R.P.de Chine ( 30/07/2005 ) : La Réserve naturelle nationale de Jilin Xianghai

         

Les Oiseaux de la  Réserve naturelle nationale de Jilin Xianghai

Le 30 Juillet 2005 la Poste de la R.P. de Chine a procédé à l’émission de’une série de 04 timbres dont la valeur faciale  est de 80Y pour chacune des 04 vignettes.Cette série représente 4 espèces d’oiseaux protégés que l’on trouve dans cette réserve naturelle. Il s’agit de la Grue du Japon (Grus japonensis) , de la Cigogne blanche ( Ciconia ciconia ) , de la  Tardorne de Belon et enfin de l’Aigle Royal ( Aquila chrysaetos ).

Chine 2005 ~ La réserve naturelle nationale de Xianghai, dans le comté de Tongyu, dans la province de Jilin, est un système écologique de zones humides intérieures. Plus de 200 espèces d’oiseaux y vivent et y procréent, notamment des crans, des cygnes, des cigognes blanches, des outardes et des aigles royaux. C’est la patrie des grues à tête rouge. En 1992, le Fonds mondial pour la nature l’a désigné « Réserve naturelle d’importance internationale ».

Jilin Xianghai  Réserve Naturelle Nationale 

 

La réserve naturelle nationale de Jilin Xianghai, créée en 1981 avec l’approbation du gouvernement provincial de Jilin, comprend des terres humides et un écosystème aquatique pour la protection de la sauvagine précieuse telle que la grue à couronne rouge et les plantes précieuses telles qu’Ulmus macrocarpa var. Mongolica. La réserve naturelle, située dans le comté de Tongyu, dans la province de Jilin, couvre une superficie de 105 467 hectares. La réserve naturelle, située à 45 kilomètres du sud au nord et à 42 kilomètres d’est en ouest, est délimitée par la bannière du milieu, l’aile droite de Horqin, à l’ouest de la Mongolie intérieure et par la ville de Taonan au nord. La rivière Huolin s’étend d’est en ouest dans la partie sud de la réserve et dans la partie centrale de la réserve, il y a la rivière Emutai et la rivière Taoer au nord. La réserve naturelle s’étend à quatre villes et cantons et 32 ​​villages, avec plus de 20 000 habitants vivant de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie et de la pêche.

La réserve de Xianghai comprend différentes zones biologiques, des écosystèmes complexes et des formes terrestres, notamment des dunes, des prairies, des marais et des lacs. Tous ces systèmes et formes de terres combinés produisent des paysages de zones humides diversifiés. Dans la réserve, la superficie forestière est de 29 000 hectares, dont 19 000 d’Ulmus macrocarpa var. la mongolica; la superficie en eau du lac est de 12 500 hectares, celle des roseaux et des marais, de 23 600 hectares, et celle des prairies, de 30 400 hectares. La réserve offre quatre types de paysages écologiques: les forêts de dunes et d’ormes, les lacs, les roseaux et les prairies. Dans la réserve naturelle, tous les animaux et plantes de la sous-région de la plaine de Songliao dans la région nord-est et de la sous-prairie orientale de la région Mongolie-Xinjiang dans les divisions géographiques animales de la Chine se trouvaient dans la réserve naturelle riche en ressources. Dans la réserve, il y a 595 espèces de plantes, dont plus de 220 espèces de plantes médicinales et plus de 300 espèces de vertébrés, dont 293 espèces d’oiseaux, 37 espèces d’animaux, huit espèces de reptiles, cinq espèces d’amphibiens et 29 espèces. de poisson. Parmi les 335 espèces fauniques protégées par l’État, on en trouvait 52 dans la réserve de Xianghai, dont 10 sous protection I, telles que Otis tarda, la grue à couronne rouge, la cigogne blanche orientale, la grue des neiges et l’aigle royal, ainsi que 42 types sous protection de degré II. Parmi les espèces d’oiseaux inscrites dans l’accord Chine-Japon pour la protection des oiseaux migrateurs et de leur habitat, 173 espèces ont été répertoriées dans la réserve naturelle, représentant 76,21% du total. Et parmi les espèces d’oiseaux énumérées dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, 49 espèces d’oiseaux pourraient être trouvées et sont protégées dans la réserve naturelle. La réserve naturelle compte 235 espèces fauniques terrestres protégées, d’importance économique et scientifique.

La réserve naturelle a été transformée en réserve naturelle de niveau national en 1986 en raison de ses progrès remarquables en matière de protection et de son statut d’origine bien préservé. En 1992, il a été inscrit au catalogue des zones humides d’importance internationale et la même année, il a été classé par le Fonds mondial pour la nature comme une réserve naturelle de classe A d’importance internationale. En 1993, le comité chinois des réserves de l’homme et de la biosphère a autorisé la réserve à rejoindre le réseau des réserves de biosphère.

En 2005, le comité national d’évaluation des sites touristiques a qualifié la réserve de site touristique AAAA. En juillet 2009, la réserve a été sélectionnée pour figurer parmi les huit plus beaux sites touristiques de la province du Jilin.

Grue du Japon

Grus japonensis – Red-crowned Crane

Description identification

Grue du Japon. Famille des Gruidés. Ordre : Gruiformes

 

 

 

 

C’est un des plus grands oiseaux du monde. Son corps est entièrement blanc si l’on excepte l’extrémité ornementale des ailes et le cou qui sont noirs. Le grue japonaise doit son nom anglais (red crowned crane) au capuchon de peau nue écarlate qui couvre le sommet du crâne. Elle possède un très long becpointu jaune et une envergureexceptionelle pour un échassier qui peut atteindre plus de 2 mètres 40. Les pattes sont noir uni.

Habitat

Les grues japonaises nichent et se nourissent dans les marais pourvus en eaux profondes. Ce type d’habitat est plutôt rare chez la plupart de leurs proches parents gruidés qui préfèrent en général les flaques superficielles. Si, de manière générale, les prairies humides couvertes de joncs de l’est asiatique en alternance avec des peuplements ouverts de chênes et de bouleaux constituent leur site privilégié, la présence de pelouses d’herbes sèches leur est indispensable pendant la période de nidification. On peut également les trouver dans des zones agricoles, notamment dans le secteur de rizières. Pendant la période migratoire, les prairies humides en zone tempérée, les marais salants et d’eau douce en Chine, au Japon et en péninsule coréenne demeurent les sites les plus sûrs et les plus fréquentés. Elles fuient, par contre, les routes, les zones de peuplements et tous les habitats modifiés par la présence humaine.

Comportement traits de caractère

Les grues japonaises sont grégaires et vivent en bandes. Lorsqu’elles lissent leurs plumesavec leur bec, elles étalent sur leurs couvertures une huile spéciale sécrétée par une glandesituée sur la partie supérieure de la queue qui contribue à conserver leur plumage dans de bonnes conditions de santé. Elles ont un bec pointu et affilé dont elles se servent comme harpon et qui , grâce à sa forme, rend plus aisé la capture de proies. L’espèce est capable de pêcher en eau plus profonde que la plupart des autres grues grâce à sa technique qui consiste, immergée jusqu’à mi-corps, à marcher dans le courant et à harponner les proies qui se présentent .

Alimentation mode et régime

Les grues japonaises ont un régime omnivore. Elles se nourrissent d’insectes, d’invertébrés aquatiques, de poissons, d’amphibiens et de rongeurs ainsi que de roseaux, d’herbes, de baies de bruyère, de blé et d’autres plantes pendant la saison chaude. En Russie, elles sont principalement végétariennes au printemps et au de but de l’été, ingurgitant feuilles, bourgeons et racines de plantes aquatiques mais leur régime change peu après l’éclosion des oeufs . Elles ingurgitent alors des insectes aquatiques, des mollusques, des grenouilles, du poisson et des rongeurs de petite taille. Dans le bassin de l’Amour, lorsque vient l’automne, elles forment des petites troupes qui s’abattent sur les rizières et les champs de blé. Au japon, l’espèce est réputée omnivore, se nourrissant de plantes de l’automne au printemps, puis consommant pendant la nidification plus de matières animales telles que les crevettes d’eau douce, les loches, les escargots de vase ou de plus gros insectes tels que les libellules. En hiver, leur régime varie beaucoup en fonction de leur implantation géographique. Elles cherchent généralement un large éventail de ressources animales et végétales dans les cours d’eau non gelés ou dans les champs cultivés, notamment ceux de maïs. Les zones agricoles ne constituent pas les seuls endroits d’approvisionnements : les plages basses battues par les marées sont également très fréquentées et leur permettent de faire le plein de poissons, de crabes et d’ariénicoles.

Reproduction nidification

La saison de nidification intervient au printemps et en été. Les grues mettent en scène un rituel dansant composé de révérences, de dodelinements de tête, de sauts et de diverses autres postures qui leur sert à la fois de parade nuptiale et de communication entre les différents membres du groupe. Mâles et femelles poussent des cris à l’unisson avant l’exécution de nouveaux éléments de danse. La grue japonaise est monogame. Les couples se constituent généralement à l’année cependant de nombreux partenaires préfèrent rester ensemble jusqu’à ce qu’un des deux ne meurt. Tous deux participent à la construction du nid et se relaient à tour de rôle pour l’incubation. La femelle pond habituellement 2 oeufs qui éclosent simultanément mais bien souvent un seul poussin survit. Ce dernier prend son envol environ 70 jours après l’éclosion et n’atteint la maturité sexuelle qu’à l’âge de deux ou trois ans.

Distribution

Distribution

Références utilisées

Autres références utiles

Cigogne blanche

Ciconia ciconia – White Stork

Description identification

Cigogne blanche. Famille des Ciconiidés. Ordre : Ciconiiformes

Les adultes des deux sexes ont le plumage entièrement blanc, excepté les primaires et les secondaires qui sont noires. La queue est blanche. Le long bec est droit et affûté en forme de poignard.
Les juvéniles ont le bec et les pattesrouge foncé terne, et la pointe du bec  

est noirâtre.

Habitat

La Cigogne blanche habite des zones ouvertes et dégagées de cultures et pâturages, les prairies humides et les plaines bordant le cours des rivières, les vergers et champs irrigués.
Certaines populations sont résidentes à l’année si la nourriture est suffisante.

Comportement traits de caractère

Les Cigognes blanches se nourrissent en groupes si elles nichent les unes près des autres. La Cigogne blanche peut rester longtemps posée sur une seule patte, lissant son plumage, sur un arbre, un haut édifice, au sol ou le plus souvent, dans son nid. Elle marche lentement, de façon majestueuse.
Un mâle qui arrive à un nid commence à le refaire immédiatement, et il attend l’arrivée de la femelle, quelques jours plus tard. Le couple est uni pour la vie.
La parade nuptiale comprend de curieuses postures, en plus des claquements de bec habituels.
Le comportement migratoire des cigognes varie avec l’âge. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 4 ou 5 ans.
Le vol : La Cigogne blanche bat lentement des ailes, plane et remonte dans les courants thermiques jusqu’à grande hauteur.

Alimentation mode et régime

 La Cigogne blanche se nourrit de grenouilles, têtards, lézards, anguilles, vers de terre, couleuvres, poissons, sauterelles, mollusques, escargots, crustacés divers, poussins et œufs de petits oiseaux, et petits mammifères.

Reproduction nidification

 Le nid de la Cigogne blanche est toujours placé dans des lieux hauts et découverts, faciles d’accès pour ces grands oiseaux. On les trouve sur des tours, des clochers, des pylônes, des arbres où plusieurs nids peuvent se côtoyer. Ces nids sont employés année après année. Les cigognes rajoutent de nouveaux matériaux, donnant parfois des volumes énormes.
La femelle dépose en général 4 œufs blancs et brillants, à raison d’un tous les deux jours.
L’incubation commence au premier ou au second œuf pondu, partagée entre les deux parents, la femelle pendant la nuit, et le couple pendant la journée. L’incubation dure environ 32 à 34 jours.
Les deux adultes nourrissent les jeunes par régurgitation dans le nid où les poussins picorent. À l’âge de deux ou trois semaines, les jeunes sont nourris toutes les deux heures.
Le premier vol a lieu à l’âge de 55 à 60 jours.

Distribution

Distribution

Menaces – protection

C’est l’une des espèces européennes qui a subi un des déclins les plus rapides au 20ème siècle, même si au sud de son aire de répartition (France et péninsule Ibérique) cette tendance semble être inversée. La régression de l’espèce est liée principalement à la disparition des lieux d’alimentation et de reproduction, les collisions, les électrocutions avec les lignes électriques et les conditions catastrophiques dans les quartiers d’hiver en Afrique. L’emploi des pesticides leur est défavorable car elles les ingèrent en consommant des insectes et des rongeurs.

 

Statut de conservation IUCN

Références utilisées

Autres références utiles

Cigogne blanche du site Pouyo et les oiseaux

Tadorne de Belon

Tadorna tadorna – Common Shelduck

Description identification

Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou

Tadorne de Belon. Famille des Anatidés. Ordre : Ansériformes

sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc. Les faces latérales du dos, noires, encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattespalmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise.

 

Indications subspécifiques espèce monotypique

Habitat

 On peut rencontrer le Tadorne de Belon le long du littoral où il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l’observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. Il affectionne aussi les dunes herbeuses ou plantées d’oyas.
Parfois, plus dans les terres.

Comportement traits de caractère

La particularité de cette espèce, c’est qu’au cours du mois de juillet elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d’individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d’origine. Les Tadornes de Belon ont des mœurs à la fois diurnes et nocturnes et sont très sociables.

 

Alimentation mode et régime

Le Tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques bivalves, de gastéropodes marins et de crustacés qu’il trouve en tamisant la vase avec son bec. Il complète son régime avec des insectes aquatiques qu’il capture sur les dunes et des matières végétales. Il se nourrit généralement en eau peu profonde, sur les vasières et dans les champs (parfois loin de l’eau).

Reproduction nidification

Son nid est installé dans un ancien terrier de lapin ou de renard, dans une cavité sertie dans un talus ou même dans un trou de muraille. Exceptionnellement, il peut être posé à même le sol dans la végétation herbeuse. C’est une simple dépression garnie de duvet. D’avril à juin, la femelle pond de 8 à 10 œufs dont l’incubation dure de 29 à 31 jours. Les petits, nidifugescomme chez la plupart des anatidés, s’envolent au bout de 45-50 jours. En attendant, ils se regroupent en crèches pouvant atteindre de une à plusieurs dizaines de canetons qui sont chaperonnés par un encadrement réduit d’adultes.

Distribution

Distribution

Iconographie