trouvent dans les champs. Ils consomment également des insectes et leurs larves ainsi que le nectar d’une grande variété de plantes. Les jeunes oisillons sont nourris principalement avec des graines

Sources :

Autres liens :
Iucn
Birdlife

Mésange bleue

Cyanistes caeruleus – Eurasian Blue Tit

Identification :
Mésange bleueLa mésange bleue se distingue par sa large calotte bleue. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du becà la nuque. Ses ailes et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et lescouvertures alaires.
Le bec est conique, petit et pointu, de couleur bleu-gris. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts sont bleus.
Le juvénile a les joues jaune pâle, et un plumage plus jaune mais plus terne que l’adulte. Les couvertures alaires sont plus vertes et la calotted’un bleu plus terne.

Chant :

Son enregistré par Didier CollinLe cri de la mésange bleue est un petit cri aigu « tsi-tsi ». Son chant reprend les éléments du cri en les prolongeant. Sur le continent, il comporte presque toujours un trille très aigu.

Habitat : La mésange bleue est présente dans presque tous les habitats dans les régions de feuillus, bois et jardins compris. Par contre, elle est absente dans les forêts pures de conifères. On peut la trouver en montagne jusqu’à 1200 mètres.

Distribution : La mésange bleue est sédentaire dans son habitat. Elle vit en Europe, au Moyen-Orient et dansle nord-est de l’Afrique. Des études récentes sur la génétique ont montré que les mésanges bleues constituaient en fait deux groupes différents. Nous avons maintenant deux espèces, Parus caeruleus en Europe et Parus teneriffae en Afrique du Nord, aux Canaries et sur l’île de Pantelleria, seule portion du continent européen où cette « nouvelle » espèce se reproduit.

Comportements : La mésange bleue cherche sa nourriture en hauteur dans les arbres. En hiver, elle fréquente les jardins, émettant un cri strident quand d’autres oiseaux viennent à la mangeoire. Malgré sa petite taille, elle est batailleuse et sait se montrer agressive pour chasser les intrus de même taille qui veulent lui faire dd2388gp econcurrence. C’est une migratrice partielle en Europe. Les oiseaux de nos régions sont généralement sédentaires mais les espèces vivant en Europe Centrale sont affectées par les mouvements en hiver.
La parade nuptiale comprend des vols effectués par le mâle depuis la cime d’un arbre avec les ailes très étendues. Le mâle vient aussi se percher près de la femelle avec la crête hérissée, les ailestremblantes à demi-ouvertes et tombantes. Il pratique aussi l’offrande de nourriture à la femelle qui réclame comme un poussin, en faisant trembler ses ailes. Pour attirer la femelle au nid, le mâle effectue de lents glissés vers le nid pour inviter la femelle à y aller.
La mésange bleue dort dans le lierre ou les feuillus, mais aussi dans des endroit abrités comme des creux ou des trous quand il fait mauvais temps.

Vol : La mésange bleue vole habituellement avec un vol oscillant, s’arrêtant brusquement sur un perchoir.
Elle effectue des vols courts d’un arbre à l’autre ou de longues distances d’un vol ondulant.

Nidification : La mésange bleue se reproduit d’avril à juillet. Le nid est placé dans un trou d’arbre, une cavité de mur ou dans un nichoir. Il est bâti avec de la mousse, sa coupe est garnie de laine. La ponte est constituée de 9 à 13 oeufs dont l’incubation n’excède pas 15 jours. Seule la femelle couve et le mâle s’occupe du ravitaillement de la famille. L’envol des jeunes s’effectue à 19-20 jours mais l’émancipation totale n’intervient qu’au bout de 4 semaines. Certains couples font une seconde ponte régulière en juin.

Régime : En hiver, les mésanges bleues chassent sans discontinuer les oeufs et les larvesd’insectes (coléoptères, chenilles, mouches, punaises, pucerons) qu’elle complètent avec des graines d’oléagineux. Elles ont une façon particulière de prélever leur nourriture. Elles se laissent pendre à l’extrémité d’une brindille au sommet d’un arbre, souvent la tête en bas, et débarrassent la végétation des insectes parasites (surtout oeufs et larves). Lorsqu’elles en ont terminé avec une brindille, elles s’installent sur la suivante avec des mouvements de balancier caractéristiques, et poursuivent leur œuvre utile. Les mésanges bleues sont des collaboratrices de premier rang pour les arboriculteurs et les sylviculteurs. Au printemps et en été, la mésange bleue examine parfois les chatons des saules, les fleurs de groseilliers à maquereau et ordinaire, et d’autresespèces dont elle apprécie le nectar. Elle peut causer des dégâts aux bourgeons et aux fruits mûrs, mais cela est largement compensé par sa consommation d’insectes. La mésange charbonnière, lamésange nonnette et la mésange bleue peuvent cohabiter dans la même forêt. Afin d’éviter la concurrence, chaque espèce cherche dans des endroits différents : la charbonnière dans la partie inférieure des arbres, la nonnette parmi les branches médianes et la mésange bleue dans la cime des arbres et à l’extrémité des branches.

Protection / Menaces : Les populations de mésanges bleues ont décliné ces 40 dernières années, à cause de la perte de leur habitat forestier. Les durs hivers sont également une lourde menace. L’espèce a quelques prédateurs de nids tels que les écureuils et les pics.
Cependant, l’espèce est commune et largement répandue dans tout son habitat.

Sources :

Autres liens :
Fiche de la mésange bleue du site Pouyo et les oiseaux
D’après Buffon : La Mésange bleue Oiseaux étrangers qui ont rapport aux Mésanges. 
Iucn
Birdlife

Linotte mélodieuse

Carduelis cannabina – Common Linnet

Identification :
Linotte mélodieuseLa notoriété de la linotte s’arrête à son seul nom… Peu de gens connaissent l’aspect de ce fringille couleur de terre, très mimétique sur le sol où il passe le plus clair de son temps à la recherche de sa nourriture. La mue de printemps fait cependant perdre au mâle la discrétion de son plumage hivernal. Le front et la poitrine deviennent rouge écarlate, et il lance alors, perché bien en vue, son gazouillis mélodieux et désordonné.

Chant :

Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.

Habitat : Les couples s’installent volontiers en petitescolonies lâches dans des milieux semi-ouverts. Le biotope préférentiel de l’espèce est la steppe ou la lande dd2388gp abuissonnante. Le nid y est construit dans un arbuste à moins d’un mètre cinquante de hauteur.

Comportements : C’est un oiseau très remuant. Il s’envole souvent d’un vol bondissant pour se poser rapidement. Les couples restent très liés en été. En août, des bandes de linottes comptant parfois plusieurs centaines d’individus se forment, prélude à la migration. Ces bandes fréquentent surtout les champs de lin et de colza. En octobre, des groupes de deux à trois dizaines d’individus sillonnent le ciel d’un vol rapide et onduleux, en route vers le sud-ouest et leurs quartiers d’hiver. Lors d’hivers doux, quelques individus peuvent séjourner dans la région. Les linottes nous reviennent dès la fin de l’hiver.

Nidification : A une première ponte fin avril de 5 œufs environ, succède une seconde au cours du mois de juin. C’est au cours de cette période que le qualificatif de tête de linotte trouve sans doute son origine : le constructeur insouciant dissimule parfois si mal son nid qu’un prédateur ou un observateur indiscret provoquent souvent la destruction ou l’abandon de la nichée. Les pontes de remplacement sont ainsi fréquentes, se prolongeant jusqu’à la fin du mois de juillet.

Régime : C’est une espèce essentiellement granivore, qui est aussi partiellement insectivore en été.

Sources :

Autres liens :
Fiche de la linotte mélodieuse du site Pouyo et les oiseaux
D’après Buffon : Les Linottes. 
Iucn
Birdlife

ALLEMAGNE (06.02.1973) Série pour la Jeunesse avec surtaxe.

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Les oiseaux rapaces:

– Le 06 Février 1973 la Poste de la R.F.A a procédé à  une émission de 04 vignettes avec surtaxe qui est versée au fond d’aide à la jeunesse et qui a pour thème les oiseaux rapaces.

Il s’agit  pour  la valeur   : 25p + 10P  du Balbuzard   – 30P + 15P de la Buse variable   – 40P +20P du Milan royal et enfin pour 70P + 35P du Busard cendré.

Catalogue  Michel # 754/57

Le BALBUZARD

Taille : 50-66 cm

Envergure : 127-174 cm

Poids : 1200-1900 g

Seul représentant de la famille des Pandionidés, le balbuzard pêcheur compte une espèce nominale et trois sous-espèces (Pandion haliaetus carolinensisP. h. cristatus et P. h.ridgwayi). Mais le séquençage ADN suggère que ces 3 sous-espèces pourraient être considérées comme des espèces distinctes (carolinensis incluerait ridgwayi des Caraïbes).

L’adulte de l’espèce nominale a le dessus brun sombre et la queue barrée plus pâle. La tête et les parties inférieures sont de couleur crème avec un large bandeau noir aux yeux. La bande pectorale est striée de chamois roux. Les yeux sont jaunes et la cirre du bec ainsi que les pattes sont bleu-gris.

La (sous-)espèce carolinensis est à peine plus grande que l’espèce nominale. Le front, le dos et les ailes sont plus brun foncé. La calotte et la poitrine sont plus blanches. Les mâles n’ont presque pas de stries pectorales, tandis que les femelles en ont davantage.

La (sous-)espèce cristatus est plus petite et a des ailes plus courtes. La tête est toute blanche avec un léger trait sourcilier discontinu. La bande pectorale est assez marquée.

Chez chaque espèce, les deux sexes sont de coloration identique.Les juvéniles de l’espèce nominale ont une calotte plus striée (nuque d’abord teintée de roux), un dessus crème écaillé, une large barre caudale distale, une poitrine plus blanche et des yeux orange. Les extrémités pâles des ailes se perdent au cours des 6 premiers mois.

En vol, vu du dessous, l’espèce nominale adulte est blanche avec une large bande pectorale. Les bandes alaires, le bout des ailes et quelques taches carpiennes sont noirâtres. Les rémiges et la queue sont barrées.

L’espèce nominale est présente dans la zone paléarctique enEurope et en Asie et hiverne en Afrique, en Inde et dans le sud-est de l’Asie jusqu’aux îles de la Sonde (Indonésie).

La (sous-)espèce carolinensis est répandue en Amérique du Nord et hiverne en Amérique Centrale et du Sud.

La (sous-)espèce ridgwayi se retrouve aux Bahamas, à Cuba,au Yucatan et à l’est de Belize.

La (sous-)espèce cristatus occupe les Célèbes, les îles Salomon jusqu’aux côtes australiennes et la Nouvelle-Calédonie.

Le balbuzard est étroitement lié au milieu aquatique et affectionne donc les côtes marines, les lacs et les cours d’eau.

 Le balbuzard se nourrit presque exclusivement de poissons capturés à la surface de l’eau. Il vole sur place à 20 ou 30 mètres au-dessus de l’eau pour repérer sa proie. Cette dernière ne le remarque pas, en raison de son plumage blanc. Le balbuzard img063plonge alors, tête première et ailes repliées.Avant d’atteindre l’eau, il projette ses pattes. Des serres incurvées et de petites aspérités entre les doigts permettent au balbuzard de saisir les poissons les plus glissants. Le doigt externe peut se retourner en arrière pour mieux tenir un poisson. Il tient sa proie fermement dans ses serres et l’emporte jusqu’à un perchoir pour la manger. Les pattes du balbuzard sont si bien adaptées pour s’agripper,qu’il est déjà arrivé qu’un poisson particulièrement gros entraîne l’oiseau (souvent un jeune) dans l’eau et le noie.

Le mâle balbuzard effectue une parade nuptiale spectaculaire,lui servant à attirer une femelle ou à consolider les liens ducouple déjà formé. Il s’élève rapidement jusqu’à 300 m dehauteur et en tenant un poisson dans ses serres. Il fait un bref vol stationnaire en exhibant le poisson, avant de plonger ailes fermées.

Les couples font habituellement leur nid au sommetdes arbres ou sur des élévations rocheuses, en l’absence de prédateurs ils s’installent au sol. Le nid est massif, fait debranchages et autres débris. Réutilisé d’une année sur l’autre,le nid atteint parfois une taille importante. La ponte estgénéralement constitué de 3 œufs. Ils sont couvés 38 joursenviron principalement par la femelle. Près de 7 semainesaprès l’éclosion, les jeunes s’envolent et quittent le nid. 

Buse variable

Buteo buteo – Common Buzzard

Identification :
Buse variableRapace le plus commun d’Europe Centrale. Stature compacte, avec une tête rondelette et une queue assez courte. Comme son nom l’indique, plumage aux couleurs très variables, généralement brun foncé avec le dessous tacheté de blanc. Le bec est courbé dès la base. Sexes semblables, la femelle étant un peu plus grande que le mâle.

Chant :
Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Le cri de la buse variable ressemble à un miaulement haut perché, souvent répété quand l’oiseau est posé, et surtout quand il vole. Ce cri s’entend de loin et révèle sa présence.

Habitat : Tout les types de boisement depuis les petits bosquets des champs jusqu’aux forêt alluviales. Localement marais et côtes rocheuses.

Comportements : La buse variable est très active, souvent en vol à découvert, planant sur les champs et les forêts, elle passe aussi de longs moments posée en hauteur. img065
Elle s’alimente de petits mammifères qu’elle chasse au sol, mais aussi d’oiseaux, reptiles,batraciens et insectes. La majeure partie des proies sont capturées après avoir été localisées à vue, en volant en cercles à basse altitude, mais aussi à des distances d’une centaine de mètres. On considère que la buse variable a la vue la plus perçante de tous les oiseaux de proie.
La buse variable est sédentaire et très territoriale. Un couple établi sur un territoire y restera toute sa vie. En février, les vols nuptiaux s’intensifient et continuent en mars. Ce sont des successions d’ellipses, planés et descentes en piqué, réalisés en couple.

Vol : Elles sont reconnaissables au vol par leur silhouette quand elles planent en cercle pendant des heures. Larges ailes tendues, légèrement relevées et une large queue arrondie, cou très court. Vol assez lourd quelquefois battu sur place.

Nidification : Elles nichent sur les arbres élevés dans les forêts, soit dans les plaines, soit dans les montagnes, ou au milieu de broussailles parmi les rochers.
Le nid de la buse variable se trouve dans un arbre, feuillu ou conifère, à une hauteur allant de 6 à 30 mètres. Il est fait de rameaux de bois sec, racines et petites branches. L’intérieur est tapissé de feuilles vertes.
La femelle dépose 3 à 4 oeufs, à intervalles de deux ou trois jours. Le mâle remplace la femelle si elle quitte occasionnellement le nid, et il lui apporte des proies et la nourrit pendant l’incubation qui dure environ 35 jours, jusqu’à la naissance du dernier poussin.
A l’âge de un mois, les jeunes sont capables de dévorer les proies apportées au nid, mais même après avoir quitté le nid, ils restent très dépendants des parents jusqu’après l’été, période où ils se dispersent.

Régime : Se nourrit essentiellement de micro mammifères, plus rarement de levrauts, oiseaux, reptilesbatraciens,insectes et quelquefois de céréales.
En période de pénurie, se nourrit également de charognes.

Protection / Menaces : La buse variable maintient ses populations stables.

Sources :

Autres liens :
Fiche de la buse variable du site Pouyo et les oiseaux
D’après Buffon : La Buse. 
Iucn
Birdlife

Milan royal

Milvus milvus – Red Kite

Identification :
Milan royalLe milan royal arbore un plumage châtain-roux, avec la tête blanchâtre rayée. Le corps est gracile, les ailesétroites, la queue profondément échancrée. La femelle est un peu plus claire. Le dessus est brun-noir roussâtre prolongé par deux longuesailes étroites dont les extrémités digitées sont noires. Vu d’en dessous, la milan royal présente une « main » blanche sous les ailes. La queue rousse et très échancrée permet de grandes qualités dans la navigation et les changements de direction. La poitrine et l’abdomen brun-roux sont finement rayés de noir. La base du bec et le tour des yeux sont jaunes, ainsi que les pattes. Les iris sont ambrés et procurent une vue excellente, près de huit fois supérieure à la moyenne humaine.

Chant :
Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Lemilan royal est plutôt silencieux en général. Il émet en vol un appel typique aigu, comme un miaulement « piii-ooo » souvent prolongé par un son montant et descendant. S’il est excité ou en alerte, ou pendant laparade, ses cris sont encore plus aigus.

Habitat : Le milan royal affectionne les forêts ouvertes, les zones boisées éparses ou les bouquets d’arbres avec des zones herbeuses proches, des terres cultivées, des champs de bruyères ou des zones humides. Les massifs d’étendue restreinte et les lisières forestières en paysage de campagne lui conviennent, en régions montagneuses surtout mais également en plaines, pour peu que ces boisements comprennent des grands arbres favorables à la nidification.
Le milan royal ne se reproduit qu’en Europe.

Comportements : Les milans royaux du sud sont sédentaires tandis que ceux du nord sont migrateurs en direction des régions méditerranéennes et parfois même de l’Afrique. En hiver, les milans royaux se rassemblent volontiers là ou la nourriture abonde et forment des dortoirs img064communs qui peuvent compter jusqu’à cent individus. Le reste de l’année, ils sont le plus souvent solitaires ou, pendant la reproduction, en couples.
Le milan royal effectue la majeure partie de ses captures sur les terrains découverts, volant au ras du sol. Parfois, on le voit très calme, les ailes immobiles dans les airs, observant une proie juste au-dessous de lui. S’il repère une charogne, il tournera lentement au-dessus avant de se poser à proximité. En revanche, s’il aperçoit une proie vivante, il plonge en piqué, les pattes en avant juste au moment de l’atterrissage pour la saisir avec les serres. Son meilleur atout est la surprise qui lui donne de meilleurs résultats. Il lui arrive de dévorer ses proies en vol. Il a été observé tenant une souris avec les serres, et la déchiquetant à coups de bec répétés en plein vol !

Vol : Le milan royal vole en larges cercles, de la même manière sur le versant d’une montagne qu’en plaine. Il bat lentement et posément des ailes et semble infatigable quand il suit une trajectoire en explorant attentivement le sol. Il remonte souvent à grande hauteur avec des virages amples, profitant des courants thermiques, sa longue queue allant d’un côté à l’autre lui servant de gouvernail. Son vol est très conditionné par les variations climatiques, préférant un ciel dégagé aux voûtes nuageuses et pluvieuses.

Nidification : Avant de s’accoupler, à la fin mars ou au début d’avril, mâle et femelle paradent en volant de concert au dessus du site de nidification, le plus souvent une forêt claire bordée de pâtures. Parfois, les deux partenaires s’accrochent l’un à l’autre par lespattes et tombent en vrille, ailes ouvertes jusqu’au ras de la cime des arbres.
Les couples unis pour la vie construisent un nouveau nid chaque année, toutefois, il arrive parfois que certains réutilisent une aire ancienne. Le nid du milan royal se situe normalement dans un arbre, à une hauteur variant de 12 à 15 mètres. Ils utilisent souvent d’anciens nids de corbeaux qu’ils reconstruisent à deux. Sinon, ils construisent leur propre nid. Les nids peuvent être très volumineux. Ils sont constitués de courtes branches sèches. L’intérieur est garni d’herbes sèches, et deux ou trois jours avant la ponte, ils y déposent de la laine de mouton. Au début, le nid est en forme de coupe, mais très vite, celle-ci s’aplatit et devient une plate-forme de branches et débris divers.
La femelle dépose de 1 (très rare) à 4 oeufs, à trois jours d’intervalle. Les oeufs sont blanc brillant, tachetés de points roux ou violacés. L’incubation commence dès la ponte du premier œuf, assurée par la femelle. Le mâle peut occasionnellement la remplacer pendant un court moment. L’incubation dure de 31 à 32 jours pour chaque œuf, ce qui donne environ 38 jours au total.
Les poussins conservent leur duvet de naissance pendant 14 jours, couleur crème sur la tête, alors que le dos est brun clair, et le dessous blanc crémeux. A 28 jours, les plumes ont déjà bien poussé. Les derniers jours, les jeunes mangent directement les proies apportées par les adultes. Leur premier vol a lieu au bout de 45/46 jours, mais plutôt à 48/50 jours.
Le même territoire de nidification ressert année après année, et peut couvrir une surface de 10 km de diamètre.

Régime : Il peut avoir un régime très varié. Opportuniste en diable, le milan royal fait preuve d’une grande souplesse et est capable de s’adapter aux conditions locales. Son excellent coup d’œil lui fait notamment repérer immédiatement toutes les charognes abandonnées. Cependant, il doit tenir compte de certains facteurs contraignants : son manque d’agilité fait qu’il maîtrise rarement un oiseau en plein vol, hormis des jeunes encore malhabiles. Par la force des choses, il doit donc se spécialiser dans la capture au sol de rongeurs, lézards, batracienscoléoptères et autres lombrics. Son mets de choix est la courtilière. Son régime est constitué à 50% d’invertébrés.

Protection / Menaces : La répartition mondiale de cette espèce se limite pratiquement à l’Europe. En dehors de l’Union Européenne, se trouve à quelques endroits très localisés de l’Europe Orientale et au sud-ouest de la Russie. La persécution par l’homme, la chasse, les empoisonnements et la modification des habitats sont les menaces principales pour l’espèce, et dans une moindre mesure les collisions et l’électrocution avec les lignes électriques. La stérilité est présente, provoquée par la contamination due aux insecticides.

Sources :

Autres liens :
Iucn
Birdlife

Busard cendré

Circus pygargus – Montagu’s Harrier

Identification :
Busard cendréLe busard cendré est le plus petit et le plus gracile des quatre busards européens. Il a une silhouette plus svelte et plus affinée que celle du busard saint-martin ou du busard des roseaux. Le mâle et la femelle sont totalement dissemblables. Comme son nom l’indique, le mâle est d’un gris cendré, plus foncé que le busard saint-martin. Au vol, vu du dessous, on peut distinguer deux bandes noires sous les secondaires alors qu’une seule est visible du dessus. Contrairement au busard saint-martin, le bout de l’aile est entièrement noir. La femelle ou l’immature possèdent un dessous roux vif et un dessus brun roussâtre strié de noir. Le croupion est blanc, la queue barrée de plusieurs bandes transversales. En ce qui les concerne, confusion possible avec la femelle ou l’immature du busard saint-martin.

Chant :
Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Habituellement silencieux. Appel nuptial rapide, sonore et répété‘yik-yik’ aux tonalités aiguës.

Habitat : Il n’a pas d’habitat-type. on peut le retrouver dans les zones humides : marais, polders, tourbières mais on l’observe surtout dans les paysages découverts tels que les steppes, les landes, les prairies, les champs de céréales et de graminées où il trouve des conditions plus favorables à la nidification et à la chasse. Pendant la période de nidification, le busard cendré occupe une grande majorité de l’Europe (excepté la Scandinavie, les Balkans et une partie de l’Europe Centrale). Son airese poursuit en Russie, au Kazakhstan et Sibérie Occidentale jusqu’au fleuve Ienisseï.

Comportements : C’est un oiseau migrateur. Il arrive en avril et repart en août-septembre. Il prend ses quartiers d’hiver en Afrique au sud du Sahara ou en Asie Méridionale. Il chasse à l’affût ou en volant à très basse altitude. A 2 ou 3 mètres de hauteur, il survole les champs et les fossés en longues glissades silencieuses. Le succès de sa traque dépend essentiellement de son aptitude à surprendre sa proie. Sociable, le busard niche parfois en colonie lâche et forme des dortoirs pouvant atteindre plusieurs dizaines d’oiseaux.

Vol : Virtuose de l’acrobatie, le couple se fait surtout remarquer par ses parades nuptiales au cours desquelles il exécute de longues glissades qui se terminent par une chute en vrille piquée. Il n’a pas son pareil pour échanger des proies en vol. Ce rapace possède la plus faible charge alaire avec seulement 0,2 g/cm².

Nidification : Les couples se forment lorsque les oiseaux atteignent l’âge de 2 ou 3 ans. Ce lien dure généralement pendant toute la durée de leur vie, bien que certains cas de polygamie ou de changement de partenaire puissent intervenir. Cette espèce réalise une parade nuptiale assez img066complexe et semblable à celle du busard des roseaux. Les deux oiseaux volent de concert à de très hautes altitudes en accomplissant des cercles dans le ciel. Les deux partenaires s’échangent de la nourriture, effectuent des tonneaux, des culbutes et toutes sortes d’acrobaties, souvent avec les serres déployées. Le nid, souvent de petite taille, est construit à terre dans la végétation herbacée, ce qui explique que bien descouvées sont menaçées à l’époque des moissons. En mai-juin, la femelle pond de 3 à 5 oeufs dont l’incubation dure entre 28 et 35 jours. Les jeunes busards quittent le nid en marchant au bout de 3 semaines mais l’envol ne s’effectue qu’au bout de 35 ou 40 jours.

Régime : Compte tenu de sa taille modeste, le busard cendré se nourrit principalement de micromammifères (campagnols, mulots) mais aussi de passereaux qui ont l’habitude de stationner à terre tels que les alouettes, les bruants et les pipits. En effet, le busard ne poursuit pas ses proies et celles qui ont le bon réflexe de s’envoler, ont en général la vie sauve. Reptiles (lézards, orvets et jeunes couleuvres) etinsectes de grande taille (sauterelles, criquets, hannetons, carabes) fournissent également une partie non négligeable de son alimentation. En de rares occasions, si la situation se présente, il peut s’attaquer à des proies de format plus important tels que les perdrix, faisans, lapins et même les lièvres.

Protection / Menaces : L’espèce est en nette régression ces dernières années. Les causes principales de cette régression sont la destruction des nids par les travaux de récolte des céréales, la chasse et la disparition des habitats. Cetteespèce est habituée à construire les nids parmi les cultures, mais les récoltes précoces, dû à la modernisation de l’agriculture, font que ces travaux ont lieu quand les jeunes n’ont pas encore quitté le nid.

Sources :

Autres liens :
D’après Buffon : Le Busard 
Iucn
Birdlife

TCHECOSLOVAQUIE (12/09/1978) PRAGA ´78 X

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Praga 1978 : Dans le cadre de l’Exposition International « PRAGA 78 » la Tchecoslovaquie a émis le 12 Septembre 1978 un bloc feuillet de 02 Vignettes de 10Kcs chacune .Les deux timbres représentent des scénes du fameux tableau « Le Supplice de Marsyas, musée national de Kromeriz, env. 1570. »

Catalogue Michel # B37

 

 

 

 

 

 

Le Titien Tiziano Vecellio (ou Tiziano Vecelli)

(1488-1576)

Titien dont le véritable nom était Tiziano Vecelli, a illuminé l’art italien de la Renaissance. Peintre de génie qui qualifiait ses peintures de “poèmes”.

Et quels poèmes, quel artiste ! Portraits profonds, Venus émouvantes et Vierges déifiées, lumière et couleur, rouge de préférence pour cet artiste qui a aussi bien représenté la chair que l’âme.

Titien : Le Peintre de la Vie Universelle

Elie Faure a dit de lui : « Titien a peint la vie universelle. Quand il s’agit de recueillir ses voix, on le dirait indifférent.Toutes entrent en lui avec des droits égaux, les corps des enfants, les chairs des femmes, les figures viriles, les costumes fastueux ou sobres, les architectures, la terre avec ses arbres et ses fleurs, la mer, le ciel et tous les atomes errants qui font que la mer et le ciel ne cessent pas de combiner leurs forces.

Tiziano Vecelli dit le Titien

L’enthousiasme créateur le soulève si haut que sa sérénité ne l’abandonne pas quand tout ce monde assimilé et recréé dans un ordre nouveau sort de lui, par ondes toujours plus longues et plus larges.

Cela s’organise en symphonies où tout ce qui est humain retentit en échos ininterrompus dans tout ce qui ne vit que d’une vie instinctive et obscure, où tout ce qui est matériel pénètre les formes humaines d’une confuse éternité. […]

Toute la peinture de Titien est là, après elle toute la peinture de Venise, après la peinture de Venise toutes les peintures vivantes qui verront les couleurs se pénétrer, les reflets jouer sur les surfaces, les ombres transparentes se colorer, un ton ne se répéter jamais identique à lui-même, mais imposer sa domination par des rappels discrets qui éveillent dans l’oeil des vibrations voisines, la vie lumineuse du monde faire une symphonie spontanée où pas une palpitation ne naîtra de sa substance sans qu’on puisse en trouver la cause et en chercher l’effet dans toute son étendue. »

Campo del Tiziano

Tiziano Vecelli dit le Titien est né vers 1488 à Pieve di Cadore dans le Frioul et est mort à Venise le 28 août 1576.

à Venise, il habitait Campo del Tiziano, aux numéros 5181/5182.

Le retable de Saint Marc à Santa Maria della Salute

Titien peint en 1510 le retable de“Saint Marc entouré de Saint Côme et Saint Damien, Saint Roch et Saint Sébastien” qui se trouve aujourd’hui dans l’église Santa Maria della Salute.

Cette commande fait suite à la grande épidémie de peste afin de célébrer l’aide apportée par les institutions religieuses mais aussi le gouvernement vénitien dans cette difficile période de l’histoire de Venise. C’est l’un de ses premiers retables.

Élève de Giovanni et Gentile Bellini mais aussi de Giorgione

Titien a lui-même appris et enrichi sa palette auprès de l’un plus grands peintres vénitiens de l’époque : Il se forme dans les ateliers de Giovanni et de Gentile Bellini dans sa jeunesse puis avec Giorgione, avec lequel, en tant qu’élève… surdoué, il réalisera la composition de la fresque du “Miracle du Nouveau Né” de la Scuola di Sant’Antonio de Padoue en 1511.

Mais par rapport à Giorgione, Titien est le maître de la lumière, de la clarté chromatique, Titien chasse l’ombre si présente dans les tableaux de Giorgione. Finis les volumes ombrés.

Titien ne payait pas d’impôts !

En 1513, Titien est chargé par la Sérénissime de peindre la “Bataille de Spolète” suite à l’incendie qui avait détruit la toile qui commémorait ce haut fait guerrier, réalisée auxive siècle par Guariento.

25 ans plus tard, en 1538, la toile est livrée. Titien était-il si lent ?

Que nenni, Titien était surtout malin car en échange de la réalisation de cette toile, la Sérénissime s’était engagée à conférer à Titien la charge de “Sensaria” au Fondaco dei Tedeschi.

Cette charge était une charge de médiateur qui garantissait des revenus à son bénéficiaire.

La fonction consistait essentiellement à l’obligation de superviser la décoration du palais des Doges mais aussi de peindre les portraits officiels ainsi que le tableaux votif de tout nouveau doge.

Mais comme ladite charge est encore détenue par le déjà âgé Giovanni Bellini au moment où Titien commence sa toile… il commence donc par prendre son temps pour réaliser sa toile et s’assurer d’être récompensé comme promis !

Pour bien comprendre ce côté malicieux de Titien, il faut savoir que le bougre réussira même par la suite à être définitivement exonéré… d’impôts.

De quoi faire rêver nombre d’entre nous ! Mais cela n’explique pas tout puisque Bellini meurt en 1516 et Titien devient alors le peintre officiel de la République.

La véritable raison est ailleurs, Titien est en fait plutôt prolifique et peint plusieurs œuvres à la fois : portraits, officiels et privés, venus profanes et vierges sacrées…

Un Bon Vivant

On imagine facilement Titien comme un maître regardant l’humanité du haut du piédestal que ses contemporains lui avaient élevé, mais c’est aussi un homme qui aime la vie et… la bonne chair.

A preuve cette anecdote relatée par l’Arétin dans l’une de ses fameuses lettres :

« Voilà un de vos valets qui m’apporte des grives. A peine les eus-je goûtées que je me mis à chantonner le inter aves turdus.

Elles eurent pour effet que notre ami Titien, les voyant à la broche et les reniflant, jeta un coup d’oeil aux flocons de neige qui tombaient sans aucune modération pendant qu’on mettait la table et planta là une bande de gentilshommes qui l’avaient invité à dîner.

Nous voilà tous en train de chanter en choeur les louanges de ces oiseaux au long bec bouillis avec des lichettes de viande séchée, deux brins de laurier et pas mal de poivre. Nous les avons mangés pour l’amour de vous et pour notre plaisir. »

 Le Titien – Wikipédia
 Le Titien
 Le Titien sur Evene.fr

BANGLADESH (1974) Le tigre de Bengale une espéce menacée.

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Sauvons le tigre de Bengale:

En 1974 le Bangladesh a émis une série de 03 timbres ayant pour théme un animal redoutable et qui risque de disparaitre si des mesures urgentes ne sont pas prises.Il s’agit du tigre de Bengale une espéce menacée.

Catalogue Michel #49/51

Tigre du Bengale (Menacé)

Au début du XXe siècle, la population mondiale de tigres était estimée à environ 100 000 individus. Mais, en moins d’un siècle, la survie de ce grand félin est devenue très précaire. Déjà, trois de ses sous-espèces ont disparu. Le tigre du Bengale, qui compte la plus forte population, est à peine au-dessus du seuil critique d’une menace d’extinction à court terme.

Considéré comme un « mangeur d’hommes », le tigre a longtemps été perçu comme l’ennemi à abattre. Les armes à feu utilisées pour la chasse commerciale et les appâts empoisonnés visant à protéger le bétail des paysans ont ouvert la voie à un véritable carnage. Le tigre a aussi été traqué pour les prétendues vertus médicales de ses organes.

La très forte croissance de la population de l’Inde a réduit considérablement l’espace dont le tigre a besoin pour assurer sa survie. Les exploitations agricoles et les réseaux routiers ont morcelé le territoire et diminué la quantité de proies. L’espace vital dont dispose aujourd’hui l’espèce est 20 fois plus restreint qu’il ne l’était au début du XXe siècle.

Entre les années 40 et 80, trois des huit sous-espèces ont été rayées de la carte. C’est ainsi que le tigre de Bali, le tigre de la Caspienne et le tigre de Java n’ont pas survécu aux assauts de la chasse intensive, du braconnage et de la déforestation. Il a fallu attendre en 1969 avant que la catastrophe soit considérée dans toute son ampleur et que des mesures de protection soient mises en place pour freiner l’extinction totale de l’espèce.

Entre 1900 et 1972, le tigre du Bengale est passé de 40 000 à 50 000 individus à moins de 2 000. Son déclin alarmant a pu être ralenti grâce un programme de sauvegarde qui a permis la création d’habitats protégés. Avec une population d’à peine 4 000 individus, le tigre du Bengale est aujourd’hui la sous-espèce de tigres qui compte le plus grand nombre d’effectifs, soit environ la moitié de tous les tigres de la planète.

TAIWAN (R.of CHINA) (07/11/2012) Les espèces de mammifères protégées à Taiwan

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Espèces de mammifères Protégés à TAIWAN: Le 07 Novembre 2012 ,la poste  de la République de Chine (TAIWAN) a procédé à l’émission d’une série de 04 timbres  ayant pour valeur faciale N$ T 5×2 – N$T10 et N$T25 ayant pour thème des espèces endémiques de Taiwan.

Il s’agit de:

 1.Paguma larvata taivana (NT 5 $):     Cette espèce se rencontre dans les régions montagneuses de Taiwan à proprement dite, Green Island et Orchid Island. Son nomimg037 en chinois « civet nez blanc », vient de la bande verticale blanche qui va de son nez à la zone entre ses oreilles.Les griffes rétractables comme ceux d’un chat fontd’elle un bon grimpeur. Cette civette entoure sa queue autour des branches ce qui l’ empêche de tomber d’un arbre.

2. Mustela nivalis formosana (NT 5 $): Cette espèce est répartie dans les régions montagneuses, à une altitude d’au moins 2500 mètres. Sa gamme comprend img038des neiges, Hehuan, et les montagnes de jade. La belette est courte et petite, avec une queue courte et les jambes. Sa gorge, la poitrine et le ventre sont blancs, tandis que le reste de son corps est brun.

3. Martes flavigula chrysospila (NT 10 $): Cette espèce se trouve dans les régions montagneuses de parcs nationaux dans le centre et le sud de Taiwan, ainsi img039que les réserves naturelles et Dawushan Wutoushan. L’animal arbore un manteau de couleur vive. La fourrure jaune d’or autour de son cou ressemble à une écharpe luxueuse. Sa taille est de couleur plus foncée, et ses membres et la queue sont brun noirâtre

4. Viverricula indica pallida (NT 25 $): Cette espèce, aussi appelé « chat plume » en chinois, se trouve à Yangmingshan, bords de routes le long de la Northern Cross-Island Highway et dans les régions montagneuses du sud de Cross-Island Highway, Kenting, au Moyen-Coast Mountain gamme, et le Jardin botanique de img040Fushan. Glande anale de l’animal et de la glande de musc peut émettre une sécrétion d’odeur inhabituelle. Il dispose de six bandes noires et feu s’étendant de l’épaule à la base de sa queue sur son dos. Sur les côtés de la poitrine et à la taille il ya des marques noires de différentes tailles. Il a une queue anneau noir et blanc cassé.

INDE (1975) Série oiseaux.

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En 1975  l’inde a procédé à l’émission d’une série da 04 vignettes de valeur faciale 25 – 50 -100 et 200 Roupies ayant pour thème des oiseaux endémiques de ce pays.

Il s’agit du : Indian Pitta (Pitta brachyura) ou Bréve du Bengale ,Black-headed Oriole (Oriolus larvatus) ou le Loriot masqué,Western Tragopan or Western Horned Tragopan (Tragopan melanocephalus), et du Monal Pheasant

Catalogue Michel # 625/28

Brève du Bengale

Pitta brachyura – Indian Pitta

Identification :
Brève du BengaleLes sexes sont identiques, toutefois les mâles ont en moyenne des ailes légèrement plus grandes que les femelles. Les adultes se distinguent principalement grâce aux étonnants motifs qui ornent la tête : bande noire sur les côtés de la face couvrant les lores, les joues et les couvertures auriculaires, capuchon noir s’élargissant en direction de la nuque, large sourcil chamois virant au blanc et pointant vers le bas du cou. Les parties supérieures (dos, manteau et une grande partie des couvertures alaires) sont vert foncé. Le croupion et la courbe de l’aile affichent une belle couleur bleu azur irisé. La queue est noire avec une large bande terminale bleu foncé. Le dessous est entièrement chamois-cannelle, à l’exception du menton et de la Brève du Bengalegorge qui sont blanchâtres ainsi que des couverturessous-caudales qui sont écarlates. En vol, la tache circulaire blanche située en plein milieu de l’aileest parfaitement visible. Le bec est brun foncé ou noirâtre, souvent avec du brun rougeâtre sur le culmen. Les pattes et les pieds varient du rose au pourpre-chair.
Les immatures présentent un capuchon légèrement plus sombre, avec des liserés noirs sur les plumes. Les parties supérieures sont brun foncé, contrastant avec le brun plus clair du dessous. Le ventre et les couvertures sous-caudales sont roses. Les jeunes qui viennent de s’envoler ont un sourcil bien visible mais faiblement coloré. La tache écarlate sur le bas du ventre est à peine perceptible. La mandibule inférieure et la pointe du bec sont orange ou rouge éclatant.

Chant :
Le cri est un double sifflement clair ‘ouiit-tiou’ ou ‘ouiit-pyou’. Occasionnellement, il se transforme en une triple-note ‘hh-ouit-ouiyou’. Il est émis principalement à l’aube ou au crépuscule à partir d’un petit arbre ou d’un buisson. Il est parfois produit à partir du sol et répété à 3 ou 4 reprises avant que l’oiseau ne se déplace et trouve un autre perchoir bien exposé. Ce cri est souvent accompagné de notes disyllabiques, rauques et bouillonnantes. Pendant la période de reproduction, l’activité vocale est particulièrement importante pour ce qui concerne une brève. Les cris sont répétés 3 ou 4 fois toutes les 10 secondes et peuvent durer 5 minutes sans discontinuer. Dans les territoires hivernaux, les brèves du Bengale continuent à appeler le matin et à la tombée de la nuit. Les brèves des territoires voisins répondent à leurs cris. Au Sri Lanka, ces cris sont imités par les drongos du genredicrourus et par les verdins à front d’or (Chloropsis aurifrons).

Habitat : Dans leur aire de nidification, les brèves du Bengale fréquentent les forêts d’arbres à feuilles persistantes ou caduques, avec un sous-bois dense, généralement dans des régions de plaines et de collines. On les trouve localement jusqu’à 1200 m, mais elles peuvent grimper occasionnellement jusqu’à 1700 m quand elles hivernent au sud de l’Inde. Dans le nord du Pakistan, les brèves du Bengale ont la réputation de nicher pendant la mousson dans des ravins humides, exclusivement dans des zones de buissons épais entre 450 et 780 mètres. Dans d’autres régions, elles accordent leur préférence aux zones dominées par les buissons épineux du genre carissa, aux jungles de bambous ou aux forêts composées de sals et de chênes. Pendant les averses de pluie, les brèves du Bengale peuvent séjourner à n’importe quel endroit de leur aire de nidification. Lorsqu’elles sont de passage, elles peuvent fréquenter une grande variété d’habitats, surtout si la migration a été interrompue pour cause de brume ou de brouillard. Au Sri Lanka, certains oiseaux ont été aperçus au-delà de 1800 mètres, bien qu’ils passent Brève du Bengalegénéralement l’hiver à des altitudes bien plus modestes. Dans leuraire d’hivernage, les brèves du Bengale fréquentent les zones forestières, les petites parcelles boisées et les taillis. Occasionnellement, elles s’installent dans des jardins bien pourvus d’arbres.
Les brèves du Bengale vivent exclusivement sur le subcontinent indien où elles sont assez largement répandues. Elles possèdent deux aires bien distinctes : pendant la période de nidification (mai à août), elles séjournent dans le nord de l’Inde, de l’Himachal Pradesh, du sud du Népal, du Sikkim Méridional et des collines de la région d’Islamabad jusqu’aux plaines centrales bien plus au sud que Delhi. Le reste de l’année et pendant la saison hivernale, elles migrent au Sri Lanka et dans le sud du continent, au-dessous du parallèle marquant le 16ème degré de latitude nord

Comportements : Les brèves Brève du Bengaledu Bengale recherchent leur nourriture à la façon de grives, farfouillant dans la litière de feuilles et creusant dans le sol humide pour déloger des insectes et des vers de terre avec leur bec. Dès qu’elles sont effarouchées, elles prennent leur envol et rejoignent un perchoir dans les arbres où elles attentent immobiles que le danger soit passé avant de regagner le sol. Elles agitent régulièrement la queue dans un mouvement lent de haut en bas quand elles se restaurent, se perchent dans les branches basses des arbres ou émettent des cris. Au Sri Lanka, les brèves du Bengale ont pris l’habitude de déployer momentanément leur queue et leurs ailes pour dévoiler la tache blanche de leurs primaires qui ne sont habituellement visibles Brève du Bengalequ’en vol. Cette attitude a été observée particulièrement lorsqu’un rival pénètre sur son territoire ou lorsque son attention est alertée par un danger. Les brèves du Bengale secouent leur tête en avant et en arrière lorsqu’elles émettent les premières notes de leur chant.
Elles défendent vigoureusement leur territoire, même pendant la période hivernale. Au Sri Lanka, les mâles sont très agressifs et poursuivent avec acharnement leurs congénères. Au mois de mai, dès que les oiseaux sont de retour sur leurs lieux de nidification, les brèves du Bengale commencent à émettre leurs cris territoriaux. Peu de temps après la nidification, les adultes effectuent un mue totale de leur plumage, généralement en août et en septembre. Les brèves du Bengale subissent la prédation desrapaces locaux (éperviers shikras, milans noirs) pendant qu’ils sont dans leurs quartiers d’hiver, dans le sud du continent indien. Selon certains observateurs (Daniels), cette prédation n’affecte pas tous les individus mais uniquement ceux qui sont malades ou de faible constitution. Les corbeaux du genre corvus poursuivent également en vol et tuent les brèves du Bengale. La encore, ce n’est pas une pratique courante et les corbeaux s’en prennent surtout aux brèves qui ont trouvé refuge dans les habitations ou se sont aventurées en dehors du couvert.

Nidification : La saison de nidification se déroule principalement de mai à juillet, bien qu’on ait trouvé des oeufs aussi précocement que le 27 Avril. La période de reproduction, déjà assez longue, peut se prolonger en août et en septembre. Au Gujarat, la période d’activité la plus intense a lieu de juin à août. Les brèves du Bengale nichent parfois à terre, à l’abri d’un buisson épais, mais la plupart du temps, le nid est situé dans un petit arbre du genre sal (shorea robusta) ou dans un buisson épineux du genre carissa. Il est placé habituellement à la fourche d’une branche, entre 3 et 9 mètres au-dessus du sol, souvent bien en évidence. Le nid est une large structure en forme de globe dont le socle massif est composé de bâtons de bois. L’entrée est située à une extrémité. Les nids placés dans les arbres ont une fondation robuste alors que ceux qui sont installés à terre reposent sur une plate-forme plus modeste. Le nid en lui-même mesure 20 cm de long, 15 cm de Large, et 15 cm de hauteur. Le trou d’entrée est plutôt large et mesure 10 cm de diamètre. Les matériaux utilisés sont très variables : feuilles, bandelettes d’herbes, mousses et brindilles. La garniture intérieure est composée d’herbes, de feuilles de bambous et, dans certaines régions du centre de l’Inde, de feuilles de tamaris et de racines.
La ponte comprend généralement 4 ou 5 oeufs, éventuellement 6, que les deux parents couvent à tour de rôle. Les oeufs sont larges et de forme ovale. ils sont excessivement brillants, de couleur blanche avec parfois une légère teinte rosâtre ; lacoquille est recouverte de petites taches éparses violet terne ou violet-brun presque noir. Sur la plupart des oeufs, les taches sont concentrées sur la partie la plus large et elles sont plus clairsemées ailleurs. Les lignes entortillées si caractéristiques des oeufs de la majorité des autres espèces de brèves sont ici souvent absentes.

Régime : Les brèves du Bengale consomment une grande variété d’insectes, en particulier les fourmis et les larves. Elles ingurgitent également des petits escargots, des vers de terre et des mille-pattes. Elles sont particulièrement friandes de termites. Dans la proximité des villages, elles extraient des larves de diptères des excréments humains. Elles mangent des larves de coléoptères qu’elles trouvent dans le fumier. Pendant leur séjour au nid, les oisillons reçoivent un grand nombre d’orthoptères, notamment des criquets de la famille des gryllotalpidés.

Distribution :
Distribution

Synonymes : pita devítibarvá (cs), Indisk Pitta (da), Neunfarbenpitta (de), Indian Pitta (en), Pita India(es), bengalinpitta (fi), Pitta indiana (it), インドヤイロチョウ (ja), Indiapitta (nb), Negenkleurige Pitta(nl), kurtaczek bengalski (pl), Синекрылая питта(ru), pita pestrá (sk), Indisk pitta (sv), 蓝翅八色鸫 (zh)

Sources :

Autres liens :
D’après Buffon : Les Breves 
Iucn
Birdlife

Black-headed Oriole

Oriolus larvatus – Loriot masqué

Black-headed oriole

Oriolu s larvatus
Photo de Gerda van Schalkwyk ( Flickr )

Nom commun: 
black-headed oriole (fr) ; papa-Figos-de-cabeça-preta (pt); loriot masqué (fr) ;Oropéndola e nmascarada (s); m askenpirol (de)

Taxonomie:
Ordre Passeriformes
Famille Oriolidés

Plage:
Cette espèce se trouve en Afrique sub-saharienne, spéci allié en Afrique orientale, de l’Ethiopie jusqu’à l’Afrique du Sud, mais aussi en Angola et au nord de la Namibie en Afrique de l’Ouest.

Taille:
Ces oiseaux sont de 23 à 27 cm de long et pèsent 60-70 g .

Habitat: 
Cette espèce est présente dans la plupart des bois et forêts habi tats au sein de sa gamme, en particulier dr y forêt et les savanes s. Ils se trouvent également dans les mangroves, les garrigues, le long des rivières et des ruisseaux, des pâturages, des plantations, des terres arables et aussi dans les zones urbaines.

Régime alimentaire:
Les alimentations à tête noire oriole d’insectes, de fruits ., baies, graines et de nectarT hey sont connus pour prendre les abeilles, les chenilles, les libellules, les demoiselleset les termites ailés, les figues, les olives, les os des pommes, des graines deBrachychiton et le nectar d’ aloès , Greyvillea et Erythrina latissima . Elevage: . Ces oiseaux se reproduisent en Septembre-Février Le nid est une profonde coupe faite de lichen, mousse, vrilles et herbe tissés ensemble , placé entre les tiges d’une fourche dans une branche horizontale d’un arbre, 6-9 m au-dessus du sol. La femelle pond 2-3 œufs roses avec des taches brunes et grises, qui sont incubés pendant 14-16 jours. Les poussins quittent le nid 14-18 jours après l’éclosion.

Conservation:Statut UICN – LC (Préoccupation mineure) Cet oriole à tête noire a une aire de reproduction très grande et est commun à relativement commun, mais rare dans le sud-est de l’Ethiopie. Cette population est soupçonnée d’être élargit sa gamme avec le développement urbain, car ils s’adaptent facilement aux environnements urbains.

Tragopan de l’Ouest(melanocephalus Tragopan)

Le plus sombre de tous les tragopans (4) , les mâles de cette espèce sont la plupart du temps de couleur gris-noir, richement tacheté de noir rondes, bordées de points blancs (5) , et possèdent un collier rouge bien visible, au  haut de la poitrine, et la peau du visage (2) . Comme tragopans autres, les mâles disposent également d’un court de crête le long de leur sommet, deux couleurs vives cornes charnues qui deviennent érection pendant la parade nuptiale, et un dossard aux couleurs éclatantes, comme le pan qui pend de la gorge. Le bleu vif pan a violacés marquages ​​en bas du centre et de couleur rose-rouge correctifs à la marge, avec des indentations bleu pâle, et est développé et exposé pendant la parade nuptiale. Les femelles sont gris brun plus foncé, à la fois au-dessus et au-dessous, et n’ont pas les ornements colorés du mâles  (5) .

Aussi connu sous le nom de tragopan à tête noire, dans l’ouest faisan cornu, Western tragopan cornes.
Synonymes Melanocephalus Phasianus .
Espagnol Tragopan de Cabeza Negra, Tragopan Dorsigrís, Tragopan Occidental.
Taille
Taille du mâle : 68-73 cm (2)
La taille des femelles: 60 cm (2)

Espèces apparentées :

Biologie

Les vies occidentales Tragopan dans les fêtes de famille petits (6) , et l’on croit être principalement monogame (5). Couples commencent à se former au début du mois d’ Avril, lorsque les mâles établissent leur territoire ( territoriale ) appel perchoirs, à partir de laquelle ils appellent bruyamment toute la journée (5) , et l’accouplement se produit généralement entre Avril et Juin (7) . Un nid rudimentaire est établie soit sur ​​le sol ou dans les arbres, en utilisant habituellement le nid abandonné d’une autre espèce (7) . Une Couvées de deux à six œufs (4) (7) sont incubés uniquement par la femelle, mais le mâle a tendance à aider les poussins  une fois éclos  (5) . Toute la  famille reste  ensemble durant l’automne et l’hiver (7) , et comme les autres tragopans , ils se dispersent à nouveau au printemps, lorsque les mâles délimitent leur  territoires une fois de plus (5) .

Le régime alimentaire se compose principalement de feuilles d’arbres et d’arbustes, mais comprend aussi des racines, des fleurs, des glands, des graines, des baies, des larves et des insectes (7) . Tragopans sont des oiseaux timides et méfiants; rapide pour cacher parmi la végétation dense qu’ils habitent si elle est dérangée (6) .

Gamme

Endémique à l’Himalaya occidental du district de Kohistan, dans le nord du Pakistan, à l’est par le Cachemire dans l’Himachal Pradesh et Uttaranchal éventuellement, au nord-ouest de l’Inde (2) .

Habitat

Trouvé lors de la saison de reproduction (Avril à Juin) dans les régions tempérées peu perturbées, forêts de conifères et de feuillus, avec de lourdes de sous-bois, entre 2.400 et 3.600 mètres d’altitude (2) (4) . En hiver, les mouvements   Tragopan de l’Ouest  vers les ravins herbeux ou arbustive avec une couverture moins de neige, entre 1750 et 2500 mètres d’altitude (2) .

Statut

Classé comme Vulnérable (VU) sur la Liste rouge de l’UICN 2007 (1) et inscrite à l’Annexe I de la CITES (3) .

Menaces

La population qui reste de « l’Ouest tragopan » est en déclin et de plus en plus fragmentée face à la déforestation dans toute son aire de répartition restreinte et de la pression de chasse en cours (2) . La perte d’habitat et la dégradation posent les plus grandes menaces pour cet oiseau, à la suite de l’extraction commerciale du bois, l’abattage des arbres pour la conversion à l’agriculture, la navigation sur des arbustes de sous-bois par le bétail, arbres élagage pour l’alimentation animale et du bois de chauffage collection (2) ( 4) . En outre, la perturbation par les agriculteurs et leurs troupeaux de chèvres et par des humains collecte des champignons comestibles et des plantes médicinales, peuvent gravement nuire à la nidification de cette espèce timide pendant la saison de reproduction (2) (4) . Cet oiseau magnifique est également chassé pour sa viande et son plumage décoratif (2) .

Préservation

L’Ouest tragopan  est protégée par la loi en Inde et au Pakistan, et se retrouve dans plusieurs aires protégées, y compris les trois parcs nationaux et dix réserves fauniques (2) (4) . La découverte assez récente d’une importante population à Palas Valley, Pakistan, invité une initiative de conservation majeur dans la région, le projet Jungle Himalaya, avec cet oiseau, avec comme espèce phare (2) (4) . Le projet, qui était une initiative de coopération impliquant BirdLife International / WWF / WPA et le Gouvernement du Pakistan, de promouvoir la participation locale à la conservation par le développement de l’utilisation durable de la forêt comme alternatives aux utilisations perturbatrices telles que l’exploitation forestière (4) . Ce faisan a également fait l’objet de plusieurs enquêtes depuis le début des années 1980 (4) , et fait actuellement l’objet d’un programme d’élevage de conservation à grande dans l’Himachal Pradesh, Inde (2) . Le Pakistan National Wildlife Conseil a également mis en place des installations pour élever les oisillons à partir d’oeufs prélevés dans la nature pour plus tard re-release (6) .

En savoir plus

Pour plus d’informations sur l’ouest tragopan voir:

Références

  1. Liste rouge de l’UICN (mai 2008) http://www.iucnredlist.org
  2. BirdLife International (Août, 2006) http://www.birdlife.org/datazone/species/index.html?action=SpcHTMDetails.asp&sid=237&m=0
  3. CITES (Juillet 2006) http://www.cites.org
  4. del Hoyo, J., Elliott, A. et Sargatal, J. (1994) Manuel des oiseaux du monde – Les vautours du Nouveau Monde à Pintade. Vol. 2 . Lynx Edicions, Barcelone.
  5. De la faune du Pakistan (Août, 2006)http://www.wildlifeofpakistan.com/Western_Horned_Tragopan.htm
  6. PNUE-WCMC (Août, 2006) http://www.unep-wcmc.org/species/data/species_sheets/westernt.htm
  7. BirdLife International. (2001) oiseaux menacés d’Asie: l’BirdLife International Red Data Book . BirdLife International, Cambridge, Royaume-Uni.

Lophophore resplendissant

Lophophorus impejanus – Himalayan Monal

Le Monal de l’Himalaya, Lophophorus impejanus également connu sous le nom de  le Monal faisan ou Impeyan Impeyan ou Danphe, est un oiseau du genre  Lophophorus  de la famille des faisans, Phasianidae, dans Himalaya. Il est l’oiseau national du Népal, où il est connu sous le nom Danfe, et l’oiseau de l’état d’Uttarakhand, en Inde. Il est de plus très très rare ces jours.

Identification :
Lophophore resplendissantChez le mâle nuptial, le plumage est orné de nombreux et magnifiques reflets métalliques verts, pourpres, rouges et bleus. La queue affiche une teinte cannelle, le croupion est blanchâtre, violet et vert. Le dos vert et violet prolongé par les ailes brun et violet tranche avec la poitrine et les parties inférieures noires La tête verte est surmontée par une huppe de dix plumes spatulées d’une longueur de 10 cm dressées sur le front. Le cou est pourpre, les patteséquipées d’éperon.

Les femelles, bien qu’affichant des couleurs plus ternes restent relativement attractives. Elles présentent un ensemble brun moucheté, avec des rayures noires, blanches et chamois. Leur gorge est blanche et leur huppe assez modeste et discrète. tout comme les Lophophore resplendissantmâles, elles possède une zone de peau nue bleue autour des yeux. Les immatures de première année ressemblent aux femelles, ils ont toutefois plus grands et affichent des plumes noires sur le cou et sur la poitrine.

Chant :
Le cri du mâle est un sifflement aigu et strident qui ressemble à celui du courlis. Il peut également être émis par la femelle et par les jeunes. Dans le cas où il est produit par les juvéniles, il est toutefois plus strident et plus aigu. Certains ornithologistes distinguent trois cris chez le lophophore resplendissant, chacun correspondant à une fonction bien déterminée : un cri d’alarme, un cri territorial et un cri d’anxiété émis par le mâle afin de solliciter ses congénères si une éventuelle situation de danger se présente.

Habitat : Au Pakistan, on trouve les lophophores resplendissants dans les régions montagneuses, à une altitude variant de Lophophore resplendissant2400 à 3600 mètres. Ailleurs dans l’Himalaya, ils vivent sur les flancs escarpés proches de la limite des arbres, mais aussi dans de nombreuses vallées, y compris celles plantées de bouleaux. Fréquentant un habitat assez similaire mais moins spécifique que celui du tragopan de hastings, il entreprend tout comme lui, mais à un degré moindre, une migration annuelle vers les vallées de basse altitude. Les deux espèces occupent le même territoire forestier et peuvent être observées dans les mêmes zones Lophophore resplendissanttout au long de l’année. Il est cependant peu probable qu’une compétition implacable se soit mise en place pour la recherche de nourriture et comme les impératifs liés au choix du site nidificateur sont légèrement différents, on peut raisonnablement penser que toutes les conditions sont réunies pour une cohabitation pacifique.
Répartition : est de l’Afghanistan, nord-ouest du Pakistan, chaîne de l’Himalaya, Inde, dans le nord-est de l’Assam.

Comportements : Malgré les rigueurs du climat en montagne, le lophophore resplendissant est sédentaire. C’est un oiseau quelque peu grégaire, mais les liens au sein de la bande semblent être assez lâches et n’avoir de véritable consistance qu’en hiver lorsque les troupes évoluent sur un territoire Lophophore resplendissantrestreint. En automne,les femelles errent seules sur les pentes escarpées en compagnie de leur poussins. En hiver, on assiste plutôt à des compagnies de 20 à 30 individus effectuant leur quête dans les forêts de chênes. Durant cette période un mâle peut faire association avec plusieurs femelles et leurs poussins. Toutefois, la plupart du temps, il fait équipe avec trois ou quatre mâles pendant la période de non-reproduction.

Nidification : En Inde, la saison de nidification dure de la fin avril à la fin du mois de juin. Au nord-est de l’Afghanistan et au Tibet, elle s’étale d’évidence d’avril à juillet, bien qu’on ne possède aucun rapport concret de nid dans cette région. Pendant la reproduction, l’éventail des altitudes occupées est assez large, de 2400 mètres en Inde, rarement au dessous de 2000, et jusqu’à 4500 mètres au cours de la même saison. Les nids sont placés invariablement en région boisée, dans des forêts pourvues de grands arbres mais avec des Lophophore resplendissantsous-bois clairsemés. Le nid est un simple grattage situé fréquemment sous un buisson, une roche ou dans la cavité d’un grand arbre. Il est souvent nu bien que les feuilles amoncelées dans la cavité puissent inintentionellement constituer une garniture.

Dans la nature, les pontes de quatre ou cinq oeufs constituent la norme, bien que les couvées de trois oeufs soient également courantes. Il n’y a pas de certitudes à ce sujet, mais il est probable que le mâle ne prenne aucune part Lophophore resplendissantà l’incubation des oeufs et à l’éducation des jeunes. L’incubation dure entre 26 et 29 jours, le plus généralement 28. On sait qu’en captivité les femelles entreprennent une ponte de remplacement en cas d’échec de la première couvée. On a peu de renseignements sur les premiers temps de la vie des poussins, on sait simplements qu’ils sont nourris principalement de petits invertébrés pendant les premières semaines et que leur croissance est assez rapide.

Régime : Les Lophophore resplendissantinsectes terrestres et les tubercules constituent les éléments principaux de l’alimentation du lophophore resplendissant, cependant son régime spécifique peut varier considérablement en fonction des régions. Partout où la neige ne recouvre pas le sol, les oiseaux passent une grande partie de leur temps à creuser avec leurs becs, cherchant apparemment destubercules, des racines et des insectes souterrains. En automne, ils ingurgitent surtout des larvesd’insectes qu’ils délogent sous les feuilles pourrissantes et à d’autres moments de l’année, ils se repaissent de racines, de feuilles, de Lophophore resplendissantjeunes pousses d’arbustes et d’herbes, ainsi que de glands, de graines et de baies. Bien qu’en hiver, on l’aperçoive dans les champs de blé et d’orge, il préfère accorder sa préférence aux ravines et aux asticots plutôt qu’aux graines cultivées. Les champignons comestibles, les fraises sauvages, les raisins de corinthe et les pieds de fougères sont également cités comme ressources locales.

La manière de se nourrir du lophophore est très caractéristique : il creuse d’abord un petit trou avec ses pieds, continue à piocher la terre avec son bec en forme de pelle et poursuit son excavation en profondeur jusqu’à ce qu’il rencontre une touffe d’herbe ou de bambou. La dernière opération consiste à mettre à nu les racines. Les lophophores cherchent leur nourriture en petits groupes mais ne se disputent jamais pour consommer les ressources mises à jour de cette manière.

Sources :

Autres liens :
Iucn
Birdlife

AUTRICHE ( 07/09/2007 ) Série conjointe avec la SERBIE : Le Pygargue à queue blanche.

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Série conjointe avec la Serbie : Le Pygargue à queue blanche/

Le 07 Septembre 2007 l’Autriche a émis un timbre conjointement avec la Serbie ayant pour théme un oiseau de proie menacé de disparition.

Catalogue Michel #2683

Pygargue à queue blanche

Haliaeetus albicilla – White-tailed Eagle

dentification :
Pygargue à queue blancheAigle très corpulent et de grande taille, il a une silhouette massive caractérisée par une large envergure et une queue courte cunéiforme. L’ensemble du plumage est brun foncé sauf la tête et la base du cou légèrement plus clairs. Les oiseaux âgés ont la tête et le cou blancs. Les adultes ont la queue blanche. La moitié de la longueur despattes est emplumée. La tête est large et le bec très massif. Les pattes et lebec sont jaunes.
Le juvénile est beaucoup plus foncé, gagnant progressivement le plumage adulte en 5 ou 6 ans. La queue et le becsont foncés, et la queue présente une bande terminale foncée chez les sub-adultes, avant de blanchir.

Chant :

Enregistrement Jean Roché, voir notrepage spéciale.Le pygargue à queue blanche se fait entendre surtout pendant la nidification, Pygargue à queue blanchelesparades et la défense du territoire. Le mâle émet des cris puissants et rauques. La femelle a une voix plus grave.

Habitat :Espèce liée aux milieux aquatiques (côtes maritimes, grandes rivières, lacs, etc…), soit à l’intérieur des terres, soit au bord de mer. A l’intérieur, le pygargue à queue blanche se plaît au bord des lacs et des fleuves propices à la prédation, dans la toundra et dans la forêt. Sur les côtes, il fréquente les falaises rocheuses escarpées.

Distribution : Groenland, nord de l’Europe et de la Sibérie. En dehors de l’ex-URSS, trois pays accueillent une forte population de pygargues à queue blanche : Norvège, ex-Allemagne de l’Est, Pologne.

Comportements : Cinq années sont nécessaires pour atteindre la maturité sexuelle.
Oiseau particulièrement discret en dehors de la période de reproduction. Il possède quasiment la même technique de chasse que les autres pygargues ou aigles pêcheurs, à la différence qu’il fait preuve d’endurance et est capable de poursuivre sa proie jusqu’à épuisement.
Les couples restent sur leur territoire à l’année, ou aux environs. Ils sont unis pour la vie et se reproduisent dans le même territoire chaque année. Au printemps, les parades aériennes se déroulent au-dessus du territoire. Les deux partenaires volent Pygargue à queue blancheà environ 200 mètres de hauteur, proches l’un de l’autre, et effectuent des figures, des piqués et simulent des attaques.
Pour se nourrir, le pygargue à queue blanche chasse, soit à l’affût, soit en volant assez bas, ou en décrivant des cercles en hauteur, afin de repérer ses proies.
Il pêche sur les eaux calmes qui lui permettent de voir les poissons. Quand une proie est repérée, il vole brièvement sur place, juste au-dessus, puis il la saisit au cours d’un vol rasant, en projetant rapidement ses serres dans l’eau. Lorsqu’un poisson est trop lourd, il le tire jusqu’à la rive en battant des ailes.
Les oiseaux et les mammifères sont plutôt capturés par surprise. Il passe beaucoup de temps perché, sans bouger, sur un arbre, ou s’aventure en planant à travers son territoire.

Vol : Le pygargue à queue blanche a un vol lourd, avec des séries de battements peu profonds, intercalés de courts glissés. Il rappelle souvent le vautour en vol.

Nidification : Son nid, particulièrement volumineux, est construit soit au sommet d’un Pygargue à queue blanchegrand arbre soit à l’abri d’une falaise inaccessible. Chaque couple en a plusieurs qui sont utilisés à plusieurs reprises et pendant une période conséquente.
La femelle dépose 2 à 3 oeufs blancs, à intervalles de 2 à 5 jours. L’incubation dure environ 35 à 45 jours, assurée par les deux parents, mais surtout par la femelle qui surveille les poussins en permanence pendant les premiers quinze jours qui suivent la naissance.
A quatre semaines, ils restent seuls au nid, tandis que les adultes chassent. Ils commencent à voler à l’âge de deux mois et demi, et restent aux alentours du nid pendant deux à trois semaines. Il leur faudra encore deux mois ou plus pour devenir indépendants.

Régime : Il prélève surtout le gibier d’eau : oies, foulques, canards etc… mais il est surtout friand de poissons. Il ne dédaigne pas les cadavres quand les temps sont durs et que la nécessité se fait sentir.

Protection / Menaces : Même si la population européenne semble amorcer une légère amélioration, la population dans l’Union Européenne ne dépasse pas les 600 couples. La chasse, les empoisonnements, la pollution des eaux, les prélèvements d’œufs et de poussins ainsi que la destruction et la disparition des zones humides, sont les principaux dangers qui la menacent.

Sources :

Autres liens :
D’après Buffon : Le Pygargue. 
Iucn
Birdlife

ALGERIE (12/01/2013) Le Nouvel An Amazigh

FETE DE YENNAYER

I
Le nouvel an Amazigh, Yennayer, est traditionnellement célébré la veille du 12 janvier de chaque année. Cet événement est fêté et vécu par la majorité des maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité.Il est avéré dans l’histoire que les nations et les peuples ont tous des référents et des repères temporels : les grecs par les jeux olympiques de 776 Av.J.C, les chrétiens avec la naissance du Christ, les musulmans avec l’émigration du prophète Mohamed de la Mecque vers Médine.

Des différentes hypothèses avancées sur l’origine de Yennayer,  la plus plausible et la plus répandue est celle qui fait remonter l’origine de cette célébration à la date  950 Av. J.C, année durant laquelle Chechnaq (Chéchonq) a mené une bataille contre les pharaons qu’il a battu, instaurant ainsi la 22 ème dynastie dont il se fit roi. Cette date de portée symbolique constitue la première année du calendrier amazigh. Une période historique qui glorifie ce peuple qui de son coté, a le devoir de mémoire. Yennayer marque aussi le début de l’année agraire que les populations célèbrent avec des rites symbolisant la fertilité et la joie.

Le repas célébrant cette occasion, dit « Imensi n Yennayer » Couscous au poulet est un symbole qui présage une année riche et prospère.

Le jour de l’an amazigh qui est généralement fêté par tradition, dépasse de nos jours la portée traditionnelle de l’événement pour se placer comme repère historique de tout un peuple.

Emission N 01/2013:

Dessinateur : : S.Khelifi

Valeur faciale : 15,00 DA
Format : 29 x 43

Dentelure : 14

Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie .

Procédé d’impression : Offset

Document philatélique : : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA affranchie à 15,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée

Vente 1er jour :Les Samedi 12 et Dimanche 13 Janvier 2013 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya et les Recettes Principales d’Alger 1er Novembre, Hussein-Dey, Chéraga,Ben-Aknoun et Rouiba.

 

 

 

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